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MANUFACTURE DE SARREGUEMINES - "Cathédrale et blason de Metz" vase en grès de sel dit grès lorrain

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MANUFACTURE DE SARREGUEMINES - "Cathédrale et blason de Metz" vase en grès de sel dit grès lorrain

Ce vase réalisé à la fin du XIXe siècle en grès de sel dit grès lorrain, est signé de la manufacture de Sarreguemines. Son décor incisé est rehaussé d'émaux. Il renvoie à une période sombre pour la faïencerie, la guerre franco-prussienne de 1870 et tout particulièrement la perte de l'Alsace-Lorraine. Nous pouvons supposer que cette occupation prussienne est ici représentée dans le décor par ces corbeaux menaçants. Sarreguemines, ville située à moins de 100 km de Metz, est annexée en même temps que toute l'Alsace-Lorraine par la Prusse en 1871. La dirigeant de la manufacture, Alexandre de Geiger, quitte alors Sarreguemines et se retire à Paris. Deux nouvelles usines sont ensuite construites à Digoin et à Vitry-le-François. En 1877, la cathédrale de Metz subit des dégâts importants : pour célébrer la première venue de l’empereur Guillaume Ier, les autorités avaient décidé d’embraser la ville en tirant un feu d’artifice depuis les combles de la cathédrale. Un incendie se déclare détruisant la totalité de la charpente... Au regard de ce contexte historique sans précédent, il ne fait alors aucun doute que l'iconographie de ce vase figure une allégorie de l'oppresseur prussien sous la forme des corbeaux. Un modèle similaire avec des variantes dans les teintes, provenant des collections du musée de Sarreguemines, est présenté dans l'ouvrage "La Faïencerie de Sarreguemines" de Alain Benedick, aux Editions ABM.

Dimensions
Largeur : 19 cm
Hauteur: 44 cm
Profondeur : 19 cm

Jacques THURET (1669-1738) - Pendule astronomique montée dans une caisse en marqueterie Boulle attribuée à Alfred-Emmanuel BEURDELEY (1847-1919) - Ancienne collection du duc de Mouchy

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Jacques THURET (1669-1738) - Pendule astronomique montée dans une caisse en marqueterie Boulle attribuée à Alfred-Emmanuel BEURDELEY (1847-1919) - Ancienne collection du duc de Mouchy

.noticeclient.container { display:flex; flex-direction:column; gap:50px; width: 100%; } .noticeclient p {font-size:1.19em; font-weight:300; text-align:justify } .noticeclient img { border-radius: 5px; box-shadow: 0px 0px 5px grey; } .noticeclient-section { display: flex; flex-direction: row; gap: 30px } .noticeclient figcaption { text-align: center; } @media screen and (max-width: 640px) { .noticeclient figure { width: none; text-align: center; } .noticeclient img { width: none;} .noticeclient-section { flex-direction: column; } } Cet exceptionnel cartel réunit la maîtrise de deux grandes maisons d’artisans d’art français. En effet, il présente un remarquable travail du bronze et une ornementation reprenant la marqueterie Boulle que l’on peut attribuer au grand ébéniste parisien de la seconde moitié du XIXe siècle, héritier d’un savoir-faire familial, Alfred-Emmanuel Beurdeley (1847-1919). Ce cartel sert d’encadrement, à un singulier mécanisme datant de l’extrême fin du XVIIe siècle, signé à l’arrière et sous le cadran principal, du nom de l’horloger de Louis XIV, Thuret. Provenant des collections du duc de Mouchy, on peut supposer que le mécanisme était à l’origine placé dans une pendule Boulle ayant très certainement subi des détériorations. Ainsi, son illustre propriétaire a pu faire appel à l’un des grands noms de l’ébénisterie de son temps et spécialiste en l’imitation de mobilier ancien pour redonner à son exceptionnel mécanisme de pendule un lustre digne de celui qu’elle possédait à l’origine. Photographie du château de Mouchy Photographie du Grand Salon au Château de Mouchy où on peut apercevoir notre cartel Le mécanisme de notre pendule astronomique présente trois cadrans dont un principal et plus important en taille, indiquant les heures par des cartouches en émail. Tout autour de celui-ci on peut également y lire les mois de l’année ainsi que le nombre de jours qu’ils comportent, à l’instar de «Juin.30 », « Juillet.31 » ou encore « Aoust.31 ». Deux plus petits cadrans, positionnés l’un à côté de l’autre en dessous du principal, indique les jours du mois ainsi que la révolution lunaire sur un fond émaillé bleu nuit orné de petites étoiles dorées. Cet impressionnant mécanisme, fruit d’un savoir-faire horloger certain, est encadré par un somptueux décor de style Louis XIV. Encadrant des motifs d’arabesques en laiton reprenant la fameuse marqueterie Boulle de la fin du XVIIe siècle, un riche décor en bronze à la ciselure et dorure extraordinaires, prend place. Les quatre pied-griffes sur lesquels le cartel repose, remonte sur ses côtés par de riches volutes habitées de feuilles d’acanthe, jusqu’à rejoindre son sommet où trône, triomphant, Mars enfant, au visage déterminé. Il se tient casqué, autour des drapeaux, carquois emplis de flèches, devant une jungle de feuilles d’acanthes retombant sur des petits dauphins dans chacun des angles. Le cartel repose sur une base polylobée reprenant le même décor de marqueterie et souligné d’une frise en bronze doré. La famille Beurdeley constitue l'une des plus importantes dynasties de fabricants de meubles du XIXe siècle et s'étend sur trois générations. Alfred Emmanuel Louis Beurdeley (1847-1919) était le fils de Louis-Auguste-Alfred (1808 – 1882), ainsi que son collaborateur puis son successeur à partir de 1875. Il conserva le magasin au coin de la rue Louis-le-Grand et du boulevard des Italiens, le fameux Pavillon de Hanovre et avait ses ateliers 20 et 24 rue Dautancourt. Il se spécialisa dans la fabrication de meubles de luxe copiés sur des modèles anciens issus du Mobilier National et réalisa quelques meubles originaux. Il participa à l'Exposition Universelle de 1878 où il reçut une médaille d'or et, d'après le rapport : « Il maintient la haute renommée de la maison fondée par son père. Il a su lui donner un nouvel éclat par son esprit d'initiative, son goût éclairé... ». Il est par la suite, fait Chevalier de la Légion d'honneur grâce à sa participation à celle d'Amsterdam en 1883. Il exerça jusqu'en 1895 environ, puis liquida son entreprise et vendit ses collections constituées de plus de 2000 pièces. Jacques Thuret (1669-1738), suivant les traces de son illustre père Isaac Thuret (v. 1630-1706) devient un des meilleurs horlogers en activité sous Louis XIV et la Régence. Il hérite de la charge d'Horloger du Roi en 1694, autrefois attribuée à son père et fut lui aussi logé aux Galeries du Louvre à la même époque que Boulle avec lequel il collabore, ainsi qu'avec le grand ornemaniste Gilles-Marie Oppenord. Ces œuvres qu'ils réalisent de concert sont aujourd'hui considérés comme de véritables chefs-d’œuvre en la matière et sont conservés dans les musées, tels la Wallace Collection de Londres ou le Musée des Arts et Métiers de Paris. C’est, par ailleurs, sous l'impulsion du génie d'André-Charles Boulle que le décor marqueté de filets de cuivre sur fond d'écaille va progressivement apparaître sur les caisses des pendules à partir des années 1690, donnant à cet objet une grande préciosité que seuls les grands dignitaires pouvaient s'offrir. Alfred-Emmanuel Beurdeley, adepte de la reproduction du mobilier de l’Ancien Régime et au fait de la collaboration entre les deux grands noms du XVIIe siècle, créé ainsi autour du mécanisme, un décor rendant hommage au faste du goût Louis XIV, montrant toute sa dextérité.

Dimensions
Largeur : 74 cm
Hauteur: 100 cm
Profondeur : 26 cm