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Style Napoléon III / Ref.03180

Maison Gustave LEVY, Paire de candélabres à cariatides, Modèle de l'Exposition Universelle de 1862

Dimensions
Largeur 41cm
Hauteur 83cm
Profondeur : 27cm

Époque et provenance:
Après 1862.

Statut:
Bronze doré et marbre-onyx

Cette paire de candélabres a été réalisée en bronze doré et en marbre Onyx. Les deux bases, triangulaires, sont identiques : montées sur trois pieds-griffes, les angles coupés sont ornés de motifs d'applique à corps de chimères. Les côtés de la base sont incrustés de plaques rectangulaires en marbre-onyx à rehauts d'or. Des masques de théâtre viennent se plaquer au centre de chaque face. Les surmontant, deux cariatides prennent place sur un socle conique cannelé réalisé également en marbre-onyx. Ces figures de femmes sont la preuve de la créativité de Gustave Lévy. En effet, des variations dans la pose et dans le vêtement animent ces objets d'apparence identiques. Elles portent toutes deux une ample robe d'inspiration antique à nombreux plis mais l'une à les bras nus tandis que l'autre à un bras recouvert pas l'étoffe. Chacune d'entre elles est dotée d'un attribut : un loup, masque porté alors par les femmes, pour l'une et une faucille pour l'autre, placés au niveau des hanches. Sur leur tête reposent les girandoles de ces candélabres. Les bras de lumière se déploient autour d'une petite aiguière miniature en marbre-onyx à couvercle de bronze. Le travail du détail sur ces girandoles est particulièrement sensible, notamment dans la ciselure des éléments végétaux, feuilles et branchages, qui entourent les bras. Les bobèches du niveau inférieur sont placés dans des fleurs écloses et soutenues par un tapis de feuillages. La qualité du travail de sculpture et de ciselure est absolument remarquable sur les deux objets et prouve la réelle attention qui présida à leur réalisation. Un candélabre de même modèle mais avec une base différente a été présenté par Gustave Lévy lors de l'Exposition Universelle de 1862 qui eut lieu à Londres. On peut observer une gravure de ce dernier dans le catalogue illustré du Art Journal édité à la suite de cette manifestation. Quelques mots concernant Gustave Lévy sont alors placés en regard de cette gravure et prouvent la renommée de l'artiste à cette époque : « M. G.J. Lévy devotes much attention to the graceful utilities of the drawing and dining rooms. Many of his exhibits show the influence of good Art on objects of daily use, as well as on those of costlier and more elaborate character » (M. G.J. Lévy accorde la plus grande attention aux objets gracieux qui ornent les salons et salles à manger. Beaucoup de ses oeuvres montrent l'influence de l'Art sur les objets d'usage quotidien, aussi bien que sur les objets d'un caractère plus élaboré et plus coûteux). La redécouverte de ces candélabres, documentés grâce à cette gravure, est d'une grande importance pour l'histoire des arts décoratifs du XIXè siècle.

Un candélabre similaire avec une différence sur la base, est reproduit dans The Illustrated Art Journal, Illustrated Catalogue of the International Exhibition, 1862, p. 199.