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Vénus et Cupidon, statue hollandaise du XVIIe siècle, en marbre de Carrare

Cette élégante sculpture grandeur nature fut réalisée en Hollande, en marbre de Carrare, à la fin du XVIIe siècle. Elle représente Vénus, sa longue chevelure tombant en cascade sur ses épaules, accompagnée de Cupidon enfant qui tend les bras vers elle dans un geste d'affection. Vénus est ici figurée dans le plus simple appareil, sa nudité étant masquée par une guirlande de fleurs. De la main droite, elle attire vers elle une étoffe pour se couvrir. Les premières sculptures en marbre représentant Vénus en grandeur nature remontent à l'Antiquité grecque, la plus célèbre étant la Vénus de Praxitèle, également connue comme étant l'Aphrodite de Cnide, aujourd'hui uniquement connue grâce à des copies romaines. Si celle-ci figure uniquement Vénus, elle semble tout de même avoir inspirée la Vénus Felix où Cupidon accompagne sa mère. Cette sculpture de plus de 2 mètres de hauteur est conservée dans la cour de l'Octogone au Musée Pio-Clementino du Vatican et fut réalisée vers l'an 170 de notre ère. Dans les siècles suivants, cette iconographie est maintes fois reprise en sculpture monumentale. Il apparaît donc que le thème de Vénus et Cupidon est un sujet majeur de l'Histoire de l'Art occidental, représenté à de nombreuses occasions à toutes les époques par les artistes les plus importants. La sculpture que nous vous présentons ici s'inscrit donc dans cette grande tradition sculpturale.

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Fonderie Ducel, Grand vase aux sirènes, deuxième moitié du XIXe siècle

Ce grand vase d’ornement en fonte de fer fut réalisé dans la deuxième moitié du XIXe siècle par la Fonderie Ducel. La panse reçoit un décor de mascarons retenant des couronnes de fleurs, tandis que les anses prennent la forme de belles sirènes. Son caractère antiquisant rappelle notamment les nombreux vases ornant les jardins du château de Versailles. La fonderie Ducel, fondée par Jean-Jacques Ducel (1801 – 1877), était spécialisée dans la fonte d'art, statues et vases, coulés à partir d'originaux de musée. Très appréciée à Paris au XIXe siècle, la renommée de la fonderie est due à ses nombreuses récompenses aux Expositions Universelles, dont une médaille d'honneur à celle de Londres en 1851 et une médaille de première classe à celle de Paris en 1855. En 1878, elle est rachetée par son concurrent principal, la fonderie du Val d'Osne qui a rassemblé les planches éditées par la fonderie Ducel après le rachat et les a surchargées de la mention « Val d'Osne successeur de ».