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Le métier de « rocailleur » est mentionné pour la première fois dans les bottins professionnels de Paris en 1845. Une des premières utilisations se trouve au jardin des Buttes Chaumont (1866-1869). La mode se répandit ensuite comme une décoration dans de nombreux jardins publics et privés: rochers ( au bois de Boulogne) , ponts., etc.

Entre 1860-1870 on voit apparaître d'innombrables barrières rustiques en faux-bois, faux arbres complets, jardinières, mobilier. Ce décor de rocailleur peut concerner aussi bien l'architecture que le jardin (terrasses, fabriques,). La période la plus productive, 1870-1910, coïncide avec le développement de la maison pavillonnaire et de la résidence de banlieue. Après 1930, le savoir-faire passe aux mains des amateurs ou « habitants-paysagistes », avec un retour de la couleur.

Il s'agit d'un savoir-faire acquis à la base aussi bien par des jardiniers que par des maçons et souvent appris sur le tas. Il y a une grande importance du travail de la main, valorisé en tant que tel : même l'usage du gant est proscrit : car il enlève de la finesse au travail . Le travail de rocailleur est un intermède entre le monde de l'artisanat, dont ils sont une des dernières manifestations, et le monde de l'ouvrier industriel.

Techniquement, une première structure est créée, parfois moulée suivie après séchage d'une deuxième étape dans la construction par l'élaboration de la forme finale de l'élément. La touche finale est donnée par des ciments beaucoup plus fins et parfois colorés.

  •  photo : Parc des Buttes Chaumont, exemple de l'art rocailleur.
Parc des Buttes Chaumont, exemple de l'art rocailleur.