Style Japonisme / Ref.14968
Alphonse Giroux (dans la manière de), Guéridon au décor de bambou, première moitié du XIXe siècle
Dimensions
Hauteur: 82cm
Diameter: 39cm
Époque et provenance:
France
Ce guéridon au décor de bambou fut exécuté dans l’esprit d’Alphonse Giroux dans la première moitié du xixe siècle.
À la fin des années 1790, Alphonse Giroux (1775/76-1848) établit un magasin de fournitures artistiques et de petits objets au 7, rue Coq-Saint-Honoré, à Paris. Il travaillait en collaboration avec des artistes et exerçait une forte influence sur la conception des objets qu’il vendait. Sa boutique accueillait une clientèle très distinguée, dont les rois Louis XVIII et Charles X firent partie. En 1833, ses fils, André (1801-1879) et Alphonse-Gustave (1809-1886), rejoignirent l’entreprise ; sous l’influence de ce dernier, le magasin commença à créer de petits meubles tels que celui qui nous intéresse. André et Alphonse-Gustave reprirent la direction de l’entreprise en 1838 et s’y maintinrent jusqu’en 1867, lorsqu’elle fut reprise par Ferdinand Duvinage (1813-1876) et deux associés.
Cette petite table repose sur quatre pieds exécutés à l’imitation de tiges de bambou. Chacune des excroissances scandant leur élévation est d’ailleurs soulignée par un élément en bronze doré reprenant lui-même la forme du bambou, telle une mise en abyme. Le guéridon présent trois plateaux. Deux d’entre eux, intermédiaires, sont organisés autour d’un cercle reliant les quatre pieds entre eux et bordé de deux fines tiges de bambou dorées. Le centre est occupé par une entretoise de verre partiellement dépoli, comme entourée de dentelle et parsemée de petites fleurs. Le plateau supérieure présente une ornementation jouant également sur la transparence – et l’absence de transparence –, quoique plus complexe : le centre est marqué par un cercle décoré d’une frise de chapelets ; à l’extérieur, le motif floral des étages inférieurs reprend, lui-même entouré par une délicate frises de fleurs et de feuilles ; une dentelle fait la transition avec le bambou, puis les deux essences de bois qui relient les quatre capuchons en bronze doré couronnant les pieds du meuble. Un fin entrelacs en bronze doré couronne l’ensemble.
Le motif du bambou fut utilisé dans les arts décoratifs dès la fin du xviiie siècle, ce qui explique sa présence à une telle date. Il revint également en vogue à la fin du xixe siècle, rejoignant alors à la fois le goût pour les meubles de style et la vogue du japonisme. Le concepteur de ce meuble donne donc une interprétation particulièrement soignée et délicate de ce motif avec ce guéridon, s’inscrivant dans la lignée de prestigieux ébénistes du xviiie siècle et anticipant la mode des arts extrême-orientaux à venir.
Informations
Prix: sur demande
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