Vert d'Estours
Télécharger en PDFLe marbre Vert d’Estours, souvent confondu avec le marbre Campan , est toujours clair et veiné différemment. En effet, le marbre Vert d’Estours a une teinte claire, étant veiné de vert sur fond blanc, tandis que le Campan a de larges veines blanches sur fond vert.
Au teint frais, le Vert d’Estours se distingue par un fond blanc ivoire, parsemé d'une multitude de fines lignes vertes, plus ou moins parallèles, qui ondulent.
Estours est une belle vallée des Pyrénées, en Ariège, dans laquelle on extrait plusieurs marbres dès l’Antiquité, dont le Bleu Turquin et la Brèche Violette.
La marbrière d’Estours est proche de la commune de Seix, où l’Église Notre-Dame de Pitié détient des bénitiers de ce marbre. Les monuments de la région comme la villa Chiragan et Saint Bertrand de Comminges ont été bâtis entre autres avec ce marbre.
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, l’activité de la marbrerie s’est amplifiée, et le marbre Vert d’Estours a été exporté en Belgique, en Italie et au Japon.
Bibliographie
J. Dubarry de Lasalle, Identification of marbles, Ed. H. Vial, Dourdan, 2000
J. Dubarry de Lasalle, The use of marbles, Ed. H. Vial, Dourdan, 2005
P. Julien, Marbels, From Quarries to Palaces, ed. Le Bec en l'air, Manosque, 2006
Marmi antichi, collective work, ed. De Luca, Rome, 1998
Ludovic SEREE de ROCH, «Sur l’exploitation des Carrières de marbres à Seix (Ariège)», Revue du Cercle Généalogique du Languedoc, janv.-fév.-mars 2007, n°114, pp.19-24.