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Style Japonisme / Ref.15268

Ferdinand DUVINAGE (attribué à), Ensemble japonisant composé d'un encrier et d'une paire de bougeoirs, vers 1867-1874

Dimensions
Largeur : 19cm
Hauteur: 16cm
Profondeur : 10cm

Époque et provenance:
France, XIXe siècle

Statut:
Bon état

Cet ensemble japonisant composé d’un encrier et de deux bougeoirs fut exécuté par Ferdinand Duvinage vers 1867-1874.

Fondée à la fin des années 1790 par Alphonse Giroux (1775/76-1848), la maison était spécialisée dans des petits éléments de tabletterie et d’ébénisterie, proposant également à la vente des objets de curiosité, tableaux et gravure. Sous la direction de l’un de ses fils, Alphonse-Gustave (1809-1886), elle se mit à créer de petits meubles. Grâce à Pierre-Ferdinand Duvinage (1813-1876), qui en reprit la direction en 1867, elle prit un nouvel essor et reçut une médaille d’argent et deux médailles de mérite aux Expositions Universelles de 1867 et 1873. En 1874, Duvinage déposa un brevet pour « un genre de marqueterie de mosaïque à cloisonnement métallique pour meubles et objets d’art ». Après son décès, sa veuve reprit la direction de l’affaire et poursuivit la production de la maison jusqu’en 1882 ; celle-ci fut alors reprise par A. Philippe et E. Arnut avant de cesser toute activité en 1885.

Cet ensemble est révélateur de l’influence que les arts extrême-orientaux eurent sur sa production à partir des années 1870. Au centre, l’encrier adopte la forme d’un shachihoko monté par un moine bouddhiste. Il s’agit d’un être à la tête de dragon et au corps de carpe, une créature folklorique japonaise. Le musée Cernuschi, à Paris, conserve un shachihoko articulé tel que celui qui dut inspirer Duvinage. De part et d’autre, les deux bougeoirs sont fixés sur des grues, motif récurrent dans les estampes japonaises. À leurs pieds, une « mosaïque à cloisonnement métallique » exécutée selon une technique inventée par Duvinage, qu’il fit breveter en 1874. L’ensemble est japonisant jusque dans les moindres détails : l’inscription en caractères japonais apposée sous le socle des objets est la même que celle qui se trouve sous les objets extrême-orientaux de l’époque Ming.

L’un des bougeoirs porte la marque d’un détaillant bruxellois, pour lequel Duvinage fabriqua probablement ces objets.

Les grues des bougeoirs font écho à celles qui servent de support à la coupe tripode créée par la veuve de l’artiste, aujourd’hui au musée d’Orsay à Paris.

Prix: sur demande

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