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Miguel Fernandez LOPEZ, dit MILO, Le Plongeur, époque contemporaine

Le Plongeur fut exécuté par Milo à la fin du xxe ou au début du xxie siècle. Miguel Fernando López, dit Milo (né à Lisbonne en 1955), est un sculpteur portugais d’après-guerre et contemporain à la réputation internationale. Il travaille pour de nombreuses fonderies renommées, et crée principalement des bronzes de petits formats. Avec Le Plongeur, il s’intéresse autant à la représentation d’un sport qu’à celle du corps. La sculpture représente un homme nu, accroupi comme s’il allait plonger en avant ; l’effet est renforcé par la hauteur du socle en marbre Portor et par la présence de ses mains sous le niveau du haut du socle. Dans son œuvre, le sculpteur s’intéresse à la souplesse que peut atteindre le corps et aux torsions auxquelles il peut être soumis. Dans le cas du Plongeur, sa position n’est pas rigoureuse : un plongeur pointerait ses mains vers l’eau, tandis que l'homme les entrecroise ici en une courbe harmonieuse. De même, il ne porte pas de maillot de bain, ce qui hisse l’œuvre au niveau de l’exercice de l’académie (c'est-à-dire de la représentation du nu), et non plus seulement de la représentation d’un sport. L’artiste ne néglige aucun détail et, quoique caché à première vue, le visage est d’une grande finesse. Milo créa aussi un Athlète dans une veine similaire. Là encore, le sport est prétexte à la représentation du nu. L’homme est également accroupi, mais il est plus difficile de déterminer ce qu’il est sur le point de faire ; peut-être l’artiste a-t-il représenté l’étape précédant le geste du plongeon.

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Cheminée de style Louis XVI à demi colonne corinthien, en marbre demi statuaire

Cheminée réalisée en marbre de Carrare, dont la teinte blanche légèrement nuancée est ponctuée de fines veines grises, apportant un jeu subtil de matière et de couleur. Ce marbre, apprécié pour son grain serré et sa qualité de finition, confère à l’ensemble un aspect lumineux et homogène. Le plateau rectangulaire, aux arêtes légèrement adoucies, surplombe un entablement droit. Ce dernier se distingue par un bandeau central finement sculpté d’une guirlande de laurier en relief. Ce décor évoque les thèmes classiques de victoire et d’honneur fréquemment repris dans le style Louis XVI. Les jambages latéraux sont formés de demi-colonnes engagées, soigneusement proportionnées, qui structurent la façade. Chaque fût, parfaitement lisse, est surmonté d’un chapiteau corinthien, reconnaissable à ses feuilles d’acanthe finement détaillées et à ses volutes délicatement creusées. La sculpture des chapiteaux se distingue par la profondeur des reliefs et la netteté des lignes, renforçant l’élégance architecturale de l’ensemble. Les bases moulurées assurent une transition harmonieuse vers la plinthe, tout en soulignant la verticalité de la composition. L’intérieur en fonte présente un décor ornemental caractéristique du XIXe siècle : au centre, une large coquille rayonnante sert de motif principal, entourée de rinceaux et de feuillages stylisés. Ce décor, à la fois fonctionnel et ornemental, contribue à l’identité visuelle du foyer tout en protégeant la maçonnerie interne.