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Console en marbre Rouge Royal et pieds en pierre

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Théodore DECK, plat circulaire aux hirondelles

Ce plat d'ornement décoré de fleurs de coquelicot autour desquelles virevoltent deux hirondelles sur un fond de couleur aubergine fut réalisé en céramique émaillée par Théodore Deck (1823-1891) à la fin du xixe siècle. Théodore Deck se forma initialement dans le domaine de la fabrication des poêles. Lorsqu’il s’établit à Paris pour son propre compte, en 1858, il fabriquait des revêtements de poêle puis, fort de son succès, il se lança dans la céramique. L’atelier créa alors de nombreux plats, parfois exécutés avec la collaboration de peintres reconnus. Il perfectionna progressivement sa technique et connut un franc succès lors des nombreuses Expositions Universelles auxquelles il participa. En 1878, il fut fait officier de la Légion d’Honneur. Il dirigea la manufacture de Sèvres entre 1887 et sa mort en 1891. Ce plat témoigne de l’influence des arts asiatiques sur son œuvre à partir des années 1870 : sur le fond sombre se détachent des motifs aux aplats de couleur vive et légèrement nuancées, sans notion de profondeur. Par ailleurs, les tiges, les feuilles et les fleurs souples sont stylisées, comme elles peuvent l’être sur les estampes japonaises. Enfin, les hirondelles sont considérées de manière très positives au Japon et sont un motif récurrent dans l’art de ce pays. Le fond de ce plat est particulièrement travaillé et donne l’illusion que les oiseaux font tourbillonner l’air autour d’eux. La galerie Marc Maison présente un autre plat de Théodore Deck, où des fleurs de couleurs vives se détachent d’un fond aubergine, ainsi qu’un plat exécuté en collaboration avec la peintre Éléonore Escallier, où des mésanges et un bouvreuil donnent de la vie au décor plus végétal qui les entoure.

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Théodore DECK, Grand plat au colvert volant dans un ciel mordoré, fin du XIXe siècle

Ce plat d’ornement en céramique émaillée d’une taille exceptionnelle fut exécuté par Théodore Deck à la fin du xixe siècle. Théodore Deck se forma initialement dans le domaine de la fabrication des poêles. Lorsqu’il s’établit à Paris pour son propre compte, en 1858, il fabriquait des revêtements de poêle puis, fort de son succès, se lança dans la céramique. L’atelier créa alors de nombreux plats, parfois exécutés avec la collaboration de peintres reconnus. Il perfectionna progressivement sa technique et connut un franc succès lors des nombreuses Expositions Universelles auxquelles il participa. En 1878, il fut fait officier de la Légion d’Honneur. Il dirigea la manufacture de Sèvres entre 1887 et sa mort en 1891. Sur un fond mordoré très travaillé, aux subtiles nuances de jaune et de brun, se détache la figure d’un colvert en vol. Cette œuvre est un exemple emblématique de la maîtrise de la technique de l’émail par Théodore Deck, lui permettant une grande finesse d’exécution : l’oiseau est représenté avec une grande précision et une extrême clarté. L’animal, représenté de manière particulièrement dynamique, semble nous regarder. L’œuvre est mise en valeur par un cadre de bois naturel. Le décor de ce plat est caractéristique de l’œuvre de Deck, qui travailla sur ce sujet à plusieurs reprises, parfois avec la collaboration du peintre Ernest Carrière, qui exécuta une série de plats sur le même thème que celui-ci dans les années 1890-1900, parfois sans autre signature que la sienne, comme ici. Il laisse par ailleurs transparaître l’intérêt que Deck porta aux arts extrême-orientaux, qu’il collectionnait, à partir des années 1870 ; en effet, le dessinateur japonais Utagawa Hiroshige représenta souvent des colverts dans ses estampes. Le collectionneur de Deck Peter Marino possède deux plats représentant des colverts en vol, au fond naturaliste moins flamboyant que pour notre plat. Ceux-ci sont dus à Ernest Carrière mais témoignent également de l’intérêt que porte l’artiste à ce sujet, tout en conservant l’originalité propre à chaque plat.