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(7 Objets)

Ma sélection (7 Objets)


Julien-Nicolas RIVART (1802-1867) - Table de style Louis XV en poirier noirci à décor de marqueterie de porcelaine

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Julien-Nicolas RIVART (1802-1867) - Table de style Louis XV en poirier noirci à décor de marqueterie de porcelaine

Cette superbe table violonée de style Louis XV a été décorée en marqueterie de porcelaine par Julien-Nicolas Rivart . La profondeur de la teinte noire du bois rehausse la préciosité des couleurs du motif central, un bouquet au naturel d'où émerge une grande variété de fleurs (coréopsis, laurier rose, violette, liseron, rose etc.), réalisé en marqueterie de porcelaine peinte selon le procédé de Rivart . L'artiste apporte une attention particulière à chaque fleur, délicatement dessinée en un motif sans cesse renouvelé, accentuant le grand naturalisme de la composition qui donne l'impression d'un véritable bouquet posé sur le plateau du meuble. L'incrustation de pièces de bois, notamment pour les feuilles, directement inspirées des marqueteries florentines en pierres dures, renforce le réalisme des motifs, tout en créant un jeu d'ombres saisissant. Si Rivart réalise plusieurs tables décorées selon son procédé de marqueterie de porcelaine, celle-ci est d'une grande originalité grâce à son motif de bouquet posé au centre et réalisé dans des dimensions importantes. Elle se distingue ainsi des autres meubles connus de Rivart où les fleurs courent tout le long du plateau, figurées en guirlande, comme sur la table du comte de Manneville, réalisée vers 1861 et conservée à la Cité de la Céramique de Sèvres. La peinture des fleurs incrustées n'est pas signée : cependant, on peut les attribuer à Pierre-Joseph Guérou , peintre de la Manufacture de porcelaine de Sèvres en 1847 et 1848, dont la signature apparaît sur plusieurs meubles de Rivart, comme le serre-bijoux de l'Impératrice Eugénie du château de Compiègne. Spécialiste des tableaux de fleurs sur porcelaine, il participe également à plusieurs reprises au Salon entre 1836 et 1866. Le traitement des fleurs, en légers dégradés, semble en effet caractéristique des peintures de Guérou et atteste d'une maîtrise certaine de la part de l'artiste. S'inspirant à la fois des plaques de porcelaine insérées dans des panneaux, mis à la mode au XVIIIe s., ainsi que de la technique des mosaïques florentines en pierres dures, Julien-Nicolas Rivart a su développer une technique originale, renouvelant totalement l'emploi de la porcelaine en l'incrustant comme une véritable marqueterie, où chaque élément est indépendant. Plusieurs fois récompensées aux Expositions Universelles , les marqueteries de porcelaine de Rivart sont particulièrement appréciées par les critiques tant français qu'anglais. La technique de Rivart « une des innovations les plus importantes pour la décoration des pièces d'ameublement » fait l'unanimité pour le charme dégagé par ses marqueteries de porcelaine et l'originalité du procédé. Rivart fait breveter son invention en 1849, s'assurant ainsi l'exclusivité de ce procédé et la réalisation en petites quantités de meubles d'exception. Beauté des matériaux et délicatesse des couleurs et conception décorative rare font de cette table une pièce exceptionnelle, témoin d'une production virtuose déployant à la surface des meubles « la magie qui résulte d'un bouquet de kaolin » (Auguste Luchet, L'Art industriel à l'Exposition de 1867).

Dimensions
Largeur : 138 cm
Hauteur: 77 cm
Profondeur : 85 cm

Eugène-Frédéric PIAT (1827-1903) - Paire de consoles d’applique japonisantes dont un modèle similaire a appartenu à Sarah Bernhardt

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Eugène-Frédéric PIAT (1827-1903) - Paire de consoles d’applique japonisantes dont un modèle similaire a appartenu à Sarah Bernhardt

Ce modèle de consoles d’applique fut créé par Frédéric Eugène Piat pour la maison Gagneau à Paris. D’après la description qu’en propose le Musée de Troyes dans son Catalogue des Arts Décoratifs de 1897, il s’agit de bras de lumière composés d’un « modillon chinois à deux consoles, d’un entablement et d’une galerie découpés1. » D’inspiration chinoise, cette paire de consoles d’applique mêle aux motifs de style extrême-oriental des éléments ornementaux français : des rinceaux végétaux et entrelacs caractéristiques du style Louis XV, illustrant ainsi la tendance de l’éclectisme qui marque la production artistique au XIXe siècle. La figure du monstre asiatique rappelle les mufles de lions réalisés par l’artiste dans des œuvres d’inspiration Renaissance tout en évoquant le bestiaire imaginaire du japonisme ; il tient dans sa gueule un anneau ressemblant à un heurtoir mais dépourvu de son utilité première, il s’agit en effet d’un élément purement décoratif. Le même modèle a appartenu à l’actrice Sarah Bernhardt et est visible sur des photographies d’époque de sa maison parisienne. La même paire d’applique ornait en effet son atelier. Une paire d'appliques similaire est vendue sous la référence 10521. Frédéric-Eugène Piat (1827-1903) est l’un des principaux sculpteurs et ornemanistes français du XIXème siècle à l’origine, avec Louis-Constant Sévin notamment, du renouvellement et du développement de l’industrie française du bronze d’art. Membre actif de la Réunion des fabricants de bronzes, il fait en effet partie de ceux qui ont opéré la fusion entre l’art et l’industrie. Il devient par la suite l’un des fondateurs de l’Union Centrale des Beaux-arts appliqués à l’Industrie en 1864. Après une formation auprès de sculpteurs et d’ornemanistes, il se met à son compte en 1845 et jouit dès les années 1850 d’une bonne réputation. Au cours de la décennie suivante, il entame une collaboration avec le fondeur Louis Léon Marchand (1831-1899). Dans les années 1870, il collabore avec d’éminents fabricants : Georges Édouard Gagneau, Charles de Marnyhac, Émile Colin ou encore la Fonderie du Val d’Osne. C’est à partir de l’année 1873 qu’a lieu sa consécration artistique : alors qu’il conçoit des modèles destinés à être exposés lors de l’Exposition universelle de Vienne de 1873, il reçoit la visite du Président de la République Adolphe Thiers qui le fait chevalier de la Légion d’honneur pour son fructueux apport dans le domaine de l’industrie du bronze d’art français. Il participa aux Salons parisiens ainsi qu’à neuf Expositions Universelles dans la seconde moitié du siècle. Il est notamment très remarqué lors de celle qui se tient à Paris en 1878 où il expose une vaste collection d’objets grâce auxquels il reçoit une médaille d’or, mais surtout lors de celle de 1889 où il est décoré du Grand Prix, plus haute récompense jamais accordée à un artiste industriel. Grâce à la qualité et au style de ses productions, en accord avec le goût de l’époque pour l’historicisme et l’éclectisme et dont témoigne cette paire de consoles d’applique japonisantes, Piat connut une renommée à l’échelle nationale mais aussi internationale.

Dimensions
Largeur : 25 cm
Hauteur: 25 cm
Profondeur : 27 cm

Louis-Constant SÉVIN (1821-1888) et Ferdinand BARBEDIENNE (1810-1892), Exceptionnelle paire de vases d'ornement en bronze et émail, modèle présenté à l'Exposition Universelle de Londres en 1862

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Louis-Constant SÉVIN (1821-1888) et Ferdinand BARBEDIENNE (1810-1892), Exceptionnelle paire de vases d'ornement en bronze et émail, modèle présenté à l'Exposition Universelle de Londres en 1862

Cette exceptionnelle paire de vases est le fruit de la collaboration entre Louis Constant Sevin, dessinateur et ornemaniste, et Ferdinand Barbedienne, bronzier-éditeur et fondateur de la maison Barbedienne, célèbre fonderie du xixe siècle. Il s'agit d'un des modèles de vases présenté sur le stand de cette dernière à l'Exposition Universelle de Londres de 1862. On doit à l'association de ces deux hommes – qui dura plus de trente ans, entre 1855 et 1888 - une importante série d'objets d'art et notamment des vases, présentant une gamme chromatique et une technique reconnaissables. Nos deux vases d'ornement ont été réalisés en bronze et présentent un remarquable et foisonnant décor en émail champlevé. Le bronze doré sur fond bleu ainsi que la richesse polychrome des motifs évoquent un imaginaire et une inspiration venus d'Orient. Les vases sont flanqués de trois anses en bronze doré à décor de têtes de félins se terminant par des pieds en griffes sur lesquels ils reposent. L'attache est ornée de cabochons d'améthyste. On constate dans leur forme et leur décor une inspiration orientale mais surtout éclectique, caractéristique de la tendance artistique sous le Second Empire. En effet, Constant Sevin s'est inspiré du style grec pour leur forme en amphore et des motifs appartenant au répertoire décoratif arabe, perse ou encore byzantin pour le décor. Tandis que les anses à têtes de félins stylisés tendent à rappeler l'Égypte, la technique de l'émail champlevé remonte au Moyen-Âge. Ainsi, bien que les critiques mentionnaient un style byzantin en 1862 pour l'inspiration de ces vase, il semble pourtant plus approprié de parler aujourd'hui d'éclectisme. Louis Constant Sévin ayant puisé dans des références visuelles différant par leur style, leur période et leur zone géographique. Avec la création de cette paire de vases, Ferdinand Barbedienne et Constant Sévin participent à la renaissance de l'émail champlevé au milieu du xixe siècle. En effet, les ornements polychromes, omniprésents dans les arts industriels sous le Second Empire, trouvent dans cette technique une expression parfaite. Les premiers essais techniques de la maison Barbedienne ont été réalisés vers 1858 ; quatre ans plus tard, elle présente à l'Exposition Universelle de Londres, un stand principalement composé d'objets d'art incrustés d'émaux – dont le modèle de nos vases - qui ne laisse pas la critique indifférente. Fort de leur succès, ces vases furent réédités sans doute dans le cadre de commandes privées, parfois avec des versions différentes, notamment l'orientation des oreilles des chats, la forme des piétement ou le remplacement des cabochons par des palmettes, néanmoins, le motif ornemental resta le même. On retrouve par ailleurs, deux modèles similaires aux nôtres, formant une paire dans les collections du musée d'Orsay à Paris.

Dimensions
Largeur : 28 cm
Hauteur: 78 cm

Louis - Constant SEVIN et Ferdinand BARBEDIENNE - Belle paire de vases d'ornement en bronze et émail cloisonné, vers 1862

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Louis - Constant SEVIN et Ferdinand BARBEDIENNE - Belle paire de vases d'ornement en bronze et émail cloisonné, vers 1862

Cette belle paire de vases est le fruit de la collaboration entre Louis Constant Sevin (1821 – 1888), dessinateur et ornemaniste, et Ferdinand Barbedienne (1810 – 1892), bronzier-éditeur et fondateur de la maison Barbedienne, célèbre fonderie du XIXe siècle. En effet, bien qu'ils ne portent la signature que du dernier, on peut rapprocher nos vases d'une autre paire présentée sur le stand de la fonderie à l'Exposition Universelle de Londres de 1862 présentant le même décor. On doit à l'association de ces deux hommes – qui dura plus de trente ans, entre 1855 et 1888 - une importante série d'objets d'art et notamment des vases, présentant une gamme chromatique et une technique reconnaissables. Nos deux vases ont été réalisés en bronze et présentent un remarquable et foisonnant décor en émail cloisonné. Le bronze doré sur fond bleu ainsi que la richesse polychrome des motifs évoquent un imaginaire et une inspiration venus d'Orient. Ils reposent sur trois pieds en bronze doré à décor de têtes de félins se terminant par des pieds en griffes. On constate dans leur décor et leur forme une inspiration orientale mais surtout éclectique, caractéristique de la tendance artistique sous le Second Empire. En effet, Constant Sevin s'est inspiré des motifs appartenant au répertoire décoratif arabe, perse ou encore byzantin pour le décor. Tandis que les anses à têtes de félins stylisés tendent à rappeler l'Egypte, la technique de l'émail cloisonné remonte au Moyen-Âge. Avec leurs créations d'objets au décor émaillé, Ferdinand Barbedienne et Constant Sevin participent à la renaissance de l'émail champlevé au milieu du XIXe siècle. En effet, les ornements polychromes, omniprésents dans les arts industriels sous le Second Empire, trouvent dans cette technique une expression parfaite. Inspirée des exemples d'émaux champlevés du Moyen-Âge, cette technique connaît alors une innovation qui consiste à obtenir directement à la fonte le réseau des cloisons afin de produire un dessin d'une netteté et d'une régularité irréprochables. Les premiers essais techniques de la maison Barbedienne ont été réalisés vers 1858 ; quatre ans plus tard, elle présente à l'Exposition Universelle de Londres, un stand principalement composé d'objets d'art incrustés d'émaux – dont certainement le modèle de nos vases - qui ne laisse pas la critique indifférente. Alfred Darcel (1818 – 1893), critique d'art, parla en ces termes dans son compte-rendu de l'Exposition Universelle de 1862 publié dans la Gazette des Beaux-Arts : « Parmi les nombreuses œuvres d’art exposées par M. Barbedienne, nous n’avons rien vu de plus frappant que les objets décorés d’émaux, genre d’ornement qu’il a su appliquer avec succès. […] Avec des émaux peints qui ne lui cédaient en rien aux plus belles œuvres des premiers maîtres du XVIe siècle. […] »

Dimensions
Largeur : 30 cm
Hauteur: 33 cm
Profondeur : 29 cm