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Guglielmo PUGI (1850 - 1915), Buste en marbre blanc de Carrare « Le Génie de la danse » d'après la sculpture de Jean-Baptiste CARPEAUX, vers 1900

Ref.12758
Guglielmo PUGI (1850 - 1915), Buste en marbre blanc de Carrare « Le Génie de la danse » d'après la sculpture de Jean-Baptiste CARPEAUX, vers 1900

Notre buste en marbre blanc de Carrare est signé du sculpteur italien Guglielmo Pugi (1850 – 1915) qui le réalisa vers 1900. Il reprend le modèle du groupe sculpté réalisé entre 1863 et 1869 par Jean-Baptiste Carpeaux (1827 - 1875), nommé « La Danse », pour l'Opéra Garnier à Paris. La commande de ce groupe est le fait de Charles Garnier (1825 – 1898), architecte de l'opéra qui porte aujourd'hui son nom. En 1863, il demande à quatre artistes, titulaires du Prix de Rome, de réaliser des groupes sculptés pour orner la façade du bâtiment selon les thèmes suivant : la Danse, la Poésie, la Musique et le Drame lyrique. Jean-Baptiste Carpeaux a été chargé de réaliser celui de la danse. À l'issue des trois ans où il fit des esquisses et des maquettes afin de rendre au mieux l'impression de mouvement, Jean-Baptiste Carpeaux réalisa le groupe sculpté dont l'original se trouve aujourd'hui au Musée d'Orsay et une copie sur la façade de l'opéra. Cette farandole de femmes nues encerclant le génie de la danse bondissant choqua l'opinion public qui jugea le groupe inconvenant en raison du réalisme des nus féminins. C'est seulement la guerre de 1870 et la mort du sculpteur, cinq ans plus tard, qui mirent fin à la polémique. Pour la réalisation de notre buste placé sur un piédouche en marbre Paonazzo mouluré, Guglielmo Pugi choisit de s'inspirer du visage du génie de la danse qu'il reproduit à l'identique. En effet, le visage souriant est légèrement penché vers le bas, et le regard tourné vers la gauche, les cheveux sont hirsutes comme insufflés d'un vent brusque et la position des épaules indique un mouvement des bras vers le ciel. À la différence de Carpeaux, le sculpteur italien habille le génie de la danse d'un drapé qui lui cache la poitrine. Guglielmo Pugi possédait un atelier à Florence où il travaillait la sculpture avec ses deux fils Gino et Fiorenzo. Ses sculptures taillées directement dans l'albâtre ou le marbre de Carrare (blanc ou veiné) ont surtout été réalisées pour l'export vers les Etats-Unis. Plusieurs d'entre elles ont été présentées à l'exposition pan-américaine de 1901 à Buffalo ainsi qu'à l'Exposition Universelle de Saint-Louis en 1904. On lui doit de nombreuses sculptures Art Nouveau mais aussi des portraits notamment conservés au musée historique d'albâtre de Volterra en Italie ou encore le buste du roi Humbert Ier sur la grand-place de Fiesole. À sa mort les deux fils perpétuèrent l'atelier de leur père en changeant le nom «Guglielmo i figli » (et fils) par « Fratelli G. e F. Pugi » (Frères G. et F. Pugi) ainsi que la signature par « Flli Pugi ».

Dimensions
Largeur : 44 cm
Hauteur: 68 cm
Profondeur : 22 cm

Gallé pour l'Escalier de Cristal, Paire de pots couverts ornés d'un chien de Fô sur le couvercle reprenant la forme traditionnelle d'un  brûle-parfum chinois, vers 1870

Ref.13576
Gallé pour l'Escalier de Cristal, Paire de pots couverts ornés d'un chien de Fô sur le couvercle reprenant la forme traditionnelle d'un brûle-parfum chinois, vers 1870

Ce pot couvert en céramique à couverte plombifère et décor sinisant reprend la forme d'un brûle-parfum traditionnel chinois sans en avoir réellement la fonction en raison de l'absence d'ouverture. Il a été réalisé par Charles Gallé (1818 – 1902) ou son fils Emile (1846 – 1904) pour la maison l'Escalier de Cristal dans la deuxième moitié du XIXe siècle et plus précisément dans les années 1870 comme l'atteste la présence d'une étiquette déchirée au dessous d'un brûle parfum similaire (voir galerie de photos) sur laquelle on peut lire les noms de Pannier et Lahoche ainsi que l'adresse du magasin à partir de 1872. Nous pouvons avancer l'idée que ce brûle-parfum ait été réalisé par Gallé puisqu'un modèle comparable, identique dans sa forme mais différent dans son décor, est listé dans le fonds Emile Gallé des archives du Musée d'Orsay et signé de l'artiste. Emile Gallé réalisait des céramiques avec son père Charles Gallé pour la faïencerie Saint-Clément dès 1864 et faisait partie des nombreux artistes ayant réalisé des modèles d'objets pour la maison l'Escalier de Cristal. Il est donc fort probable que son père ait pu le faire aussi. Notre céramique, par son décor, atteste du goût pour les arts chinois et de la manière dont ils ont inspiré la création d'objets d'art européens. En effet, comme pour beaucoup d'artistes et de fabricants d'objets d'art, l'esthétique chinoise - héritage de la mode des chinoiseries du XVIIIe siècle - a marqué une partie de la production de l'Escalier de Cristal. Ainsi, les artistes parisiens ont été incités par la maison à produire des œuvres dans le style chinois en réinterprétant les modèles et en les adaptant au goût européen. De forme enflée, notre brûle-parfum repose sur trois pieds. La panse, quant à elle, est ornée de frises aux motifs d'inspiration chinoise, à la naissance du col on retrouve une frise de ruyi. Le col est orné de trigrammes du Ba gua – concept philosophique fondamental de la Chine ancienne - et flanqué de deux anses recourbées. La prise du couvercle reprend la forme d'un chien de Fô.

Dimensions
Largeur : 55 cm
Hauteur: 66 cm
Profondeur : 36 cm