Ref.3294
Grande pièce de boiserie ancienne en chêne sculpté à décor de trophées de chasse et natures mortes

Cette belle pièce de boiserie en chêne sculpté a été réalisée au XIXe siècle. Conçues à l'origine pour une pièce hexagonale, avec une niche, elle est composée de six pans de murs sculptés. Trois pans comportent des ouvertures de fenêtres, deux sont munis de portes, et le dernier pan comporte un grand trumeau . L'harmonie de ces éléments est assurée par un décor champêtre de grappes de raisins et de trophées de chasse et de pêche. Les panneaux sont ainsi compartimentés en cartouches bordés de frises sculptées où grimpent des vignes. Au dessus des portes, des fenêtres et du trumeau, ces vignes encadrent de grands médaillons. Des frises d'oves encadrent également les portes. Les portes sont ornées de panneaux sculptées de larges rosettes et de natures mortes évoquant les attributs de l'agriculture, de la chasse et de la pêche. La sculpture du bois est d'une très belle qualité et tout à fait charmante.

Ref.14354
Plaque de cheminée du XVIIIe siècles aux deux écus

Ref.15439
Quatre bustes d’expression en terre cuite, XIXe siècle

H. 64 ; L. 52 ; P. 30 cm H. 64 ; L. 57 ; P. 42 cm H. 63 ; L. 45 ; 27 cm H. 58 ; L. 55 ; 26 cm Ces quatre bustes d’expression en terre cuite, dus à une main anonyme, datent du xixe siècle. L’exercice des têtes d’expression, lié au développement de la psychologie à partir du xviiie siècle, trouve un écho particulier dans la sculpture. Ces quatre bustes féminins en témoignent : l’expressivité extrême des visages pousse la recherche de vérité au plus loin. L’une des figures féminines représentée, la tête baissée, fronce les sourcils et retrousse les lèvres, dévoilant ses dents en signe de dégoût ; une autre, plus souriante, se veut engageante ; une troisième, l’air plutôt méprisant, s’apprête à parler, tandis qu’une quatrième semble surprise et quelque peu apeurée. L’expressivité des visages s’accompagne d’un traitement différencié de la chevelure et de la parure. Le buste s’arrête sous la poitrine qui, parfois partiellement dévoilée, confère une certaine sensualité au modèle. La terre cuite est un médium particulièrement malléable avant cuisson, souvent utilisé pour les esquisses ou les premiers jets d’une œuvre. Nos bustes semblent avoir servi pour un moulage, et appartiennent donc à cette catégorie. Quoiqu’il en soit, la main du sculpteur y laissa réellement son empreinte. L’artiste fit d’ailleurs le choix de les mettre en valeur, faisant peindre un décor imitant le marbre sur les piédouches afin de faire de chaque buste une œuvre à part entière. Le caractère extrême des émotions représentées rapprochent les bustes, notamment celui de la femme la plus souriante, de la Bacchante aux roses de Jean-Baptiste Carpeaux (1873, terre cuite, Toulouse, musée des Augustins). Le modèle en est connu ; il s’agit de mademoiselle Miette, actrice au Palais-Royal. Elle est exaltée : la tête rejetée vers l’arrière, un grand sourire sur les lèvres, sa riche chevelure déployée sur ses épaules et entremêlée de roses participe, là encore, à l’expressivité de l’ensemble, de même que sa poitrine découverte et sensuelle. Ce buste confirme également que l’utilisation de la terre cuite est particulièrement propice au rendu des émotions et à la précision du modelé, pour le sculpteur.

Ref.15883
Plaque de cheminée en fonte à l'effigie de Louis XVI

De forme rectangulaire, notre plaque de cheminée ancienne en fonte est ornée d’un rare décor en relief centré sur un médaillon ovale représentant le profil gauche du roi Louis XVI. Le souverain est identifiable à son nez en arc, son grand front, sa coiffure en rouleaux et sa queue de cheval typique de la mode de la fin du XVIIIe siècle. Ce profil est d’une ressemblance parfaite avec la célèbre gravure de Löschenkohl (vers 1770) dans la collection de Michel Hennin, Estampes relatives à l'Histoire de France. Le profil du roi est encadré de deux angelots victorieux posés sur des nuées. Ils tiennent chacun un drapeau marqué d’une étoile et porte au-dessus du roi une couronne de laurier, symbole de victoire et de gloire. Le style du portrait et des figures évoque une production de la période révolutionnaire ou du début du XIXe siècle, exaltant la figure royale dans une composition empreinte d’allégories classiques.