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Cheminée de style Louis XVI en marbre demi statuaire décorée de cannelures rudentées

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Jules CANTINI (attribué à) - Importante cheminée de style Napoléon III en marbre de Carrare très sculpté

Cette cheminée en Carrare de style Napoléon III du XIXe siècle est attribuée à Jules Cantini (1826-1916), sculpteur et marbrier marseillais du XIXe siècle. Cette cheminée se démarque par sa dimension importante et sa sculpture détaillée que permet le marbre de Carrare. Le marbre blanc de Carrare, parfois veiné gris, a des qualités de brillance et de finesse qui permettent au sculpteur de travailler dans les détails et finement. Cantini a beaucoup travaillé avec ce matériau, il possédait des carrières de Carrare en Italie dans les Alpes Apuanes, chose rare pour un sculpteur. Le bandeau de la cheminée est décoré de moulures mêlées à des ornements végétaux tels que des palmettes, des marguerites, des roses et du cuir découpé. Elles épousent les contours de la cheminée. Au centre du bandeau, se démarque une sculpture centrale fine et asymétrique en haut-relief. La sculpture en haut-relief met en valeur les détails de son centre, aux motifs végétaux et floraux baroques. Les pieds de la cheminée sont ornés d'une coquille très finement travaillée se logeant dans la courbe du pied. La face du pied est décorée de fleurs en haut-relief avec ses feuilles qui se détachent du fond de la structure. Les côtés de la partie console du pied sont décorés, chose très rare à cet endroit. C’est une marguerite en très haut relief qui est ici sculptée, non seulement sur la face intérieure mais également sur la face extérieure. Enfin, le bas des pieds se termine avec une feuille d'acanthe ornée de trois boutons de fleurs dont l'artiste a fait l'effort de diriger les pointes des feuilles dans des sens opposés renforçant la symétrie de la cheminée.

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Paire de fauteuils japonais sculptés – Ebisu et Daikoku

Paire de fauteuils en hêtre teinté noir, finement sculptés, représentant deux divinités japonaises emblématiques : Ebisu, tenant une carpe et un panier de pêcheur, et Daikoku, appuyé sur son maillet magique (uchide no kozuchi), symbole de richesse et de prospérité. Ces deux figures appartiennent au panthéon des Sept Divinités du Bonheur (Shichifukujin) dans la tradition japonaise. Le travail du bois met en valeur les expressions joviales et les vêtements richement détaillés de chaque personnage, conférant à ces fauteuils une forte dimension décorative et symbolique. Un exemple rare d’artisanat japonais fusionnant fonction et spiritualité.

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Cheminée de style Louis XVI en brèche de Médous