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PERRET & VIBERT (attribué à) - Vestiaire d'entrée japonisant

Cet important vestiaire porte manteaux, en sycomore sculpté, a été réalisé au XIXe siècle et sa réalisation est attribuée au magasin parisien Perret et Vibert. Surmonté d'un imposant dragon, il présente de très nombreuses patères et une tablette sculptée destinée à accueillir des parapluies. L'asymétrie du meuble, le décor ajouré et le dragon sont tout à fait caractéristiques du mobilier dit "japonisant" réalisé à la fin du XIXè siècle, notamment par la maison des Bambous de Perret et Vibert.

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Ancienne porte d’entrée en fer forgé d’un hôtel particulier d’époque Napoléon III

Cette ancienne porte d’entrée a été réalisée dans la seconde moitié du XIXe siècle en fer forgé. Elle se compose d’un linteau et d’un porte à un vantail. Elle présente un décor ajouré en tôle de fer repoussée de style Régence composé de rinceaux en partie habités de feuilles d’acanthe. Les encadrements étaient à l’origine vitrés mais les verres sont accidentés et manquant.

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Jules LARCHER - Nymphes à la fontaine, huile sur toile

Ce tableau de format cintré représente deux nymphes nues dans un paysage de campagne. La première est occupée à remplir un vase de terre cuite à la fontaine ; courbée pour maintenir l’urne sous le filet d’eau, elle appuie sa jambe et son bras gauches repliés sur les rochers qui bordent la source. La seconde, assise sur le sol dans une posture alanguie qui met en exergue sa nudité, s’appuie à l’arbre qui se trouve derrière elle, et pose négligemment la main gauche sur son propre vase. Les lèvres étirées en un léger sourire qui laisse entrevoir ses dents, elle garde les yeux baissés. Les carnations claires sont baignées d’une lumière douce, et se détachent de l’arrière-plan plus sombre, les feuillages d’un vert profond formant une voûte en berceau au-dessus des nymphes. Les nymphes sont des divinités féminines en lien avec le monde de la nature, en particulier dans les domaines sylvestre et aquatique. Elles sont également liées à l’imaginaire érotique, en tant que figures féminines séductrices. Toutefois, puisqu’elles appartiennent au monde de la mythologie, leur représentation est souvent un prétexte à la représentation du nu féminin en peinture. Ici, les figures adoptent deux positions différentes, qui évoquent l’exercice de l’« académie », c’est-à-dire de la représentation du corps nu. Les figures féminines sont idéalisées par l’artiste, qui représente un canon de beauté plutôt que des visages et des formes individualisés. Le paysage lui-même, dans sa vigueur estivale, est un cadre champêtre inventé pour former un écrin de verdure autour des personnages. Jules Larcher (1849-1920) est originaire de Lorraine. Après avoir appris les rudiments de son art à l’école municipale de dessin de Nancy, il se rend à Paris, où il étudie la peinture auprès de Léon Bonnat (1833-1922). Il expose régulièrement au Salon, la grande exposition parisienne de peinture au xixe siècle. On lui doit notamment l’huile sur toile Daphnis et Chloé (1849, Nancy, musée des Beaux-arts). Cette toile, qu’il expose au Salon de 1883, est acquise par l’État pour le musée de Nancy, où il se est toujours conservé. Par son iconographie et son style, elle est proche de ses Nymphes : les deux personnages, deux jeunes gens nus, s’inscrivent dans un paysage de sous-bois. La figure de Chloé est proche, par sa position, de celle de la nymphe remplissant son vase à la fontaine. De la même manière que pour les Nymphes, les carnations claires se détachent sur l’ombre du bois. En 1886, il est nommé conservateur du musée de Peinture et de sculpture et directeur de l’École des Beaux-Arts de Nancy, à laquelle il donne un nouvel essor. En 1894, il épouse Maria Roy, peintre de fleurs qui fut son élève à Nancy. Comme l’indique une étiquette d’époque collée au revers du cadre, qui donne également le nom de l’artiste et le titre de l’œuvre (« M. Jules Larcher / appartient à Mme J. Larcher / Nymphes à la / Fontaine (Huile) »), le tableau aurait appartenu à la femme de l’artiste.

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Trumeau doré de style Régence décoré d'une coquille de cuir découpé

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Cheminée de style Louis XVI à colonnes détachées en marbres Turquin et Rose du Portugal

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Cheminée de style Louis XVI aux pieds en pilastre sculptée en marbre de Carrare veiné

Cette cheminée propose un mélange de motifs de la Grèce antique avec la végétation, une association typique du style Louis XVI. Sur le bandeau de la cheminée se trouvent deux frises distinctes, l’une faite de feuilles et l’autre de perles, des motifs récurrents sous Louis XVI. Sur la partie console des pieds est sculptée une fleur en relief. Elle est composée d’un bouton central et de feuilles tournant autour de ce bouton. Le reste du pied représente des pilastres sculptés dans lesquels des fleurs de champs s’intercalent. Sur le haut des pieds, des guirlandes de feuilles de laurier contournent le pilastre ajoutant de la dimension aux pieds. Le marbre de Carrare permet également d’ajouter de la dimension à la cheminée grâce à ses veines grises se démarquant du fond blanc. Cette cheminée s’accompagne de son intérieur en fonte d’origine dans lequel nous retrouvons des motifs géométriques et végétaux répondant au style Louis XVI.