La Maison Denière
Télécharger en PDFCréée en 1804, la société est reprise, à partir de 1844, par le fils, Guillaume Denière. Le père et le fils étaient d’importants manufacturiers de bronzes décoratifs de Paris. Leurs ouvrages apparaissent à l’ Exposition Universelle de 1855 à Paris, décrits comme : « pendules, lustres, candélabres, surtouts de table, feux etc, de bronzes des différentes styles et époques ».
Les Denière ont déménagé à plusieurs reprises, allant de la rue de Turenne, en 1812, à la rue de Charlot (de 1860 à 1890), en passant par la rue d’Orléans (de 1820 à 1840). Ils fabriquaient aussi bien des bronzes d’ameublement, candélabres, feux, flambeaux, que des pendules à sujet, des surtouts de table en bronze doré, ou des bronzes « artistiques » sur des modèles anciens (Clodion, Pigalle) ou modernes (Carrier-Belleuse…).
Les livraisons pour le Mobilier de la Couronne sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire sont très importantes : en 1852, pour les Tuileries, plusieurs pendules (Génie des Arts, Liseuse, Chien), des lustres, des candélabres ; en 1854, à nouveau pour les Tuileries, toute une série de pendules (Sapho, Agar et Ismaël, Enfant au pipeau, Liseuse). Deniere reçut également de nombreuses commandes de l’étranger. Les plus spectaculaires sont celles d’un grand surtout en bronze doré pour l’ambassadeur de Russie Kisselef en 1854, et plusieurs ameublements pour le vice-roi d'Egypte, Saïd Pacha. Ses contributions aux Expositions Universelles étaient toujours attendues et remarquées à l’égal de celles de la Maison Barbedienne.