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Style Autre / Ref.15273

James Camille LIGNIER, Au Cercle de l'Escrime, 1887

Dimensions
Largeur 130cm
Hauteur 100cm
Profondeur : 7cm

Époque et provenance:
XXe siècle

Statut:
Bon état

Cette huile sur toile magistrale mettant en scène un duel d’escrime fut exécutée par James Camille Lignier (Aignay-le-Duc, 1858- Paris, v. 1926), et présentée au Salon de 1887.

Cet artiste bourguignon fut l’élève d’Alexandre Cabanel et d’Henri Lehmann à Paris. Il peignit principalement des portraits et des paysages, dont il puisa l’inspiration en Bretagne et à Crozant, en Creuse. Il exposa aux salons parisiens entre 1880 et 1889, et le musée des Beaux-Arts de Dijon conserve plusieurs œuvres de sa main.

La scène représente un duel dans le cadre prestigieux du Cercle de l’Escrime ; cette institution fut fondée en 1883 dans le but de doter Paris d’une salle d’armes modèle, ici représentée par le peintre. Si elle fut détruite en 1909, le trophée d’armes qui se trouvait sur les murs de l’ancienne salle, visible sur le tableau de 1887, se retrouve sur ceux de la nouvelle.

Les deux protagonistes sont au centre, en train de croiser le fer. L’un, de dos, est représenté dans le mouvement d’une fente d’une grande perfection, tentant d’atteindre son adversaire, saisi dans une position de garde, le bras gauche levé dans un geste caractéristique du sport. Les athlètes portent une protection grillagée sur le visage, à travers laquelle le peintre s’attache cependant à laisser voir les traits du visage ; leur blouse blanche boutonnée au niveau de l’épaule fait aussi partie de l’équipement actuel des escrimeurs. Quoique la lumière mette en avant les protagonistes principaux, la toile est également prétexte à une grande galerie de portraits, composée de tous les spectateurs de la scène. Les jeux de la lumière et des tenues vestimentaires, ainsi que la différenciation systématique des physionomies, produisent de subtiles variations et donnent un rythme particulier à la composition.

L’œuvre fut publiée dans le Catalogue illustré du Salon des artistes français de 1887, à l’occasion duquel Lignier présenta Au cercle de l’escrime, ainsi qu’un portrait.

La pratique de l’escrime remonte aux origines de l’humanité, avec le combat d’épée. Dans un premier temps activité uniquement guerrière, elle devint ensuite un art martial caractérisé par l’élégance des gestes, avant de devenir une pratique sportive à part entière. Au xixe siècle, elle s’inscrit aux côtés de l’équitation, de la musique et de la danse dans la catégorie des arts d’agrément. L’escrime fut représentée dès les premières olympiades modernes, qui eurent lieu à Athènes, en 1896, avec des épreuves de fleuret et de sabre. L’épée devint discipline olympique en 1900 et la pratique de l’escrime aux Jeux ne cessa d’évoluer : en 1924, les femmes furent admises à concourir pour le fleuret ; en 1936, l’appareillage électrique permettant de compter les points avec davantage de certitudes fit son apparition ; enfin, les JO de 2020 virent la création de deux épreuves supplémentaires dans ce domaine.

Prix: sur demande

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