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Christophe FRATIN (1801-1864) rare pendule à l'éléphant d'Asie, en bronze doré et patiné

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Christophe FRATIN (1801-1864) rare pendule à l'éléphant d'Asie, en bronze doré et patiné

France, vers 1870 Bronze doré et patiné, socle en marbre moderne. Signé « Fratin » sur la terrasse Cette belle pendule à l’éléphant fut réalisée au XIXe siècle par le sculpteur animalier Christophe Fratin. Dès le règne de Louis XV, les pendules représentant des animaux connaissent un grand succès. Avec le développement du goût pour l’Orient, les animaux exotiques fascinent et deviennent des sujets privilégiés pour les sculpteurs. Dès le XVIIIe siècle, la pendule à l’éléphant est un modèle particulièrement en vogue. Symbole de noblesse, de sagesse et de puissance, cet animal, découvert par les Européens lors des conquêtes d’Alexandre le Grand, est souvent représenté par les occidentaux portant quelque élément monumental sur son dos. Cette image provient sans doute de la tradition orientale des howdahs, nom indien des pavillons installés sur le dos des éléphants afin d’abriter les voyageurs. Sur notre pendule, le pachyderme supporte un lourd tambour ornés de fleurs exotiques renfermant le mécanisme de la pendule. Un personnage chinois conduit l’éléphant, une main posée sur la tête de l’animal, l’autre tenant un bâton. Un autre personnage, féminin celui-ci, est assis en tailleur à l’arrière du tambour, adossé à ce dernier. La surélévation du cadran sur des supports couverts d’étoffes ainsi que la tige qui le surmonte apportent de la verticalité à la composition, évoquant la monumentalité de ces animaux que l’imaginaire occidental s’est souvent plu à représenter. Parmi les nombreuses représentations de ce type, il convient de citer le projet napoléonien de l’Éléphant de la Bastille, fontaine parisienne qui ne vit finalement jamais le jour mais dont un modèle en plâtre à l'échelle 1, élevé en 1814 près du chantier puis détruit en 1846, fut notamment cité par Victor Hugo dans une scène des Misérables mettant en scène le jeune Gavroche. Cette fontaine monumentale, dont la réalisation avait été confiée à l’architecte Alavoine, devait être surmontée de la statue colossale d'un éléphant portant un howdah en forme de tour. Tout le talent de sculpteur animalier de Fratin est perceptible dans sa représentation de cet éléphant dont le rendu de l’épiderme est précis et réaliste. Les plis de la trompe et des oreilles, les articulations de ses imposantes pattes ainsi que le regard de l’animal sont particulièrement convaincants. Les étoffes qui le recouvrent sont l’occasion, pour l’artiste, de démontrer toute sa dextérité et sa maîtrise ; le soin apporté au traitement de la terrasse est également à souligner. Après la révolution de 1848, le ralentissement du marché de l’art contraint Fratin à se tourner vers les ventes aux enchères pour disperser ses œuvres, le plus souvent avec les droits d'édition, procédé extrêmement rare pour les sculpteurs du XIXe siècle. Dans le catalogue de l’une de ces ventes (celle d’avril 1850), il est fait mention d’un « Éléphant, promenade en palanquin », ce qui nous permet de dater notre modèle d’avant 1850.

Dimensions
Largeur : 34 cm
Hauteur: 43 cm
Profondeur : 13 cm

Antonio CANOVA (sculpteur), INGÉ et SOYER (attribué à), Pendule « Hercule et Lichas », vers 1840

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Antonio CANOVA (sculpteur), INGÉ et SOYER (attribué à), Pendule « Hercule et Lichas », vers 1840

Antonio Canova (d’après), Ingé et Soyer (attribué à), Pendule Hercule et Lichas, vers 1840 Cette pendule exécutée vers 1840 est attribuée aux fondeurs Ingé et Soyer . La sculpture fut exécutée d’après Hercule et Lichas (1795-1815), un marbre d’Antonio Canova (1757-1822) conservé à la galerie nationale d’Art moderne et contemporain de Rome. Ingé et Soyer s’associèrent à partir de 1831. Ils participèrent notamment à l’Exposition des produits de l’industrie de 1834, où ils exposèrent entre autres « le groupe de l’Hercule de Canova » (baron Charles Dupin, Rapport du jury central sur les produits de l’industrie française exposés en 1834, Paris, 1836, t. 3, p.140) que nous retrouvons sur notre pendule. Lors de l’exposition, ils obtinrent une médaille d’argent pour « l’ensemble de [leur] production remarquable par la perfection de la fonte au sable et le travail de la ciselure » (Catherine Chevillot et Laure de Margerie [dir.], La Sculpture au xixe siècle. Mélanges pour Anne Pingeot, 2008, Éditions Nicolas Chaudun). Le sujet de la sculpture est tiré du chapitre IX des Métamorphoses d’Ovide. Lichas avait été chargé par Déjanire de remettre la tunique de Nessus à son mari. Toutefois, quand Hercule sentit son corps se consumer, pensant à une trahison de sa part, il l’attrapa par le pied et le précipita dans la mer Eubée. La présence des rochers au pied de la pendule rappelle que, selon Ovide, Lichas se métamorphosa alors en rocher. Le serpent entourant le cadran s’inscrit dans le thème herculéen, faisant écho au premier exploit d’Hercule, qui étouffa les serpents placés dans son berceau par la déesse Héra. Le modèle de la sculpture en marbre de Canova, réalisé en 1795, connut une grande postérité en France. Le sculpteur l’avait en effet envoyé à Quatremère de Quincy, l’un des grands défenseurs de son art en France, qui participa probablement à la diffusion de ce modèle. Aussi fut-il fondu par Ingé et Soyer , qui en reprirent également le modèle pour notre pendule. Ce rocher, ainsi que le cadrant, furent repris à l’identique pour une autre de leurs pendules, appelée « L’Archange saint Michel, vainqueur de Satan, annonce le règne de Dieu », conservée au musée du Louvre. Celle-ci est couronnée d’une sculpture de Jehan Du Seigneur. Elle fut signée par Duseigneur et par les fondeurs Ingé et Soyer , ultime indice nous permettant de rattacher notre pendule à leur œuvre.

Dimensions
Largeur : 43 cm
Hauteur: 62 cm
Profondeur : 23 cm