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(5 Objets)

Ma sélection (5 Objets)


F. BARBEDIENNE - Petit encrier en bronze à décor de cloisonné

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F. BARBEDIENNE - Petit encrier en bronze à décor de cloisonné

Ce petit encrier en bronze à décor d'émaux cloisonnés réalisé vers 1860 est le travail de Ferdinand Barbedienne, bronzier-éditeur et fondateur de la maison Barbedienne, célèbre fonderie du XIXe siècle. Le décor quant à lui semble avoir été imaginé par l'ornemaniste Constant Sevin. On doit à l'association de ces deux hommes – qui dura plus de trente ans, entre 1855 et 1888 - une importante série d'objets d'art et notamment des vases, présentant une gamme chromatique et une technique reconnaissables. Les deux hommes participent à la renaissance de l'émail champlevé au milieu du XIXe siècle. En effet, les ornements polychromes, omniprésents dans les arts industriels sous le Second Empire, trouvent dans cette technique une expression parfaite. Les premiers essais techniques de la maison Barbedienne ont été réalisés vers 1858 ; quatre ans plus tard, elle présente à l'Exposition Universelle de Londres, un stand principalement composé d'objets d'art incrustés d'émaux - à l'instar de notre encrier - qui ne laisse pas la critique indifférente. On constate dans sa forme et son décor une inspiration orientale mais surtout éclectique, caractéristique de la tendance artistique sous le Second Empire. En effet, les motifs du cloisonné appartiennent au répertoire décoratif arabe, perse ou encore byzantin. Quant à la technique de l'émail cloisonné, elle remonte au Moyen-Âge.

Dimensions
Hauteur: 14 cm
Profondeur : 17 cm

Albert-Ernest CARRIER-BELLEUSE, Faïencerie de CHOISY-LE-ROI, Buste d'une Orientale en faïence émaillée

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Albert-Ernest CARRIER-BELLEUSE, Faïencerie de CHOISY-LE-ROI, Buste d'une Orientale en faïence émaillée

Ce buste fut exécuté par Albert-Ernest Carrier-Belleuse pour la faïencerie de Choisy-le-Roi dans la seconde moitié du xixe siècle. Albert-Ernest Carrier de Belleuse, dit Carrier-Belleuse (1824-1887), est le sculpteur le plus prolifique du Second Empire. Il fut rapidement marqué par l’importance des arts décoratifs et travailla avec Ferdinand Barbedienne à la réalisation d’objets décoratifs. Il connut un grand succès à l’occasion des salons et reçut de nombreuses commandes officielles. Il exécuta de très nombreux bustes de belles et élégantes jeunes femmes, dont un Buste de femme portant un diadème conservé au musée d’Orsay. Il donna également le modèle de bustes pour la Faïencerie de Choisy-le-Roi, dont son fils devint par la suite le directeur artistique. Ce buste d’orientale, exécuté d’après une terre signée par Carrier-Belleuse, fut réalisé pour cette manufacture. Cette dernière, intitulée Le buste d’une Algérienne, est passée en vente chez Sotheby’s en 2017. Il s’agit de l’une de ses rares œuvres orientalisantes. La volonté de représenter une femme en costume oriental rejoint l’idéalisation perceptible dans toute l’œuvre du sculpteur. La femme, souriante, montre ses dents. Ses longs cheveux lâchés, au bord desquels sont accrochés de multiples sequins, reposent sur son épaule ; ils sont coiffés d’un chapeau aux motifs orientalisants. Sa poitrine dénudée, partiellement recouverte d’un tissu froissé, soulignée par les deux rangs de son collier, lui confère une grande sensualité. Le costume coloré qui lui couvre les épaules est mis en valeur par les couleurs vives et la brillance de la faïence. À la base du buste, une riche ceinture orfévrée souligne la richesse du costume. Le buste est signé à l’arrière, et porte le signe de la manufacture de Choisy.

Dimensions
Largeur : 22 cm
Hauteur: 76 cm
Profondeur : 22 cm

Eugène FEUILLÂTRE, Encrier « pavot », vers 1898

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Eugène FEUILLÂTRE, Encrier « pavot », vers 1898

Cet encrier en forme de cosse de pavot fut exécuté par Eugène Feuillâtre vers 1898, date à laquelle un encrier en argent de ce modèle (aujourd’hui conservé au Musée des Arts Décoratifs, à Paris) fut présenté au Salon des artistes français. Eugène Feuillâtre (1870-1916) était à la fois sculpteur, orfèvre, joaillier et émailleur. Dès l’âge de vingt ans, il fut désigné responsable de l’atelier d’émaillerie chez René Lalique, où sa maîtrise conjointe de l’art de la joaillerie et de celui de l’émaillage lui permit de créer des bijoux exceptionnels. Il ouvrit ensuite son propre atelier et se spécialisa dans la réalisation d’émaux cloisonnés ou peints de style Art Nouveau. Il exposa ses œuvres lors de nombreux Salons, notamment en 1898, où il présenta un encrier similaire au nôtre, et à l’Exposition Internationale de l’Est de la France à Nancy en 1909. Il s’éteignit précocement, à l’âge de quarante-six ans. Les pièces de Feuillâtre sont reconnaissables notamment par leurs fonds laiteux, nacrés ou opalescents, tels que celui de notre œuvre. L’émail, d’un vert très clair et nacré, est creusé de délicates incisions, qui accueillent par endroits une fine démarcation couleur or ; celles-ci dessinent une plume de paon, motif affectionné par l’artiste. Le corps de l’encrier prend la forme d’une cosse de pavot et témoigne de son inspiration de motifs naturels ; au sommet, la collerette végétale stylisée peut être soulevée pour dévoiler l’intérieur de l’encrier. Cette pièce d’une grande préciosité est estampillée sous le couvercle et sous la base. Un exemplaire de cet encrier, passé en vente chez Artcurial le 28 novembre 2022 (lot n°33), y fut vendu 9000 € (hors frais). Une variante dont les variations colorées sont plus affirmées, datée de 1900 environ, est conservée au musée d’Orsay sous le titre de « vase ».

Dimensions
Hauteur: 7 cm