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Style Japonisme / Ref.15719

Maison MARNYHAC (att. à) — Rare pare-étincelle ancien sinisant en bronze doré, seconde moitié du XIXᵉ siècle

Dimensions
Largeur 72cm
Hauteur 78cm
Profondeur : 30cm

Ce rare pare-étincelles ancien sinisant a été réalisé dans la seconde moitié du XIXᵉ siècle. Par la qualité du bronze doré qui l’orne, par son décor ajouré d’une grande finesse ainsi que par son style, ce pare-étincelles est attribué à la Maison Marnyhac, spécialisée dans la création d’objets d’art de luxe, dont une large partie de la production fut fortement empreinte de la vogue sinisante et japonisante.

La Maison Marnyhac est le nom commercial de la Société des marbres et bronzes artistiques fondée par Charles de Marnyhac à Paris, d’abord située avenue de l’Opéra, puis au 1, rue de la Paix. Elle rivalisa avec les plus grandes maisons de l’époque, notamment Barbedienne, et la qualité de ses productions fut récompensée lors des Expositions Universelles de 1867 et de 1878 où elle obtint des médailles. Sa renommée était telle que la maison ouvrit une exposition à Londres en 1875.

« En résumé, et je conclus sur cette appréciation dont je suis prêt à assumer toute la responsabilité, l’exposition de la maison de Marnyhac m’a démontré clairement que Paris a deux Barbedienne, c’est-à-dire deux industriels d’art tels que l’Europe entière ne peut nous en opposer d’égaux. Cette démonstration valait bien une médaille d’honneur ; que vous en semble ? »

— Emile de Bergerat, Les Chefs-d’œuvre d’art à l’Exposition Universelle de 1878, Paris, L. Baschet, 1878, p. 188.

Le décor en bronze doré est d’une grande complexité. Le cadre chantourné est richement orné de volutes et de motifs ajourés inspirés de la calligraphie chinoise. Au centre, sous une architecture typique, figure un homme au regard sévère, sans doute l’Empereur, entouré de ses gardiens impassibles et de ses sujets, prosternés devant lui. L’un d’eux, cependant, se tient debout, les bras levés vers l’Empereur dans une attitude de prière. Un phénix et deux chimères proches de l’iconographie du dragon entourent la scène. Les pieds du pare-étincelles prennent la forme de créatures monstrueuses rappelant l’imagerie du chien de Fô.

Cet attrait pour les chinoiseries apparaît en Europe dès le XIVᵉ siècle et connaît un développement important à partir du XVIIIᵉ siècle. Avec l’éclectisme et l’orientalisme qui marquent tout le XIXᵉ siècle, l’art chinois rencontre un succès toujours vif, encouragé notamment par les Expositions Universelles. Celle de 1867 permet aux artistes occidentaux de découvrir les pavillons chinois et japonais, insufflant un nouvel élan à cette inspiration exotique. Dès lors, peintres, décorateurs et architectes sont les créateurs d’une vague éclectique sinisante et japonisante qui satisfait le goût du XIXᵉ siècle pour les curiosités et les excentricités.

Prix: sur demande

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