Ref.11377
Très belle chambre à coucher japonisante en sycomore

Cette chambre à coucher japonisante a été réalisée à la fin du XIXe siècle en sycomore teinté dans le goût de Gabriel Viardot ou de la production de la Maison des Bambous, et comprend 3 pièces : - Un lit (H : 267,5 cm ; L : 157 cm; P : 208,5 cm) - Un chevet (H : 80,5 cm ; L : 60 cm ; P : 37,5 cm) - Une armoire (H : 235 cm ; L :148 cm ; P : 53 cm). Le lit est orné d'une haute tête de lit à frises ajourées japonisantes à laquelle a été tendue une belle tapisserie colorée dans le même esprit, ornée d'ibis dans une végétation caractéristique de l'Extrême-Orient. Il présente également un décor gravé et en relief de motifs asiatiques, bambous et dragons, agrémentés d'éléments en nacre incrustés. Le chevet présente un plateau gravé à rebords enroulés, il s'ouvre par un petit tiroir avec sa clé et un petit placard possédant également sa clé. La porte de ce dernier est ornée elle aussi d'incrustations de nacre. L'armoire asymétrique comme bien souvent dans la production de mobolier japonisant, s'ouvre par une grande porte à miroir, un tiroir et une petit placard. Son décor en relief est agrémenté d'une scène en nacre inscrusté représentant des personnages assis sous un temple. L'un des montant du meuble pend la forme d'un ibis monté sur la carapace d'une tortue.

Ref.14229
Un précieux navire égyptien, une faïence rare d’Emile GALLÉ

Ce navire égyptien en faïence fut conçu par Émile Gallé dans la seconde moitié du xixe siècle. Considéré comme le père fondateur de l’Art Nouveau, Émile Gallé reprit la manufacture fondée par son père et lui donna une impulsion décisive, qu’il soutint tout au long de sa vie par une créativité toujours renouvelée. L’Égypte antique et sa culture furent l’une de ses sources d’inspiration privilégiées, comme en témoigne notre œuvre. Cette pièce représente un navire dont la proue et la poupe sont relevées, s’inspirant des fresques représentant des navires dans l’Égypte pharaonique. Le corps de l’embarcation repose sur une base formée par de multiples rames ; la coque est ornée de divers insectes et d’une tortue, à droite. Au centre, une fleur de lotus décorée de nombreux paillons d’or accueille un insecte de fantaisie s’apparentant au dessin de « trucsal » de la main de Gallé que conserve le musée d’Orsay, à Paris. De l’autre côté, le centre de la fleur de lotus est occupé par un scarabée, animal sacré prenant une place primordiale dans l’iconographie de l’Égypte antique. Le seul autre exemplaire connu de ce modèle à ce jour en est la version de grand prix, qui mobilisa à la fois un grand savoir-faire et une technique coûteuse.

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BACCARAT – Paire de vases en opaline blanche à décor japonisant doré

Cette élégante paire de vases en opaline blanche est une réalisation de la cristallerie Baccarat, identifiable grâce à son étiquette d’origine. De forme légèrement galbée reposant sur un piédouche circulaire, chaque vase est finement orné d’un décor doré japonisant représentant un paysage exotique : des palmiers élancés, des bambous et une végétation luxuriante finement gravés à l’or fin. Le contraste entre la blancheur laiteuse de l’opaline et l’éclat du décor doré confère à cet ensemble un raffinement typique des productions Baccarat de la seconde moitié du XIXe siècle. Ce type de décor, inspiré de l’Extrême-Orient, illustre l’engouement européen pour le japonisme à cette époque. Ces vases, au parfait état de conservation, témoignent du savoir-faire technique et artistique de la manufacture Baccarat.