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L'ESCALIER DE CRISTAL, Vase formant pendule à la monture au dragon, après 1885

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L'ESCALIER DE CRISTAL, Vase formant pendule à la monture au dragon, après 1885

Ce vase-pendule en bronze d’une grande originalité fut exécuté pour l’Escalier de Cristal à la fin du xixe siècle. Le mouvement est signé « Japy Frères et Cie ». Fondé vers 1808 par la veuve Désarnaud, cette célèbre maison fut reprise par les frères Georges et Henri Pannier à la fin du xixe siècle. Ces derniers la firent participer activement à la diffusion de la vogue du japonisme, dont cette œuvre est un beau témoignage, tout en conservant la grande qualité qui faisait la réputation du magasin. Le décor de l’objet, d’une grande qualité de facture, s’inspire de l’iconographie japonaise et tourne autour du thème du dragon. La pendule adopte la forme d’une potiche reposant sur une monture en bronze doré en forme de dragon menaçant à l’avant, et de nuages de fumée à l’arrière. La panse est ornée de motifs en bas-relief rappelant les panneaux japonais de l’époque Meiji. Est représenté un guerrier asiatique s’apprêtant à combattre un dragon. En partie supérieure, un cadran polylobé adossé à un motif lui faisant écho présente des chiffres inscrits en calligraphie japonaise, ainsi que deux aiguilles formant un dragon dont la forme ne cesse d’évoluer selon les heures. L’ensemble est couronné d’un chien de Fô s’étirant sur ses pattes avant. La qualité d’exécution et de la ciselure du piétement témoignent de la maîtrise du bronzier qui créa l’objet. Le vase-pendule figure dans un des carnets d’Henry Pannier sous la désignation « Vase cristal monture dragon formant pendule ». Le croquis témoigne de l’incontestable ressemblance de notre œuvre avec celle-ci. Le carnet indique en outre que seuls deux exemplaires de vase furent vendus : l’un, en cristal, et l’autre en bronze.

Dimensions
Largeur : 31 cm
Hauteur: 56 cm
Profondeur : 26 cm

RIBAILLER et MAZAROZ, Paire de statues en noyer d’un chasseur et d’un pêcheur, après l’Exposition universelle de 1855

Ref.15745
RIBAILLER et MAZAROZ, Paire de statues en noyer d’un chasseur et d’un pêcheur, après l’Exposition universelle de 1855

Cette paire de sculptures de chasseurs a été présentée sur ses gaines. Ce type d’installation est typique d’une exposition ; elle servait à mettre en valeur tout le savoir-faire du sculpteur. Notons pourtant que ces figures furent pensées pour orner un meuble acheté par Napoléon III et présenté lors de l’Exposition universelle de 1855 comme indiqué dans le catalogue de l’exposition « Jean-Paul Mazaroz, un artiste et amateur éclairé au temps de Courbet » du musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier de 2003.* Le buffet desserte ayant eu un succès phénoménal à l’Exposition, l’entreprise Ribaillier-Mazaroz en a édité de nombreux exemplaires en gardant toujours la même composition. Autrement dit, les deux personnages étaient toujours représentés de la même façon que sur le meuble original comme décrit par le Magasin pittoresque : « Sur le chapiteau inférieur de gauche est un pêcheur tenant d’une main un filet, de l’autre une poignée de poissons et de plantes fluviales, et portant à sa ceinture des instruments de pêche ; sur celui de droite, un chasseur lance un faucon sur le poignet, et retient un beau lévrier qui regarde à terre un oiseau abattu. Il porte une gibecière et une trompe. » Le personnage de Mazaroz est atypique. Né à Lons-le-Saunier, ami du peintre Gustave Courbet, Paul Mazaroz est à la fois un mécène, un sculpteur, mais aussi l’auteur d’essais sociologiques et économiques. Il entre dans l’atelier de Ribaillier à Paris, et devient son associé après avoir épousé sa fille en 1853. Commence alors une collaboration qui va orienter la fabrique Ribaillier-Mazaroz vers la modernité. En effet, suite à l’Exposition Universelle de 1851, Mazaroz découvre l’usage de la machine dans l’ébénisterie, telle que la pratiquaient les Anglais. Il est le premier à l’utiliser en France. Dès lors, il se qualifie volontiers d’ « artiste industriel ». Cette volonté de s’ancrer dans son époque et ses progrès lui font éditer un recueil photographique des créations de son atelier, en lieu et place d’un simple catalogue de gravures . Fournisseur de Napoléon III, son entreprise fut une des plus prospères industries du Second Empire et de la IIIe République.

Dimensions
Largeur : 28 cm
Hauteur: 122 cm
Profondeur : 26 cm