Ref.18521
Albert-Ernest Carrier de Belleuse dit « CARRIER-BELLEUSE » (1824 - 1887) (d'après), Buste de jeune fille en biscuit

Cette sculpture a été réalisé en biscuit de porcelaine au XIXeme siècle. L’œuvre représente le buste d'une jeune femme voilée, portant un vêtement proche du Style Néo-Renaissance. Cette imagerie correspond au style Troubadour, très en vogue à l'époque. C'est au célèbre sculpteur Carrier-Belleuse que l'on doit le modèle de cette œuvre. Cette sculpture porte ainsi une marque "Carrier Belleuse" au dos. Cet artiste majeur de sa génération participa à la construction de l'Opéra Garnier, pour les "torchères au tambourin", situées au bas de l'escalier central. Il a également formé un grand nombre d'artistes de la future génération, tel que Auguste Rodin.

Ref.11695
Lustre ancien de style Régence aux roseaux et coquillages

Ce beau lustre ancien en bronze doré, de style Régence, a été réalisé au XIXe siècle. Il présente trois bras de lumières en roseaux stylisés, aux tulipes en verre moulé satiné et brillant en forme de coquillage. Une importante coquille en verre moulé repose au centre du lustre.

Ref.14593
Paul MAZAROZ - Mur de boiseries de style Napoléon III de forme semi-circulaire

Rare boiserie connue de Mazaroz, le mur s’articule autour de la cheminée centrale surmontée d’un miroir présenté dans un cadre architectural très orné. Le style décoratif employé, se démarquant par son éclectisme, est caractéristique des ouvrages fastueux du Second Empire. La boiserie porte une signature de Mazaroz. L’année est inscrite de chaque côté de la cheminée : « Anno 1877 ». Le personnage de Mazaroz se distingue par son caractère atypique. Originaire de Lons-le-Saunier et ami du célèbre peintre Gustave Courbet, Paul Mazaroz est un personnage aux multiples facettes. En plus d'être un mécène et un sculpteur, il est également l'auteur d'essais sociologiques et économiques. Après avoir intégré l'atelier de Riballier à Paris, il devient son associé en épousant sa fille en 1853. Cette collaboration va conduire la fabrique Riballier-Mazaroz vers la modernité. En effet, Mazaroz découvre l'utilisation de machines dans l'ébénisterie lors de l'Exposition Universelle de 1851, une technique pratiquée par les Anglais. Il est le premier à l'adopter en France et se considère comme un "artiste industriel". Son désir de s'adapter aux progrès de son époque l'a conduit à publier un recueil photographique de ses créations plutôt qu'un simple catalogue de gravures. Fournisseur de Napoléon III, son entreprise est devenue l'une des plus prospères industries du Second Empire et de la IIIe République.