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Style Autre / Ref.12995

Charles – Guillaume DIEHL, Paire de sellettes en bois et bronze, Exposition Universelle de 1867

Dimensions

Hauteur: 126cm
Diameter: 51cm

Époque et provenance:
France, 1867

Statut:
Bon état

Cette paire de sellettes tripode en bois laqué noir décorée de nombreux ornements de bronze argenté par galvanoplastie finement ciselés a été réalisée par l'ébéniste Charles Guillaume Diehl (1811 – 1885) et très certainement présentée à l’Exposition Universelle de 1867, à laquelle il participa.
Les sellettes sont composées d'un petit plateau entouré d'un décor dentelé posé sur trois pieds mouvementés. Ces derniers soulignés de nombreux ornements en bronze dont des pattes de lion sur leurs extrémités basses, sont reliés par une entretoise. Trois fauves en bronze doré retiennent le plateau, ils sont chacun posés sur un dé de bois avec ornements de bronze sur les côtés et à l'intérieur - dont des rosettes - qui retiennent une toupie en bois tourné finie par une pointe en bronze.
Au niveau de l'entretoise, on retrouve des ornements de bronze dont trois toupies retenant chacune un anneau et des mascarons de lion entre chaque. Au centre de l'entretoise l'ébéniste a rajouté une pyramide en bois elle aussi ornée de bronze. La base/entretoise qui relie les trois pieds présente des ornements de bronze à chacune de ses extrémités ainsi qu'en son centre une pomme de pin.

Charles-Guillaume Diehl était un ébéniste allemand naturalisé français en 1872, spécialisé dans la création de petits meubles en raison de sa formation première de tabletier. Sa maîtrise dans le domaine de la tabletterie est récompensée par une médaille d’argent dans cette classe à l’ Exposition Universelle de 1867 à Paris. En marge de cette production, il se fait remarquer pour ses meubles bien souvent réalisés en bois rares - bois de rose, thuya ou encore bois de loupe en placage ou massif - et réalise des tables, guéridons, meubles d’appui, étagères, et diverses boites souvent d’un luxe inouï, décorés de bronzes ou de panneaux de marqueteries raffinées. Il participa à de nombreux autres expositions européennes et notamment L'Exposition des Beaux-Arts appliqués à l'industrie en 1869, l'Exposition Universelle de Vienne en 1873 où il obtient une médaille de progrès ou encore l'Exposition Universelle de 1878 à Paris où il est classé hors concours du fait de ses succès passés. Jusqu'à sa mort, il réalisa de nombreuses commandes pour la grande bourgeoisie parisienne et internationale.

Le style de l'ébéniste – à ses débuts spécialisé dans les meubles inspirés du XVIIIe siècle plaqués d'essences de bois précieux ou dans le goût de marqueterie Boulle – évolue dans les années 1860. En effet, à partir de ces années, Charles Diehl crée des meubles dans un genre beaucoup plus personnel qui emploi un vocabulaire ornemental inspiré de l'Antiquité grecque et égyptienne, mêlant ainsi le néo-grec et le néo-médiéval présentant une grammaire décorative aux limites du fantastique. Pour l'Exposition Universelle de 1867, il collabore ainsi avec des artistes renommés et reconnus pour leur imagination, le sculpteur Emmanuel Frémiet (1824 – 1910) ainsi que le dessinateur et ornemaniste Jean Brandely (actif entre 1867 et 1873). Il obtient ainsi lors de l'évènement une médaille d'argent pour une série de coffrets dont un de style néo-renaissance en ébène avec des bronzes et des bas-reliefs d'argent oxydé présentant des salamandres et un autre marbre bleu orné de bronzes dorés acheté par Napoléon III pour sa cousine la princesse Mathilde. Il y remporta aussi une médaille de bronze qu'il refusa pour trois meubles : une grande table, une bibliothèque de style étrusque ainsi que le médailler conservé au musée d'Orsay à Paris. Ainsi, en raison d'analogies stylistiques avec certaines œuvres d'Emmanuel Frémiet, il semblerait que la rencontre entre les deux artistes, qui a par la suite donné lieu à des collaborations, soit à l'origine de l'évolution stylistique de Charles Diehl donnant naissance à une création artistique spécifique, particulièrement reconnaissable au sein de l'ébénisterie parisienne de la seconde moitié du XIXe siècle.

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