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L’Angleterre souhaite marquer l’anniversaire des 10 ans de sa grande invention que fut la fameuse Exposition Universelle de 1851 , en organisant une troisième exposition qui surpasserait encore l' Exposition Universelle de 1855 à Paris. Retardée d’un an, à cause de conflits engageant les grandes nations de l’Europe, l’Exposition Universelle de Londres ouvre finalement le 1er mai 1862. Reprenant le modèle français de 1855, il s’agit d’une Exposition Universelle de l’agriculture, de l’industrie et des Beaux-arts, à laquelle la France est conviée, sous les auspices de la paix retrouvée.

L’événement accueille 39 pays sous la même nef principale du Palais de l’Exposition. Œuvre de l’architecte Francis Fowke, ce bâtiment opère la synthèse entre le Crystal Palace de l' Exposition Universelle de 1851 et le Palais de l’Industrie français de l' Exposition Universelle de 1855 par l’emploi conjugué de la brique, du fer et du verre.
Les visiteurs entrent par une grande nef où sont exposées des œuvres d’art, tandis que les inventions mécaniques sont exposées dans des ailes adjacentes. Ainsi, c’est à cette exposition que le public découvre la machine analytique de Charles Babbage, prototype de l’ordinateur.
Un tournoi d’échec voit s’affronter 14 joueurs de nationalités différentes, élargissant ainsi les domaines de l’universalité de l’Exposition. De même, suite à l’ouverture du Japon en 1853, une mission d’ambassadeurs japonais visite l’Exposition Universelle, dans le cadre des négociations commerciales avec l’Europe. Le pays participera officiellement à l’ Exposition Universelle de 1867 qui se tiendra à Paris.


Parmi les artistes français, Ferdinand Barbedienne fait sensation à cette Exposition avec les objets issus de sa collaboration fructueuse avec Constant Sévin. Ensemble, ils présentent des objets décorés d’émaux champlevés et cloisonnés, dans un style byzantin. La paire de vases présentée à son stand a été illustrée par  John Burley Waring dans son Album de l’Exposition, les Chefs d’œuvres de l’Art Industriel et de la Sculpture à l’Exposition Internationale de 1862. Son choix d’illustrations accorde une grande part aux œuvres françaises, montrant la qualité de ces productions sur la scène internationale.


Enfin, l’Exposition Universelle de 1862 se déroule sur un fond de lutte sociale. En effet, sur demande de l’ouvrier Tolain, une délégation composée de 183 délégués ouvriers parisiens se rend à l’Exposition Universelle afin de comparer les conditions de travail des ouvriers des industries et manufactures anglaises et françaises, ce qui débouchera sur la rédaction du Manifeste des 60, par la première Association Internationale des Travailleurs.
L’Exposition Universelle de 1862 a présenté 28.700 participants pour 6.212.000 visiteurs. Malgré l’affluence, ses bénéfices ont été moindres que lors de la première Exposition Universelle de 1851. Son principal apport a été le South Kensington Museum, donné en exemple à l’Europe, modèle du futur Musée des arts décoratifs de Paris.

Exposition Universelle de 1862, aquarelle, 1862.
Joseph Nash, La grande nef de l’Exposition Universelle de 1862, aquarelle, 1863. Bibliothèque nationale de la collection de tableaux de Victoria, Londres.
Délégation Japonaise à l’Exposition Universelle de 1862
Isba Russe à l’Exposition Universelle de 1862, The Illustrated London News, 1862.
Vue stéréoscopique de la nef, depuis le dôme Ouest. London Stereoscopic and Photographic Company, 1862.
Ferdinand Barbedienne et Constant Sévin, paire de vases présentée à l’Exposition Universelle de 1862, Musée d’Orsay, Paris.
Elinkgton et Cie, modèle de Léonard Morel-Ladeuil, Plateau « Table des songes », galvanoplastie d’argent, modèle présenté à l’Exposition Universelle de 1862, Musée d’Orsay, Paris.
Viollet-le-Duc, Reliquaire Sainte Couronne d’Epine, présenté à l’Exposition Universelle de 1862, Trésor de la cathédrale Notre-Dame, Paris.
Carrier-Belleuse, statue d’Uranie montée sur une horloge d’Eugène Farcot pour l’Exposition Universelle de 1862, coll. part.
Aiguières et plateaux de Gueyton, Paris, pour l’Exposition Universelle de 1862, illustrées dans John Burley Waring, Masterpieces of Industrial Art and Sculpture at the International Exhibition, 1862.
Candélabres de Lerolle, Paris, illustrés dans John Burley Waring, Masterpieces of Industrial Art and Sculpture at the International Exhibition, 1862.
Garniture de cheminée L.Marchand, Paris, illustrée dans John Burley Waring, Masterpieces of Industrial Art and Sculpture at the International Exhibition, 1862.
Cabinet de Fourdinois, illustré dans John Burley Waring, Masterpieces of Industrial Art and Sculpture at the International Exhibition, 1862.
Cheminée Maw&Broseley, Londres, illustrée dans John Burley Waring, Masterpieces of Industrial Art and Sculpture at the International Exhibition, 1862.
Vases chinois, illustrés dans John Burley Waring, Masterpieces of Industrial Art and Sculpture at the International Exhibition, 1862.
Machine analytique de Charles Babbage, Arithmeum, Bonn, Allemagne.