menu
Menu
account_box
Catégories
Contact
email Send us a message

Nous contacter

phone Par téléphone

+33 (0)1 42 25 12 79
Mar. - Sam., de 14h à 19h
+33 (0)6 60 62 61 90
Tous les jours, de 9h à 19h

email par Email

Plans & Adresses: contact@marcmaison.com

share Let's get social

Langue
Et aussi...
Ma sélection
(0 Objets)

Style Autre / Ref.11101

Guéridon en bronze doré et malachite, fin du XIXe siècle

Dimensions
Largeur : 45cm
Hauteur: 81cm
Profondeur : 45cm

Époque et provenance:
Probablement Russie, XIXe siècle

Ce guéridon tripode aux décors de malachite fut exécuté à la fin du xixe siècle, probablement en Russie.

Cette petite table est composée d’un piétement en bronze doré et d’un plateau circulaire en placage de malachite. Le piètement présente un travail de sculpture riche et original composé principalement de formes géométriques et de volutes tout en relief et rythmées par des perles et des dés de malachite. Les trois pieds délicats et ajourés présentent un décor géométrique finement ciselé et sont ornés de petites perles de malachite. L’entretoise présente six côtés concaves. Elle est également ornée de perles de malachite, qui trouvent un écho dans les chapelets qui y sont suspendus.

La malachite est une pierre semi-précieuse d’un vert intense particulièrement apprécié au xixe siècle. Elle provient principalement de Russie, qui possède d’importants gisements de malachite connus depuis le xviie siècle.

Utilisée en bloc pour réaliser de petits objets, la malachite ne se prête pas à la réalisation de grandes pièces comme celles que l’on peut faire en marbre. C’est pourquoi une technique dite de la « mosaïque russe » fut mise au point dans la seconde moitié du xviiie siècle. Celle-ci consiste à plaquer des lamelles de malachite de sorte à donner l’illusion d’un bloc. Les manufactures lapidaires royales de Peterhof et d’Ekaterinbourg développèrent cet art, qui séduisit rapidement l’aristocratie.

La France découvrit cette technique lorsqu’en 1808, Alexandre Ier de Russie (1777-1825) fit cadeau à Napoléon Ier (1769-1821) d’un ensemble d’objets précieux en malachite. Des candélabres, des grands vases et un bassin furent ainsi installés dans le salon de l’Empereur à Trianon, devenu le « salon des Malachites ». La beauté nouvelle de cet art raffiné créa un engouement qui dura tout le long du xixe siècle.