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Style Napoléon III / Ref.12691

Ernest LEVEILLE - Exceptionnel vase en verre craquelé à décor intercalaire polychrome et doré sur monture en bronze doré, vers 1890

Dimensions
Largeur : 18cm
Hauteur: 73cm
Diameter: 18cm

Époque et provenance:
France, XIXe siècle

Statut:
Bon état

Cet exceptionnel vase en verre craquelé monté en bronze doré est un travail caractéristique de la production de la fin des années 1880 de Eugène Rousseau (1827 -1890) et Ernest-Baptiste Léveillé (1841-1913).

Eugène Rousseau (1827 - 1890) marchand éditeur de porcelaines et de cristaux établit depuis 1855 au 43 rue de la Coquillière à Paris, œuvra en pionnier en allant plus loin que tout autre dans le renouvellement de l'art verrier. En effet, il aborde à la fin de sa vie l'étude de la coloration des verres et obtient des décors inattendus par la superposition de couches colorées nuancées en s’inspirant des techniques vénitiennes anciennes du XVIe siècle que les chinois pratiquaient au XVIIIe siècle. En 1884, il est le premier à exposer du verre craqué à l’Exposition de l’Union centrale des arts décoratifs. Il réalise ainsi des verres à l'aspect de pierres précieuses, allant de la richesse et la dureté de l'agate, à la douceur de l'opaline, en passant par les reflets de la nacre, ou les irisations de l'onyx...
L’année suivante en 1885, il cède son fonds à son ancien élève, Ernest-Baptiste Léveillé, alors lui aussi marchand éditeur de porcelaines et de cristaux qui avait ouvert au 74 boulevard Haussmann à Paris en 1869 la Maison Léveillé. Renommée « Maison Rousseau-Léveillé réunies », la production reste caractéristique des techniques mises au point jusqu’à la mort du maître en 1890. Les modèles deviennent par la suite plus audacieux et tourmentés tandis que les décors empruntent à la ligne courbe alors en vogue. Redevenu « Maison E. Léveillé », le magasin est transféré neuf ans plus tard au 140 Faubourg Saint-Honoré à Paris. En 1902, Ernest Léveillé s’associe avec la maison Toy, affaire de porcelaines et cristaux, sous la raison sociale « Maisons Toy et Léveillé réunies ». L’établissement est alors situé au 10 rue de la Paix.
Il participe à de nombreux Salons parisiens entre 1892 et 1897 ainsi qu’aux Expositions Universelles de 1889 et 1900 au cours de laquelle il reçoit la médaille d’or.

Notre vase de forme longiligne reprend ainsi toutes les caractéristiques des techniques mises au point par Eugène Rousseau puis exploitées par Ernest Léveillé. En effet, le verre craquelé est décoré d’un décor à inclusion de poudres intercalaires rouge, bleu et doré formant de belles jaspures marbrées sur son ensemble. Louis Vauxcelles parle ainsi de cette caractéristique dans son ouvrage Histoire de l’art français de la Révolution à nos jours, publié entre 1922 et 1925 : « Sans surcharger, comme tant d’autres, le cristal de motifs d’or, sans le bigarrer au hasard, sans tenter de lui assigner un rôle pour lequel il n’est pas fait, ni le faire ressembler au marbre, à la porcelaine, au laque, au bronze, il n’avait pour ambition de n’en tirer que des effets conformes à sa nature et de le laisser se suffire à lui-même, fournir lui-même les éléments de sa propre décoration. Sous l’action localisée des oxydes, il parvenait à le jasper à tresser un réseau d’étincelantes craquelures par une projection d’eau froide entre deux feux. Léveillé avait l’art des saillies inattendues, des reliefs vigoureux, des détails capricieux. »

Notre vase présente également une impressionnante monture en bronze doré de style Napoléon III à la qualité de ciselure remarquable. La base circulaire repose sur quatre pieds, elle est ornée d’une frise de rosettes rondes et d’un tore de feuilles d’acanthe enroulées surmonté de cannelures. Un très beau décor composé de petits bouquets de fleurs et d’entrelacs de feuilles d’acanthe vient agrémenter la partie inférieure du vase. Quant au col il est encerclé d’un superbe cordon façon passementerie noué en bronze doré, dont les extrémités tombent de chaque côté. Cette monture semble avoir été réalisée par le sculpteur et bronzier Paul Louchet (1854-1936) ancien élève de Jules Lefebvre et d’Henri Harpignies. Il signe de la marque « Louchet Fondeur Paris » un certain nombre de créations Art Nouveau qu’il réalise dans son atelier situé au 3, rue Auber dans le 9e arrondissement de Paris et qu’il expose au Salons à Paris. Lorsque sa fille de 15 ans est emportée par l’épidémie de typhoïde, il abandonne son atelier pour se consacrer à la peinture à partir des années 1890. Le rapprochement de notre monture au travail de ce bronzier a été réalisée grâce à la comparaison avec la monture similaire d’un autre vase signé de l’artiste.

Prix: sur demande

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