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Jacques THURET (1669-1738) - Pendule astronomique montée dans une caisse en marqueterie Boulle attribuée à Alfred-Emmanuel BEURDELEY (1847-1919) - Ancienne collection du duc de Mouchy

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Jacques THURET (1669-1738) - Pendule astronomique montée dans une caisse en marqueterie Boulle attribuée à Alfred-Emmanuel BEURDELEY (1847-1919) - Ancienne collection du duc de Mouchy

.noticeclient.container { display:flex; flex-direction:column; gap:50px; width: 100%; } .noticeclient p {font-size:1.19em; font-weight:300; text-align:justify } .noticeclient img { border-radius: 5px; box-shadow: 0px 0px 5px grey; } .noticeclient-section { display: flex; flex-direction: row; gap: 30px } .noticeclient figcaption { text-align: center; } @media screen and (max-width: 640px) { .noticeclient figure { width: none; text-align: center; } .noticeclient img { width: none;} .noticeclient-section { flex-direction: column; } } Cet exceptionnel cartel réunit la maîtrise de deux grandes maisons d’artisans d’art français. En effet, il présente un remarquable travail du bronze et une ornementation reprenant la marqueterie Boulle que l’on peut attribuer au grand ébéniste parisien de la seconde moitié du XIXe siècle, héritier d’un savoir-faire familial, Alfred-Emmanuel Beurdeley (1847-1919). Ce cartel sert d’encadrement, à un singulier mécanisme datant de l’extrême fin du XVIIe siècle, signé à l’arrière et sous le cadran principal, du nom de l’horloger de Louis XIV, Thuret. Provenant des collections du duc de Mouchy, on peut supposer que le mécanisme était à l’origine placé dans une pendule Boulle ayant très certainement subi des détériorations. Ainsi, son illustre propriétaire a pu faire appel à l’un des grands noms de l’ébénisterie de son temps et spécialiste en l’imitation de mobilier ancien pour redonner à son exceptionnel mécanisme de pendule un lustre digne de celui qu’elle possédait à l’origine. Photographie du château de Mouchy Photographie du Grand Salon au Château de Mouchy où on peut apercevoir notre cartel Le mécanisme de notre pendule astronomique présente trois cadrans dont un principal et plus important en taille, indiquant les heures par des cartouches en émail. Tout autour de celui-ci on peut également y lire les mois de l’année ainsi que le nombre de jours qu’ils comportent, à l’instar de «Juin.30 », « Juillet.31 » ou encore « Aoust.31 ». Deux plus petits cadrans, positionnés l’un à côté de l’autre en dessous du principal, indique les jours du mois ainsi que la révolution lunaire sur un fond émaillé bleu nuit orné de petites étoiles dorées. Cet impressionnant mécanisme, fruit d’un savoir-faire horloger certain, est encadré par un somptueux décor de style Louis XIV. Encadrant des motifs d’arabesques en laiton reprenant la fameuse marqueterie Boulle de la fin du XVIIe siècle, un riche décor en bronze à la ciselure et dorure extraordinaires, prend place. Les quatre pied-griffes sur lesquels le cartel repose, remonte sur ses côtés par de riches volutes habitées de feuilles d’acanthe, jusqu’à rejoindre son sommet où trône, triomphant, Mars enfant, au visage déterminé. Il se tient casqué, autour des drapeaux, carquois emplis de flèches, devant une jungle de feuilles d’acanthes retombant sur des petits dauphins dans chacun des angles. Le cartel repose sur une base polylobée reprenant le même décor de marqueterie et souligné d’une frise en bronze doré. La famille Beurdeley constitue l'une des plus importantes dynasties de fabricants de meubles du XIXe siècle et s'étend sur trois générations. Alfred Emmanuel Louis Beurdeley (1847-1919) était le fils de Louis-Auguste-Alfred (1808 – 1882), ainsi que son collaborateur puis son successeur à partir de 1875. Il conserva le magasin au coin de la rue Louis-le-Grand et du boulevard des Italiens, le fameux Pavillon de Hanovre et avait ses ateliers 20 et 24 rue Dautancourt. Il se spécialisa dans la fabrication de meubles de luxe copiés sur des modèles anciens issus du Mobilier National et réalisa quelques meubles originaux. Il participa à l'Exposition Universelle de 1878 où il reçut une médaille d'or et, d'après le rapport : « Il maintient la haute renommée de la maison fondée par son père. Il a su lui donner un nouvel éclat par son esprit d'initiative, son goût éclairé... ». Il est par la suite, fait Chevalier de la Légion d'honneur grâce à sa participation à celle d'Amsterdam en 1883. Il exerça jusqu'en 1895 environ, puis liquida son entreprise et vendit ses collections constituées de plus de 2000 pièces. Jacques Thuret (1669-1738), suivant les traces de son illustre père Isaac Thuret (v. 1630-1706) devient un des meilleurs horlogers en activité sous Louis XIV et la Régence. Il hérite de la charge d'Horloger du Roi en 1694, autrefois attribuée à son père et fut lui aussi logé aux Galeries du Louvre à la même époque que Boulle avec lequel il collabore, ainsi qu'avec le grand ornemaniste Gilles-Marie Oppenord. Ces œuvres qu'ils réalisent de concert sont aujourd'hui considérés comme de véritables chefs-d’œuvre en la matière et sont conservés dans les musées, tels la Wallace Collection de Londres ou le Musée des Arts et Métiers de Paris. C’est, par ailleurs, sous l'impulsion du génie d'André-Charles Boulle que le décor marqueté de filets de cuivre sur fond d'écaille va progressivement apparaître sur les caisses des pendules à partir des années 1690, donnant à cet objet une grande préciosité que seuls les grands dignitaires pouvaient s'offrir. Alfred-Emmanuel Beurdeley, adepte de la reproduction du mobilier de l’Ancien Régime et au fait de la collaboration entre les deux grands noms du XVIIe siècle, créé ainsi autour du mécanisme, un décor rendant hommage au faste du goût Louis XIV, montrant toute sa dextérité.

Dimensions
Largeur : 74 cm
Hauteur: 100 cm
Profondeur : 26 cm

Gabriel VIARDOT, meuble d’appui japonisant au bouquet, 1888

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Gabriel VIARDOT, meuble d’appui japonisant au bouquet, 1888

Ce meuble d’appui et présentoir fut exécuté par Gabriel Viardot en 1888, à l’apogée de sa carrière. Sculpteur sur bois de talent, Gabriel Viardot ouvrit en 1853 une fabrique et un magasin de meubles à Paris. Dans les années 1870, il décida de se consacrer au « mobilier genre chinois-japonais ». Il obtint une médaille d’argent à l’Exposition Universelle de Paris en 1878, puis la médaille d’or à l’Exposition internationale d’Anvers en 1884, et aux Expositions universelles de Paris de 1889 et de 1900. Ce meuble, quoique adapté aux usages européens, s’inscrit dans la production sino-japonisante de Viardot. Son socle est ajouré de volutes géométrisées formant un cœur au centre. La porte est décorée d’un panneau japonais exceptionnel de l’époque Meiji (1868-1912). Il est orné d’une nature morte alliant bas-relief et incrustations de nacre. Cette représentation est caractéristique de l’art japonais de cette époque. Il comporte de nombreuses similitudes stylistiques et de technique avec cet autre panneau de l’ère Meiji. L’un des petits côtés est orné d’un bambou en fleur accompagné d’une inscription faite de caractères choisis pour leur aspect esthétique, probablement tirée d’estampes japonaises. L’autre est sculpté de branches de gui. Le couronnement du meuble s’inspire de l’architecture extrême-orientale et est orné d’un lion rugissant. La signature de Viardot se trouve sur le côté droit du meuble, en partie basse. L’estampille et la date, rarement indiquée, ce qui est révélateur de la valeur de ce meuble, se trouvent sur son côté gauche. Gabriel Viardot créa un petit cabinet japonisant connu par un dessin ancien, dont la partie haute, plus spécialement le couronnement, est très proche de celle de ce meuble d’appui.

Dimensions
Largeur : 85 cm
Hauteur: 132 cm
Profondeur : 54 cm

Console en marbre du Languedoc et pieds en pierre

Dimensions
Largeur : 258 cm
Hauteur: 90 cm
Profondeur : 46 cm
Hauteur intérieure : 85 cm

Carlo BUGATTI, Paire d’appliques de consoles murales de style mauresque, vers 1888

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Carlo BUGATTI, Paire d’appliques de consoles murales de style mauresque, vers 1888

Cette fausse paire de consoles murales est tout à fait caractéristique de l’art de Carlo Bugatti, qui la conçut vers 1888. Carlo Bugatti (1856-1940) suivit sa formation à l’Académie Brera à Milan puis à l’École des Beaux-Arts de Paris, et se tourna vers le mobilier. Il exposa ses œuvres à l’exposition italienne d’Earl’s Court en 1888, à l’ Exposition Universelle de 1900 à Paris, à l’occasion de laquelle il fut récompensé d’une médaille d’argent, et à Turin en 1904, où il reçut un diplôme d’honneur. Puis il s’installa en France et décida de s’intéresser à l’argenterie. Ces appliques s’inscrivent à la perfection dans son style unique. La géométrisation est perceptible dans l’usage du cercle, forme récurrente dans son œuvre. Bosselé et ajouré, il retient une petite console à plateau carré en bois de cèdre à décor de triangles et de baguettes d’os inspirées de l’art islamique. Celle-ci est montée sur un pied reposant sur un dé orné de rosaces géométrisées. Y est suspendue une petite coupole retenant trois chaînes, auxquelles est accrochée une coupe en cuivre ajourée. Les deux appliques présentent de légères variations de décor entre elles. Ce modèle fut présenté à l’Italian Exhibition de Londres en 1888, à l’occasion de laquelle Carlo Bugatti fut récompensé d’un diplôme honorifique. À cette occasion, une page de ses œuvres fut publié dans le journal The Queen, The Lady’s newspaper & Court Chronicle, à la date du 7 juillet 1888. L’ensemble est désigné par le terme « quaint », c’est-à-dire « pittoresque », traduisant bien la multitude des sources d’inspiration de l’artiste, qui puisait en premier lieu dans les œuvres mauresques, mais également dans les styles d’autres époques et nations. Le musée d’Orsay possède une photographie de ce même modèle, qui fut publiée entre 1888 et 1898, probablement destinée à en faire la commercialisation. Enfin, le Kunstgewerbemuseum de Berlin abrite une autre version de cette applique. Cette paire d’appliques présente donc un condensé du vocabulaire décoratif cher à Carlo Bugatti, un témoin à la fois de sa créativité et de l’importance des sources d’inspiration mauresques pour lui, quoiqu’il cultive un particularisme très fort dans toute son œuvre.

Dimensions
Largeur : 50 cm
Hauteur: 104 cm