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Anatole J. GUILLOT (1865-1911) (d'après) - « Jeune orientale», Importante torchère en régule polychrome

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Anatole J. GUILLOT (1865-1911) (d'après) - « Jeune orientale», Importante torchère en régule polychrome

Anatole J. Guillot (1865-1911), sculpteur français de la seconde moitié du XIXe siècle, expose au Salon des artistes français de 1887, une Jeune femme mauresque (n°4063), buste en plâtre, dont voici un modèle d’édition ultérieure formant torchère. La Jeune orientale est une épreuve en régule à patine polychrome représentant une jeune orientale voilée tenant de la main gauche une torchère. Elle est signée sur l’arrière de la terrasse J. GUILLOT, et devant, sur une plaque, porte la mention « Salon de 1887 ». Anatole Jean Guillot (1865 - 1911) est un sculpteur et céramiste français du XIXe siècle. Admis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il y devient l’élève des sculpteurs Alexandre Falguière, 1er grand Prix de Rome en 1859, et Jean Gautherin. Il expose au Salon de 1887 à 1911. La Jeune orientale est donc une œuvre de début de carrière. Anatole J. Guillot, s’est attaché à rendre la physionomie autant que le costume de son modèle dans tout leur particularisme et leurs détails. Il a fait preuve d’une grande maîtrise dans le traitement des détails (coiffure, drapé, accessoire), la finesse des traits du visage et ce, en particulier grâce au travail de polychromie. Par son sujet, une Jeune femme mauresque, cette sculpture appartient au mouvement orientaliste. Initié dès la fin du XVIIIe siècle, l’expansion du mouvement orientaliste au XIXe siècle est lié au contexte historique et politique, et notamment aux bouleversements que connaît l’Orient tout au long du siècle, avec l’expansion du colonialisme européen et le lent effondrement de l’empire Ottoman. Le terme « Orientalisme » désignant aussi bien l’intérêt scientifique pour l’Orient que la fascination exercée par cette terre sur l’Occident, s’est exprimé dans un courant littéraire et artistique (peinture, sculpture, arts décoratifs). Comme d’autres sculpteurs contemporains tels Eugène Léon L’Hoëst (1874-1937), Louis Hottot (1834-1905), ou Henri-Joseph-Charles Cordier (1827-1905), Anatole J. Guillot s’attache à dépeindre l’Orient bien qu’il ne s’y soit jamais rendu. L’artiste a en effet réalisé plusieurs sculptures à sujets orientalistes. Parmi ces sujets favoris : des soldats mauresques, des chasseurs kabyles, Porteuses d’eau, marchandes de produits orientaux… On peut ainsi mentionner : une Jeune femme orientale à la cruche, un Chasseur kabyle, ou encore un Arabe debout. Pour autant, Anatole J. Guillot ne peut être considéré comme un « sculpteur orientaliste » à part entière car il n’a pas consacré la totalité de sa carrière à la représentation de sujets orientalistes. Par sa remarquable finesse d’exécution ainsi que par la richesse et qualité de son décor polychrome, cette superbe sculpture est caractéristique de l’oeuvre orientaliste d’Anatole J. Guillot.

Dimensions
Largeur : 70 cm
Hauteur: 156 cm
Profondeur : 42 cm

Poire prisonnière offerte au président Sadi Carnot lors de l’Exposition Universelle de 1889

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Poire prisonnière offerte au président Sadi Carnot lors de l’Exposition Universelle de 1889

Cette poire conservée dans une carafe d’eau de vie est un souvenir de l’Exposition Universelle de 1889. Elle fut offerte au Président de la République de l’époque, Sadi Carnot, à cette occasion. Cette poire en carafe reprend la fabrication traditionnelle d’une eau-de-vie de poire particulièrement qualitative. La première étape a lieu après la floraison des poiriers : une bouteille est alors placée sur la poire, encore à l’état d’embryon, étape délicate et essentielle au succès de l’opération. Au mois d’août, lorsque les poires arrivent à maturité, fruits et bouteilles sont récoltés. Puis les bouteilles sont remplies d’alcool, afin que la poire s’en gorge ; par la suite, l’alcool est évacué et remplacé par de l’eau de vie de poire. Cette poire prisonnière a plus de 130 ans. Elle est exceptionnelle du fait de sa longévité, mais également en raison de l’inscription qui est encore parfaitement lisible sur le fruit. En effet, celle-ci dut être exécutée avant que la poire fût placée dans la carafe, alors qu’elle ne mesurait que quelques centimètres. Elle indique la prestigieuse destination de cet objet : « Souvenir / de / L’Exposition Universelle / de / Paris 1889 / Mr Carnot Président / de la / République française. » Ainsi, cette carafe d’eau de vie de poire fut offerte à Sadi Carnot (1837-1874). Après de brillantes études, Carnot devint ingénieur, avant de s’engager dans la vie politique de son temps. Il fut élu Président de la République en 1887 ; l’Exposition Universelle de 1889 est l’un des évènements marquants de son mandat. Il fut assassiné par un anarchiste italien en 1894. Du fait de son origine et de sa conservation exceptionnelles, cette poire prisonnière est donc un objet historique de premier plan.

Dimensions
Hauteur: 29 cm