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Style Autre / Ref.15972

Édouard DROUOT, Les Rameurs, vers 1890

Dimensions
Largeur : 91cm
Hauteur: 18cm
Profondeur : 14cm

Époque et provenance:
XIXe siècle

Statut:
Bon état

Cette œuvre fut exécutée par Édouard Drouot vers 1880.

Le sculpteur Édouard Drouot (Sommevoire, 1859-Paris, 1945) étudia à l’École des Arts décoratifs en 1880 auprès de Mathurin Moreau ; trois ans plus tard, il fut admis à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il participa à de nombreuses expositions, notamment au Salon des artistes français, et y fut récompensé à plusieurs reprises. Drouot était célèbre pour son sens du mouvement, perceptible dans cette œuvre sportive, bien que ce sujet s’inscrive comme une exception dans son œuvre.

Sur un aviron de couple à la silhouette fine et allongée se tiennent deux rameurs et un « barreur » imprimant sa trajectoire à l’embarcation ; il s’agit donc d’un « deux de pointe avec barreur ». La représentation est très réaliste : les sportifs sont dans la position bien précise qui marque la transition entre le « retour » (des rames hors de l’eau) et la « propulsion » qui permet de faire avancer l’esquif : les genoux repliés, les bras tendus ; leur synchronisation, qui doit être parfaite, est révélée par l’identité parfaite de leurs positions. Les sportifs portent un t-shirt et un short tandis que le barreur, qui était souvent de petite taille, afin de ne pas constituer un poids supplémentaire trop important, est vêtu d’une chemise et d’un pantalon. La courbure des rames est représentée avec précision, de même que l’appareillage qui permet de les maintenir accrochées au bateau. Le sculpteur porte un soin tout particulier à l’expression des personnages : le jeune garçon présente un visage épanoui, tandis que les deux sportifs aux traits soigneusement individualisés se concentrent sur la performance sportive à accomplir.

Comme dans cette œuvre, les bateaux de course sont très longs et étroits pour réduire la résistance due au frottement sur l’eau. Les rameurs sont assis dos à leur direction sur une « coulisse » qui accompagne leurs mouvements, afin d’accentuer la puissance de leurs gestes. Les avirons sont les rames qui servent à propulser l’embarcation. L’aviron est un sport complet, qui sollicite tous les muscles.

Les premières courses à l’aviron furent certainement très anciennes : Virgile en mentionne une dans l’Énéide à la fin du Ier siècle avant Jésus-Christ. Les premières courses modernes eurent lieu dans la seconde moitié du xviiie siècle, entre les rameurs professionnels qui opéraient en tant que taxis sur la Tamise à Londres ; à partir de ce moment, le Royaume-Uni fut le théâtre privilégié du développement de ces compétitions. Lorsque les premiers Jeux Olympiques modernes se tinrent à Athènes sous l’impulsion du baron Pierre de Coubertin en 1896, l’aviron fut immédiatement admis dans le cercle des disciplines olympiques.

Il existe plusieurs autres statuettes quasiment identiques à la nôtre, à l’exception de quelques différences de socles et de cartouches. Peut-être ces œuvres furent elles distribuées comme récompenses à l’occasion de différentes compétitions d’aviron.

Edouard Drouot créa également une autre sculpture sur un thème proche, intitulée Les Canoéistes. Cette version un peu plus tardive, datée de 1900 environ, met en scène deux rameurs dans un canoë. Au contraire des avironneurs, les canoéistes regardent dans la direction vers laquelle ils se dirigent, et regardent donc loin devant eux.

Prix: sur demande

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