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(4 Objets)

Ma sélection (4 Objets)


Serrure d'époque XVIIIème

Dimensions
Largeur : 49 cm
Hauteur: 21 cm
Profondeur : 16 cm

Delphin MASSIER (1836-1907) - Importante jardinière Orientaliste en faïence

Ref.10838
Delphin MASSIER (1836-1907) - Importante jardinière Orientaliste en faïence

Cette importante jardinière en faïence orientaliste a été réalisée vers 1880 dans les ateliers de Delphin Massier, de la famille Massier, dynastie de céramistes installée depuis le XVIIème siècle à Vallauris. Elle se compose d’un grand vase de faïence reposant sur une base à quatre colonnes ornée de muquarnas, et revêtue d’une ornementation abstraite et florale de style orientalisant. Les tons de camaïeux de bleus sont caractéristiques tant de la production des Massier que de l’ Orientalisme du XIXème siècle, notamment dans le domaine de la céramique. La tradition familiale de la poterie commence avec Pierre Massier (1707-1748) puis avec Jacques Massier (1806-1871) qui donne à l’atelier un nouveau souffle. En effet, au départ simple fabrique à vocation artisanale et utilitaire, leur atelier se démarque vite de la production locale pour innover dans une production artistique qui fera la fortune de la famille Massier. Ils introduisent ainsi à Vallauris une céramique d’art, notamment grâce à l’arrivée du potier italien Gondolfi Gaetano en 1859 qui initie Delphin (1836-1907) et son frère Clément (1844-1917) à de nombreuses pratiques comme les moules en plâtre et surtout les techniques de décor en faïence émaillée. La gloire de la famille Massier atteindra son apogée au tournant du siècle avec Delphin et Clément ainsi que leur cousin Jérôme fils (1830-1916), fils de Jérôme (1820-1909). C’est de cette époque que date notre jardinière. A la fois céramistes d’art et entrepreneurs, les Massier se sont aussi faits connaître auprès de leurs contemporains grâce à leurs catalogues de vente très renseignés et élaborés qui nous permettent aujourd’hui d’apprécier la diversité de leurs productions mais aussi de remonter la trace de leurs modèles. La famille de céramistes a fondé sa réputation tant grâce à sa capacité d’innovation – ils seront à l’origine de plusieurs technique en matière de céramique – qu’à son désir de capter les grands courants de leur époques. Les Massier, qui ont joué un rôle certain dans le renouveau des arts décoratifs, sont en effet très représentatifs de la richesse caractéristique du XIXème siècle. Ainsi, si leurs premières réalisations sont marquées par leur historicisme et leur éclectisme, Jérôme et Delphin se consacreront plus tard à une production de style Art Nouveau. Notre jardinière, quant à elle, est fortement empreinte de l’ Orientalisme qui est sûrement l’un des plus grands mouvement artistiques du XIXème siècle et auquel nos céramistes s’adonneront à de nombreuses reprises, comme on peut le constater dans leurs catalogues où l’on retrouve par ailleurs plusieurs modèles de jardinières proches de celle que nous vous présentons ici. Par ailleurs, l’une des réalisations les plus prestigieuses de Clément Massier sera ce complet, au socle quasiment identique au notre, constitué d’une colonne et d’une vasque, dit Grande coupe persane et socle quatre colonnes, dont un exemplaire est conservé au musée de Vallauris. Au sein de l’ Orientalisme dont les frontières seront toujours plus floues, l’Espagne mauresque est une des terres de prédilection pour les artistes décorateurs, dont ils reprennent entre autres le bleu turquoise. Les Massier, qui développent un goût affirmé pour les couleurs, feront du vert et du rouge, mais surtout du bleu, et d’un bleu paon à l’image de celui de notre jardinière, inspiré de l’art hispano-mauresque des couleurs récurrentes. Les Massier ont collaboré avec de grands artistes de leur temps tels que Lévy-Dhurmer, Dominique Zumbo et leur talent sera par exemple récompensé lors de l’Exposition universelle de Paris en 1889 où Clément reçoit une médaille d’or. Ils acquièrent une renommée internationale grâce aux concours et expositions auxquels ils participent et comptent parmi leur client Victor Hugo ou encore Emile Zola. Cette belle jardinière, d’une exceptionnelle qualité par ses grandes dimensions, sa riche polychromie et son ornementation abstraite et florale reflète tant le goût pour l’Orient cher au XIXème siècle que la production de la famille Massier, sûrement la dynastie de céramistes la plus connue du XIXème siècle.

Dimensions
Largeur : 50 cm
Hauteur: 174 cm
Profondeur : 50 cm

Louis-Robert CARRIER-BELLEUSE (1848 - 1913) et Faïencerie de CHOISY LE ROI (1863 - 1938) : "Enfants et Papillons", version polychrome

Ref.11118
Louis-Robert CARRIER-BELLEUSE (1848 - 1913) et Faïencerie de CHOISY LE ROI (1863 - 1938) : "Enfants et Papillons", version polychrome

Modèle en grès présenté au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de 1898, sous le numéro 4060, avec trois autres vases. Faïence émaillée Ce vase présente une forme élancée que viennent contrecarrer les quatre anses. La panse est entièrement ornée d'éléments floraux ou purement décoratifs alors que les personnages sont relégués au niveau du col. Une frise de putti faisant la chasse aux papillons se développe tout le long du col, dans une ronde effrénée. Ce vase présente un décor qui associe différentes techniques. La panse du vase est ornée d'un décor floral qui mêle éléments en relief et éléments incisés. La frise d'enfants est réalisée en pâte sur pâte. Ce procédé, mis au point à la Manufacture de Sèvres vers 1848 était habituellement utilisé par des sculpteurs, ce que Louis Carrier-Belleuse était. Il consiste à appliquer des motifs généralement blancs sur un fond coloré. Ce vase original mêle deux inspirations : la frise de putti semble issue du Second Empire alors que la panse du vase présente des éléments végétaux annonciateurs de l'Art Nouveau. Au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de 1898, ce vase apparaît pour la première fois en grès, accompagné de trois autres vases : Hercule et Omphale, Sauve qui peut ! et Musique. Ces quatre vases sont présentés sous le même numéro (n° 4060) et dans la même vitrine. Trois des quatre vases, dont Enfants et papillons, ont été reproduits, en 1900, dans la revue La Décoration ancienne et moderne. Enfants et papillons a été acquis en 2003 par Musée du Petit Palais, à Paris, et il est un des rares exemples de vase de ce créateur conservé dans une collection publique française. La même année, il présente un cinquième vase, sous le numéro 4059, intitulé L’agriculture. Le vase que nous vous présentons, réalisé en faïence, n'est pas celui qui a été présenté au Salon de 1898. Cependant, sa réédition, par la faïencerie de Choisy-Le-Roi prouve la popularité de ce modèle et de son créateur. Fils du sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) dont il fut l’élève, Louis Carrier-Belleuse, suivit les leçons de Gustave Boulanger et d’Alexandre Cabanel à l’école des Beaux-Arts. Il débuta comme peintre au Salon de 1870 et exposa des sculptures à partir de 1889. Il s’intéressa très tôt aux arts industriels : pendant quelques années, il travailla auprès de son père à la Manufacture de Sèvres, qui en était le directeur artistique depuis 1875. En 1877, il acquit auprès de Théodore Deck une première expérience du travail de la céramique et participa au concours de Sèvres en 1882 en envoyant un Projet de jardinière. Par la suite, il devint directeur des travaux d’art de la faïencerie de Choisy-le-Roi, à laquelle il fournit de nombreux modèles. Il obtint une médaille en 1896, dans la section d’art appliqué, année où il présente les deux vases en plâtre. Il exposa pour la dernière fois en 1912. En tant que directeur artistique de la faïencerie de Choisy-le-Roi, il conçut de nombreux modèles, dont ce vase fait partie. Fondée en 1805 par MM. Valentin, Melchior et Nicolas Paillart dans l’ancien petit château de Choisy-le-Roi, la manufacture devient la propriété de Valentin Paillart et d’Hippolyte Hautin en 1824. En 1836, avec le départ de Valentin Paillart, la faïencerie devient la propriété d’Hippolyte Hautin et de Louis Boulenger. À partir de cette date, la faïencerie de Choisy-le-Roi sera une affaire de famille. En 1863, Hippolyte Boulenger succède à son oncle Louis à la tête de l’entreprise. Il en restera le seul propriétaire jusqu’en 1878. C’est sous sa direction que la manufacture connaît une extension considérable. Cette même année, il décide de transformer la manufacture en une société en commandite par actions : la « Société Hte Boulenger et Cie » est née. Hippolyte Boulenger en sera le seul gérant jusqu’à sa mort, en 1892. À cette date, c’est son fils, Paul, qui reprend l’affaire. C’est avec lui que travaillera Louis Carrier-Belleuse.

Dimensions
Largeur : 25 cm
Hauteur: 48 cm