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Style Napoléon III / Ref.10837

Anatole J. GUILLOT (1865-1911) (d'après) - « Jeune orientale», Importante torchère en régule polychrome

Dimensions
Largeur : 70cm
Hauteur: 156cm
Profondeur : 42cm

Époque et provenance:
Après 1887, France.
Signée sur l’arrière de la terrasse J. GUILLOT Sur une plaque: « Salon de 1887 ».

Statut:
Patine du temps. Un petit manque sur le socle (voir photos). Superbe polychromie.

Anatole J. Guillot (1865-1911), sculpteur français de la seconde moitié du XIXe siècle, expose au Salon des artistes français de 1887, une Jeune femme mauresque (n°4063), buste en plâtre, dont voici un modèle d’édition ultérieure formant torchère.
La Jeune orientale est une épreuve en régule à patine polychrome représentant une jeune orientale voilée tenant de la main gauche une torchère. Elle est signée sur l’arrière de la terrasse J. GUILLOT, et devant, sur une plaque, porte la mention « Salon de 1887 ».
Anatole Jean Guillot (1865 - 1911) est un sculpteur et céramiste français du XIXe siècle. Admis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il y devient l’élève des sculpteurs Alexandre Falguière, 1er grand Prix de Rome en 1859, et Jean Gautherin. Il expose au Salon de 1887 à 1911. La Jeune orientale est donc une œuvre de début de carrière.
Anatole J. Guillot, s’est attaché à rendre la physionomie autant que le costume de son modèle dans tout leur particularisme et leurs détails. Il a fait preuve d’une grande maîtrise dans le traitement des détails (coiffure, drapé, accessoire), la finesse des traits du visage et ce, en particulier grâce au travail de polychromie.
Par son sujet, une Jeune femme mauresque, cette sculpture appartient au mouvement orientaliste. Initié dès la fin du XVIIIe siècle, l’expansion du mouvement orientaliste au XIXe siècle est lié au contexte historique et politique, et notamment aux bouleversements que connaît l’Orient tout au long du siècle, avec l’expansion du colonialisme européen et le lent effondrement de l’empire Ottoman. Le terme « Orientalisme » désignant aussi bien l’intérêt scientifique pour l’Orient que la fascination exercée par cette terre sur l’Occident, s’est exprimé dans un courant littéraire et artistique (peinture, sculpture, arts décoratifs).
Comme d’autres sculpteurs contemporains tels Eugène Léon L’Hoëst (1874-1937), Louis Hottot (1834-1905), ou Henri-Joseph-Charles Cordier (1827-1905), Anatole J. Guillot s’attache à dépeindre l’Orient bien qu’il ne s’y soit jamais rendu. L’artiste a en effet réalisé plusieurs sculptures à sujets orientalistes. Parmi ces sujets favoris : des soldats mauresques, des chasseurs kabyles, Porteuses d’eau, marchandes de produits orientaux…
On peut ainsi mentionner : une Jeune femme orientale à la cruche, un Chasseur kabyle, ou encore un Arabe debout. Pour autant, Anatole J. Guillot ne peut être considéré comme un « sculpteur orientaliste » à part entière car il n’a pas consacré la totalité de sa carrière à la représentation de sujets orientalistes.
Par sa remarquable finesse d’exécution ainsi que par la richesse et qualité de son décor polychrome, cette superbe sculpture est caractéristique de l’oeuvre orientaliste d’Anatole J. Guillot.

Prix: sur demande

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