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Ma sélection (3 Objets)


Beau lustre ancien de style Art Nouveau en bronze doré et verre moulé aux corps alanguis et aux neuf bras de lumière

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Beau lustre ancien de style Art Nouveau en bronze doré et verre moulé aux corps alanguis et aux neuf bras de lumière

Ce lustre en bronze doré a été réalisé à la fin du XIXème siècle. Conformément à l’esthétique Art Nouveau, courbes et fleurs constituent le décor de cet objet très travaillé. Deux femmes et un homme, entourés de feuillages et de fleurs, sont représentés dans cette imposante pièce de bronze. Leur corps est alangui parmi des volutes végétales, des courbes indéfinies et des drapés ondoyants. La poitrine des femmes à la chevelure répandue est découverte tandis qu’apparaît le torse fin et juvénile de l’homme. De leur nudité, de leur pose langoureuse, de la quiétude qui se lit sur leur visage aux paupières closes émanent une certaine sensualité. Réinterprétation moderne des Trois Grâces ou simple représentation de la nature personnifiée, ce lustre comporte les motifs typiques de l’Art Nouveau. Le répertoire floral de l’Art Nouveau trouve d’abord ses origines dans l’art japonais que les occidentaux découvrent lors de l’Exposition Universelle de 1867 et qui leur apporte une nouvelle ligne, plus abstraite, et des motifs nouveaux, notamment cette obsession pour la nature. Associé à une forme de mystère très fin de siècle et au goût pour les métamorphoses, le thème de la femme-fleur sera un des plus prisés chez les artistes de la période, comme l’illustre ce luminaire dont les trois corps semblent se confondre avec la végétation. Plus encore, le lustre lui-même semble s’être métamorphosé en végétal, comme souvent dans le style Art Nouveau. La nature, qui peut être un décor ou un motif posé, donne parfois la forme même de l’objet conçu. Ici, la structure classique du lustre est dans une certaine mesure conservée, mais de manière « déformée » : la nature a comme repris ses droits. Ainsi, les bras du luminaire constituent des branches végétales au bout desquelles pendent des caches en verre rose pâle en forme de tulipes, certaines épanouies, d’autres encore closes. Ce dieu et ces déesses de la flore habillent ainsi le pourtour du lustre, qui se termine au niveau de la partie inférieure par un rideau perlé de verre d’une grande préciosité, qu’illumine une ampoule de la sorte cachée. Ce lustre, où flore et hommes se confondent, est caractéristique de l’esthétique Art Nouveau. Les multiples arabesques et ondulations qui l’animent confèrent à l’ensemble une impression de mouvement que vient rehausser la présence de la lumière et de ses reflets sur le verre. Cette mouvance est une récurrence de l’Art Nouveau et de son ornementation organique, et la danseuse Loïe Fuller ira jusqu’à inverser les rôles en donnant elle-même corps à une fleur.

Dimensions
Largeur : 67 cm
Hauteur: 105 cm
Profondeur : 67 cm

Victor GEOFFROY-DECHAUME (modèle de) et Auguste-Maximilien DELAFONTAINE (bronzier) - Garniture « Persane » en bronze doré et argenté

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Victor GEOFFROY-DECHAUME (modèle de) et Auguste-Maximilien DELAFONTAINE (bronzier) - Garniture « Persane » en bronze doré et argenté

Bronze doré, bronze argenté, marbre blanc Signature « GEOFFROY-DECHAUME » sur l’horloge Dimensions de l’horloge : H : 45 cm / L : 31 cm / P : 21 cm Dimensions des candélabres : H : 28 cm / L : 13 cm / P : 9 cm Cette garniture de cheminée de style « persan » se compose d’une pendule et d’une paire de candélabres à deux lumières réalisés en bronze argenté, bronze doré et marbre blanc. Le modèle fut créé par Adolphe Victor Geoffroy-Dechaume puis réalisé par le sculpteur Charles-François-Édouard Elmerich et exécuté par le bronzier Auguste-Maximilien Delafontaine. Le cadran sphérique de la pendule, orné de chiffres arabes émaillés, est flanqué de deux dragons dont les queues se déploient au-dessus de la pièce en rinceaux habités d’oiseaux fantastiques et terminés par une tête de taureau. La base en forme de losange, ornée de chimères, repose, grâce à quatre pieds fins, sur une terrasse polylobée en marbre blanc, cerclée par une monture de bronze doré, à quatre pieds ajourés. Les deux candélabres sont finement ouvragés : le corps de chaque élément est ajouré, ciselé et orné d’un décor de rinceaux et volutes. Auguste-Maximilien Delafontaine (1813-1892), bronzier qui avait succédé à son père en 1840, fit régulièrement appel à Geoffroy-Dechaume à partir de 1847. Ensemble, ils réalisent des coffrets, des vases, des pendules et des luminaires orientalisants. Les comptes de Geoffroy-Dechaume révèlent qu’il livre, en 1851-1852, le dessin d’une pendule dite « persane » au bronzier Delafontaine. L’exécution en est confiée au sculpteur Elmerich. Ce dessin est toujours conservé dans les archives Geoffroy-Dechaume (aujourd’hui collection de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine). Un cliché ancien de la garniture « persane » réalisé par Charles Marville nous apprend que celle-ci comprenait non seulement une pendule et deux candélabres mais aussi deux coupes. Un exemplaire de la pendule aurait figuré à l’Exposition Universelle de 1855 à Paris sur le stand du bronzier Delafontaine. Ce dernier, récompensé par une médaille de 1ère classe, y montrait des candélabres, coupes, coffrets, porte-cigares, flambeaux, dont les modèles étaient dus à Geoffroy-Dechaume. Victor Geoffroy-Dechaume, orfèvre et sculpteur : Cette garniture est un témoignage du goût persan, combinant des références aux arts islamiques et médiévaux, qui se développe dès la fin des années 1840 dans tous les domaines des arts décoratifs et plus particulièrement dans l’œuvre de Victor Geoffroy-Dechaume, prolifique créateur de modèles d’orfèvrerie civile et religieuse. Il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1831 où il est l’élève de David d'Angers et de James Pradier. Son goût le porte tout d’abord à se consacrer aux objets d’art et en particulier aux modelages destinés à l’orfèvrerie jusqu’en 1848, date à laquelle il découvre la sculpture médiévale. En 1844, il donne à l’orfèvre François-Désiré Froment-Meurice le modèle de la Coupe des Vendanges dont le premier exemplaire est conservé au Musée du Louvre à Paris. En 1847, il participe à la conception de la toilette exécutée par Froment-Meurice pour la duchesse de Parme, aujourd’hui conservée au Musée d’Orsay à Paris. Cette garniture persane, dont il fournit le dessin vers 1851-1852, est donc réalisée dans la droite ligne de ces œuvres majeures qui marquent la première partie de sa carrière. C’est le moment où il s’adonne à l’orfèvrerie en fournissant des modèles à un grand nombre d’éditeurs et de fondeurs de l’époque, comme pour cette garniture dont le modèle est commandé par le bronzier Delafontaine. Vers 1850, il se tourne vers l’étude de la statuaire monumentale et plus précisément l’art statuaire médiéval. Il devient l’un des principaux collaborateurs de Viollet-le-Duc et c’est ainsi qu’il participe aux grands chantiers de restauration de son temps tels la cathédrale de Chartres, Notre-Dame de Paris ou la Sainte-Chapelle. Artiste multiple fécond, il fut à la fois restaurateur d’édifices religieux, sculpteur monumental, auteur de statues commémoratives, orfèvre des princes et mouleur à l’activité prolifique. En 1885, Victor Geoffroy-Dechaume est nommé directeur du musée de Sculpture comparée (actuel musée des monuments français). Bibliographie : Catalogue de l’exposition De plâtre et d’or. Geoffroy-Dechaume sculpteur romantique de Viollet-le-Duc. Musée d’art et d’Histoire Louis Senlecq, L’Isle-Adam, 1998.

Dimensions
Largeur : 31 cm
Hauteur: 45 cm
Profondeur : 21 cm

Édouard LIÈVRE (Auteur du modèle, 1829 – 1886), Paul SORMANI (ébéniste, 1817 – 1874 ou 1875) Buffet d’apparat néo-Renaissance

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Édouard LIÈVRE (Auteur du modèle, 1829 – 1886), Paul SORMANI (ébéniste, 1817 – 1874 ou 1875) Buffet d’apparat néo-Renaissance

Description Conçu par Édouard Lièvre, ce buffet et cette desserte représentent un chef-d'œuvre du style néo-Renaissance. Leur redécouverte constitue un événement majeur dans le domaine du mobilier d’art. La signature « EL » sur les bronzes et la plaque « Paul Sormani » témoignent d’une collaboration étroite entre ces deux artistes. Caractéristiques stylistiques Le design s'inspire directement de la Renaissance française, avec des éléments tels que : Arcatures en plein cintre Colonnettes corinthiennes en partie haute Colonnettes d’ordre dorique en partie basse Profils en médaillon d’hommes et de femmes Plaques d’émail inspirées de la Fontaine des Innocents (1548, Paris, par Jean Goujon) Une œuvre d'Édouard Lièvre Édouard Lièvre s’inspire des grands styles décoratifs du XVIe siècle tout en proposant une nouvelle ornementation équilibrée. Il a d'abord travaillé comme dessinateur industriel avant de s’imposer dans la création de meubles d’art. Son travail, influencé par la collection Sauvageot du Louvre, s'inscrit dans la continuité des styles français classiques. Collaboration avec Paul Sormani Paul Sormani, célèbre ébéniste actif dès 1857, a signé ce meuble à son atelier du 10, rue Charlot à Paris. Après son décès en 1875, son entreprise a été reprise par sa veuve et son fils. Un meuble exceptionnel Ce buffet et sa desserte sont des exemples rares du talent de Lièvre, qui associait ornementation Renaissance et techniques de fabrication modernes. Ils témoignent de son rôle dans la réinterprétation des styles anciens à travers des collaborations avec des ébénistes prestigieux.

Dimensions
Largeur : 230 cm
Hauteur: 262 cm
Profondeur : 66 cm