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Style Art Nouveau / Ref.14698

Boiserie de style Art Nouveau en acajou avec cheminée

Dimensions
Largeur 550cm
Hauteur 229cm
Profondeur : 480cm

Époque et provenance:
Début XXe siècle.

Statut:
Bon état.

Ensemble d’un décor intérieur de boiserie, comprenant un large lambris et au sol, une grande mosaïque constituée au centre d’un large cercle, entouré de motifs végétaux stylisés et d’une alternance de carreaux jaunes et blancs. Au centre, une cheminée centrale ornée de panneaux de céramiques alternées blanches et bichromes (blanches et vertes). Les carreaux bichromes sont décorés de grappes de raisins ou de roses. La cheminée s’inscrit dans un lambris et est flanquée de deux armoires à un vantail, comprenant quatre étagères. Elles sont surmontées chacune d’un large plateau duquel part deux colonnes soutenant une corniche courbée en son centre, qui épouse la forme du miroir surmontant la cheminée.

Sur le mur gauche de la pièce, on retrouve deux encoignures, composées dans leur partie inférieure d’un vantail surmonté d’un tiroir avec poignée en fer forgé, d’un plateau en marbre, surmonté d’une alcôve cintrée intégrant une petite étagère avec une balustrade ajourée.

Sur le mur droit, figure une vitrine intégrée dans le mur, dont la porte vitrée est réalisée en fer forgé, ornée à l’intérieur de miroirs et sept étagères en verre.

A la suite de cette vitrine, un buffet composé de quatre vantaux comprenant deux étagères , surmontés de tiroirs avec poignées en fer forgé. Le tout est surmonté au niveau du plateau d’un large miroir, et de colonnettes soutenant un second plateau de taille plus réduite.

Cet ensemble décoratif est typique du second art nouveau, vers 1910. Il se caractérise ici par une certaine sobriété, atténuant les lignes courbes et les contre-courbes et annonce la transition avec le style art déco qui est amorcé à partir des années 1910. étant donné la grande simplicité dans les formes décoratives, auquel on peut ajouter les quelques lignes sinueuses, cet ensemble est difficilement comparable avec les grands ensembles de décor intérieur de l’ Art Nouveau, bien que l’on retrouve des éléments similaires tels que les boiseries aux angles arrondis, typiques de l’Art Nouveau.

Ernest Marie Herscher, immeuble de 1911, Paris

Il fait l’angle avec la rue Louis David. L’architecte y installe son agence au rez-de-chaussée, cet immeuble devenant ainsi sa vitrine. Il est caractéristique de la seconde phase de l’Art Nouveau Parisien, mélangeant brique et pierre de taille en façade. Cette immeuble est primé par le jury du concours de façades de la ville de Paris en 1922.

Ernest Marie Herscher, (1870-1939). Il commence ses études à vingt ans à l’Ecole spéciale d’architecture, 245 boulevard Raspail à Paris. Il travailla ensuite pour Gaston Trélat, Honoré Daumet, Charles Girault et Jean Louis Pascal. Il put ensuite entrer à l’École nationale des Beaux Arts. Il fut également très éclectique, graveur, dessinateur, décorateur, s’intéressant à la tapisserie.

Certains des plus grands architectes ont participé aux constructions des immeubles de ce quartier, tel qu’Auguste Perret, Hector Guimard ou Charles Plumet. Certains immeubles, comme celui bâti par Charles Rouillard, 125 avenue Mozart en 1908, sont contemporain de notre construction.


En 1922, un prix a été décerné à l’immeuble du 39 rue Scheffer, à l’occasion du concours de façade de la Ville de Paris où six immeubles ont été primés par le jury. Ce concours, créé en 1898 et qui perdura jusqu’en 1930, avait pour but premier d’inciter les architecte à construire des édifices originaux, qui étaient ensuite primés dans l’année de leur construction ou comme ici, a posteriori. Ce résultat est paru dans le journal Excelsior du 28 juillet 1922 avec une photographie du bâtiment et le nom de l’architecte.
Journal Excelsior, 28 juillet 1922,
Prix décerné aux maisons primées à Paris
par le jury du concours de façades

Prix: sur demande

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