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Style Napoléon III / Ref.13200

Auguste-Louis Marquis (bronzier) pour la Maison GIROUX - Paire de torchères à 9 lumières en bronze doré, argenté et patiné, vers 1855

Dimensions
Largeur 58cm
Hauteur 232cm
Profondeur : 72cm

Époque et provenance:
XIXe siècle.

Statut:
Parfait état.

Cette somptueuse paire de candélabres a été réalisée par Auguste-Louis Marquis (bronzier) pour la maison Giroux vers 1855 en bronze doré, argenté et patiné et placée sur un socle cylindrique en bois noirci reposant sur une base carrée.

Reflet de l’éclectisme de la seconde moitié du XIXe siècle, notre paire de candélabres illustre à la fois l’exubérance du style Napoléon III et le classicisme du style Louis XVI. Le bronzier a représenté ici le thème des enfants au silence, à travers des putti ailés en bronze patiné dont l’un des doigts est posé sur leur lèvres. De leurs mains libres, ils tiennent un carquois en bronze doré où reposent un bouquet de roses, puis de grandes fleurs de lys faisant office de bras de lumière et dont les fleurs sont agrémentées d’une belle argenture. Les putti sont légèrement vêtus d’un drapé retenu par une guirlande de roses en bandoulière, et coiffés d’une couronne de cette même fleur dans leurs cheveux. Quant au socle cylindrique en bois noirci, il est représentatif du style Louis XVI avec son décor en bronze doré de guirlandes de fleurs et la tore de feuilles de laurier sur laquelle il repose.

On retrouve dans un carnet répertoriant des dessins des œuvres réalisées par la maison Giroux, conservé au Musée des Arts Décoratifs de Paris, un dessin reproduisant un de nos candélabres, nous permettant ainsi d’affirmer qu’ils furent commercialisés par la maison créée par Alphonse Giroux à la fin des années 1790.

Ce magasin qui commercialisait à l’origine toutes sortes de fourniture et petits objets tels que peintures et vernis, albums, papier à lettres, éventails, jouets, coffres à ouvrage, tabletterie, porte-feuilles de poche et souvenirs, mais aussi des lithographies, dessins et aquarelles, se développa considérablement dans les premières décennies du XIXe siècle. Tout d’abord, car il comptait parmi sa clientèle des personnalités importantes comme la duchesse du Berry, Louis XVIII ou encore Charles X, puis par l’impulsion des fils d’Alphonse Giroux qui rejoignirent l’entreprise en 1833. Ainsi, Alphonse-Gustave Giroux, fils aîné, eut l’idée de commercialiser des petits meubles. Bien qu’artiste lui-même, il travaillait, à l’instar des marchands merciers du XVIIIe siècle, avec des artistes qui n’avaient pas le droit d’apposer leur signature et exerçait une influence sur le design des objets qu’il vendait et les sélectionnait. Il déménage également le magasin dans le nouveau quartier de l’opéra, à l’angle du 43 boulevard des Capucines et du 24 rue Neuve des Capucines en 1855.
Cette même année, la maison qui avait déjà remportait des médailles pour la qualité de sa production lors de précédents évènements, vend, à l’occasion de l’Exposition Universelle, un bonheur du jour à l’Impératrice Eugénie, aujourd’hui conservé au château de Compiègne. En 1867, la direction du magasin est confiée à Ferdinand Duvinage, Harinkouck et Brune. Peu de choses sont connues sur les deux derniers, qui semblent avoir été associés pour une courte période, puisqu’en 1874, Duvinage est seul à la tête du magasin.

Une paire similaire de moindre taille, ne comportant que 7 branches de lumière et réalisée entièrement en bronze doré est illustrée dans l’ouvrage de Marie-France Dupuy-Bellet, Les bronzes du mobilier national 1800-1870, page 303.
Les sources manuscrites du Mobilier national permettent de nommer leur auteur : Auguste-Louis Marquis, qui les a livré au Garde-Meuble en avril 1855 pour le Palais Royal. Ils sont par la suite envoyés vingt deux ans plus tard au Palais de l’Élysée où leur présence est signalée dans le Salon des Dames en 1894 .
La maison Chaumont et Marquis, fondée en 1731, fabriquait et commercialisait des bronzes, lustres, pendules, candélabres etc. Elle participe aux Expositions Universelles de 1862 et 1867.
Ainsi, comme mentionné plus haut, il semble qu’Alphonse Giroux ait fait appel à Auguste Marquis pour la réalisation d’un modèle de candélabres s’inspirant d’une création originale du bronzier, tout en y imposant ses modifications. Modifications dont on peut se rendre compte en comparant certaines différences formelles entre les deux candélabres. Cette manière de faire appel à des artistes extérieurs n’est pas étrangère au fonctionnement des grandes maisons marchandes d’art de la fin du XIXe siècle, à l’instar de l’Escalier de Cristal qui travaillait avec Gabriel Viardot, Emile Gallé et d’autres, ou encore Édouard Lièvre pour la maison Barbedienne.

Bibliographie :
Marie-France Dupuy-Bellet, Les bronzes du mobilier national, Editions Faton, 2005

Prix: sur demande

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