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Ma sélection
(8 Objets)

Ma sélection (8 Objets)


Plaque de cheminée ornée d’un bas-relief d’inspiration égyptienne, XXe siècle

Ref.13220
Plaque de cheminée ornée d’un bas-relief d’inspiration égyptienne, XXe siècle

Le décor de cette plaque de cheminée moderne s’inspire d’un bas-relief égyptien visible sur le couvercle d’une boîte retrouvée dans la tombe du pharaon Toutankhamon. À gauche, un homme portant un collier ousekh et vêtu d’un chendjit (le pagne égyptien) s’appuie sur une canne et s’entretient avec la femme qui lui fait face et n’est séparée de lui que par un papyrus. Celle-ci porte également un large collier ousekh, ainsi qu’un grand drapé ne couvrant que son dos et dévoilant sa nudité à l’avant. Elle tient un papyrus. L’homme et la femme sont reliés par des frises de motifs géométriques d’inspiration égyptienne superposés, faisant écho à la structure ornementale des colliers ousekh. La scène s’inspire d’un bas-relief égyptien décorant le couvercle d’un coffret en ivoire qui fut retrouvé lors de la découverte de la tombe de Toutankhamon en 1922. La scène représentée met en scène Toutânkhamon et sa sœur et épouse Ânkhésenamon dans un jardin ; cette dernière offre à son mari des fleurs de lotus, que lui reçoit, la main tournée vers l’avant. Les positions des personnages sont tout à fait identiques, de même que leur habillement, malgré une épure ornementale et une stylisation accrues sur notre plaque. Le style et le sujet d’un bas-relief égyptien du xive siècle avant J.-C., d’une surprenante modernité, servirent ainsi de source d’inspiration pour une plaque de cheminée du xxe siècle. Remerciements : M. et Mme Weijland.

Dimensions
Largeur : 90 cm
Hauteur: 75 cm
Profondeur : 3 cm

Théodore Deck, Vase aux fleurs et aux papillons, v. 1880

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Théodore Deck, Vase aux fleurs et aux papillons, v. 1880

Ce vase en céramique émaillée fut exécuté par Théodore Deck vers 1880. Théodore Deck se forma initialement dans le domaine de la fabrication des poêles. Lorsqu’il s’établit à Paris pour son propre compte, en 1858, il fabriquait des revêtements de poêle puis, fort de son succès, se lança dans la céramique. Il perfectionna progressivement sa technique et connut un franc succès lors des nombreuses Expositions Universelles auxquelles il participa. En 1878, il fut fait officier de la Légion d’Honneur. Il dirigea la manufacture de Sèvres entre 1887 et sa mort en 1891. La panse de ce vase présente un décor naturaliste de fleurs, aux côtés desquelles volettent deux papillons et une libellule. Sur un fond couleur aubergine se déploient, d’un côté, des iris, de l’autre, une branche d’arbre aux fleurs de toutes les couleurs. Les feuilles ajoutent à la polychromie : elles présentent différentes teintes de vert, du kaki au vert émeraude, et certaines sont même « bleu Deck », couleur si caractéristique du travail de l’artiste qu’elle porte son nom. Tous les décors sont délimités par un fin liseré jaune en relief. Le vase est doté de deux têtes de lions rugissant à l’air féroce, faisant office d’anses. Le col est orné de frises géométrisantes, tandis que l’intérieur du vase est tapissé d’une couverte bleu Deck. L’œuvre est estampillée sous la base : « TH. DECK ». Elle peut être datée de la période extrême-orientale de l’artiste. Les arts japonais commencèrent en effet à influencer l’œuvre de Deck à partir de la participation du Japon à l’Exposition Universelle de 1867. Fasciné par cet art venu d’ailleurs, le céramiste en collectionna de nombreuses œuvres, et s’en inspira pour ses propres pièces. Ici, il reprend le fond couleur manganèse de certains vases japonais, ainsi que l’absence de profondeur qui caractérise les estampes japonaises. Le motif de l’arbre en fleurs est aussi caractéristique de l’art nippon. Enfin, le papillon est symbole de bonheur et d’immortalité dans la culture extrême-orientale. Un vase de forme très proche, doté d’un décor japonisant aux fleurs de coquelicot et d’anses en forme de têtes de lion identiques aux nôtres, se trouve dans la collection de Peter Marino.

Dimensions
Hauteur: 20 cm

Manufacture de SÈVRES, Vase d’époque Louis-Philippe orné d’une foisonnante décoration fleurie, 1846

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Manufacture de SÈVRES, Vase d’époque Louis-Philippe orné d’une foisonnante décoration fleurie, 1846

Ce vase en porcelaine présentant une riche ornementation fleurie fut exécuté au sein de la manufacture de Sèvres en 1846. La manufacture de Sèvres fut fondée à Vincennes en 1740. Elle eut rapidement les faveurs de Mme de Pompadour, la favorite du roi Louis XV, et bénéficia d’un privilège royal à partir de 1745. En 1756, la manufacture fut transférée à Sèvres et en 1759, Louis XV en devint le principal investisseur et la plaça sous le contrôle de la Couronne. La découverte du kaolin par deux de ses chercheurs en 1768 permit à l’établissement royal de réaliser des pièces en véritable porcelaine (dite porcelaine dure). Entre 1800 et 1847, la manufacture fut dirigée par savant Alexandre Brongniart, qui lui assura un essor exceptionnel. La manufacture poursuivit ensuite son évolution jusqu’à nos jours, où elle demeure un lieu de création unique. Ce vase fut réalisé sous le règne du roi des français Louis-Philippe (1830-1848). Sa forme générale s’apparente au style alors en vogue. Sur un pied évasé à la base se développe une panse s’élargissant harmonieusement jusqu’au col, allant d’abord en s’amincissant, puis en s’évasant. Les anses prennent appui sur la partie la plus large de la panse. Deux pommes de pin finement exécutées y sont comme rattachées par un ruban, puis une ample palmette orne la base de l’anse qui, après une courbe élégante, vient se rattacher au col du vase avec une volute ornée de deux profils à l’antique, s’inspirant des camées romains. Le décor, très précis et soigné, consiste en de multiples entremêlements et guirlandes végétales et fleuries. La base est ornée d’une frise de feuilles de lierre avec leurs fruits ; la panse présente des guirlandes de roses d’un côté, d’asters de l’autre et autres fleurs plus discrètes de part et d’autre comme le liseron, les violettes cornues ou les fleurs d’onagre ; derrière la guirlande émergent d’autres fleurs particulièrement délicates. Sous les anses, d’où part une couronne de myosotis entour un petit bouquet de roses. Le col est quant à lui orné de branches de rosier sauvage. L’ensemble, extrêmement décoratif, est rehaussé de décors à l’or faisant la transition entre chaque partie du vase et soulignant le modelé des anses. L’œuvre porte deux cachets apposés par la manufacture sous le règne de Louis-Philippe sous la base : dans un double cercle, un L et un P entrelacés sous une couronne est encadré par l’inscription : « SÈVRES », d’une part, et « 1846 », de l’autre.

Dimensions
Largeur : 30 cm
Hauteur: 57 cm
Profondeur : 23 cm