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Style Napoléon III / Ref.10497

Maison MARNYHAC (att. à) - Rare pare-étincelle ancien sinisant en bronze à patine brune, seconde moitié du XIXème siècle

Dimensions
Largeur : 73cm
Hauteur: 83cm
Profondeur : 37cm

Époque et provenance:
XIXème siècle, France

Statut:
En très bon état.

Ce rare pare étincelles ancien sinisant a été réalisé dans la seconde moitié du XIXème siècle. Par la qualité du bronze qui l’orne et de son décor ajouré d’une grande qualité, ainsi que par le style de celui-ci, ce pare étincelle est attribué à la Maison Marnyhac, spécialisée dans la création d’objet d’art de luxe et dont une large partie de la production fut fortement empreinte de la vogue sinisante et japonisante.
Maison Marnyhac est le nom commerciale de la Société des marbres et bronzes artistiques fondée par Charles de Marnyhac à Paris située avenue de l’Opéra avant de s’installer au 1, rue de la Paix. Elle rivalisa avec les plus grandes maisons de l’époque, notamment Barbedienne,et la qualité de ses productions fut récompensée lors des Expositions Universelles de 1867 et de 1878 où elle obtint des médailles. Sa renommée était telle que la maison ouvrit une exposition en 1875 à Londres.
« En résumé, et je conclus sur cette appréciation dont je suis prêt à assumer toute la responsabilité, l’exposition de la maison de Marnyhac m’a démontré clairement que Paris a deux Barbedienne, c’est-à-dire deux industriels d’art tels que l’Europe entière ne peut nous en opposer d’égaux. Cette démonstration valait bien une médaille d’honneur ; que vous en semble ? » Emile de Bergerat, Les Chefs d'oeuvre d'art à l'Exposition Universelle de 1878, Paris, L. Baschet, 1878, p, 188.
Le décor de bronze à patine brune est d’une grande complexité. Le cadre chantourné est richement orné de volutes et de signes à décor ajouré inspirés de la calligraphie chinoise. Au centre, sur un tissu rouge vif mettant en valeur le bronze, est représenté sous une architecture typique un homme au regard sévère, sûrement l’Empereur, entouré de ses gardiens, impassibles, et de ses sujets, qui, à genoux, se prosternent devant lui. L’un d’eux cependant se tient debout et lève les bras vers l’Empereur, à la manière d’une prière. Un phénix et deux chimères dont l’iconographie se rapprochent des dragons encerclent la scène. Les pieds du pare étincelles, également, prennent la forme de créatures monstrueuses se rapprochant de l'iconographie du chien de Fô.
Cet attrait pour les chinoiseries se manifeste en Europe dès le XIVème siècle et se développe surtout à partir du XVIIIème siècle. Avec l’éclectisme et l’orientalisme qui marquent tout le XIXème siècle, l’art chinois rencontre toujours un vif succès encouragé par les Expositions Universelles. C’est d’ailleurs lors de celle qui se tient en 1867 que les artistes occidentaux ont l’occasion de visiter les pavillons chinois et japonais qui apportent un nouveau souffle à cette inspiration exotique. Dès lors, artistes peintres, artistes décorateurs ou encore architectes seront les créateurs de toute une vague éclectique à la fois japonisante et/ou sinisante et qui satisfera le goût pour les curiosités et les excentricités si cher au XIXème siècle.

Tissu moderne.

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