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« Le Départ pour la chasse » Grand vitrail en verre émaillé de l’atelier Lorin, provenant du château des Ollières à Nice

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« Le Départ pour la chasse » Grand vitrail en verre émaillé de l’atelier Lorin, provenant du château des Ollières à Nice

Délimité par une bordure décorée d’une frise géométrique, ce panneau présente deux personnages en pied se détachant sur un paysage et encadrés par une architecture de fantaisie. La scène centrale représente un départ pour la chasse : un homme de dos tient un lévrier en laisse, tandis qu’une femme légèrement tournée vers la droite fait reposer un faucon sur sa main gauche. De son autre main elle semble désigner les armoiries de la Provence « bandé d’or et de gueule » qui sont à ses pieds. Les deux personnages sont habillés selon la mode vestimentaire de l’époque de François Ier et d’Henri II : l’homme porte un pourpoint court passé sur une chemise rouge, et des chausses (culotte bouffante) sur des bas bicolores. Les manches et les chausses sont à « crevés », motifs très à la mode au XVIè siècle. Il arbore une toque à plumet, couvre-chef très répandue également. La dame est vêtue d’une robe tombant jusqu’au sol. De teinte rouge, elle est agrémentée de petites épaulettes bouffantes vertes, d’une collerette montante en dentelle. Selon le goût de l’époque, une grande bourse brodée est attachée à sa taille au moyen d’un long lien en tissu. Derrière ces personnages, un château se détache sur un fond de ciel bleu et domine un paysage champêtre. Le pourtour de ce tableau est fait d’éléments architecturaux de fantaisie, toujours dans un style Néo-Renaissance : de très fines colonnettes supportent un entablement à fronton incurvé, d’où partent des rinceaux et des guirlandes de feuillage. Les personnages reposent sur un socle qui imite en trompe l’œil une frise architecturée où deux putti assis sur des cornes d’abondance tiennent une guirlande de fleurs et de fruits. Au centre, un écusson met en valeur des initiales or sur fond bleu.

Dimensions
Largeur : 110 cm
Hauteur: 232 cm

Auguste-Nicolas CAÏN, deux groupes monumentaux en bronze, socles en pierre d'origine, 1893

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Auguste-Nicolas CAÏN, deux groupes monumentaux en bronze, socles en pierre d'origine, 1893

Ces deux groupes furent commandés par Jacques Stern (1839-1902) à l’un des plus grands animaliers de la seconde moitié du XIXe siècle, Auguste-Nicolas Caïn, renommé pour ses sculptures monumentales. Stern fut le digne héritier d’une riche famille de financiers originaire de Francfort. Il fut lui-même banquier à Paris, cofondateur de la Banque de Paris et des Pays-Bas et conseiller général de l'Oise. C’est en 1885, peu après la mort de son père qui s’opposait fermement à sa relation avec Sophie Croizette (1847-1901), que Jacques Stern épousa enfin la grande comédienne d’origine russe dans le château de Fitz-James dans l’Oise. C’est le parvis de ce même domaine familial que vinrent orner les groupes de statues des chiens de l’équipage de Jacques Stern huit ans plus tard. En effet, le château était tout indiqué pour accueillir les statues de ces chiens de chasse puisque les Stern utilisaient les forêts proches comme terrain de chasse. Pour sa part, Caïn venait d’une toute autre famille de modestes bouchers. Il fut l’élève d’Alexandre Guionnet et de François Rude mais il partagea surtout un atelier et une fonderie avec son futur beau-père, Pierre-Jules Mêne (1810-1879). L’animalier déjà bien reconnu permit à son gendre d’accéder à des commandes importantes qui le propulsèrent parmi les plus illustres sculpteurs animaliers du Second Empire et de la Troisième République. Caïn gagna de nombreuses récompenses au Salon, auquel il participa dès 1846, avant de devenir officier de la Légion d’honneur en 1882. Encore aujourd’hui, dans tout Paris, nous pouvons admirer le résultat des nombreuses heures que Caïn passa à observer et dessiner les animaux du Jardin des Plantes : le Lion assis devant l’Hôtel de ville, le Rhinocéros attaqué par des tigres et les nombreux fauves du jardin des Tuileries, ou encore le Lion de Nubie et sa proie du jardin du Luxembourg. Deux autres groupes de chiens de chasse de la main d’Auguste-Nicolas Caïn sont connus. La commande, émanant de nul autre que le duc d’Aumale (1822-1897), date de 1879 et est donc antérieure à celle de Jacques Stern. Henri d’Orléans, duc d’Aumale, demanda au sculpteur de ne pas réemployer les modèles de chiens issus de sa commande comme en atteste ces quelques lignes d’une lettre écrite par Caïn. « Je vous demanderai de rassurer son Altesse. Je n’ai aucun droit à reproduire les groupes de chiens. Ils m’ont été commandés et appartiennent au duc d’Aumale en tout propriété. Jamais la pensée ne m’est venue d’en faire des exemplaires semblables » (archives du musée Condé, PA 1115/1). Aussi, imagine-t-on que le duc d’Aumale finit par donner la permission à Caïn de réutiliser les modèles réalisés pour Chantilly dans des compositions différentes. Les groupes du château de Fitz-James représentent respectivement un Relais de chiens bâtards français, appartenant à l’équipage de Jacques Stern et des Chiens bâtards français arrêtés sur le change, appartenant à l’équipage de Jacques Stern. Sur le flanc, les chiens portent un S, initiale de leur maître. Le premier groupe représente deux chiens en relais, prêts à intégrer la partie de chasse déjà commencée plusieurs heures auparavant. Ils sont à l’affût des bruits et odeurs environnantes et attendent d’être détachés de l’arbre qui termine la composition. Dans le deuxième groupe figurent deux autres chiens de la meute devant un panneau indiquant la « Route de Condé » d’un côté et la « Route du Camp des Cerfs » de l’autre. Ces routes sont sur le chemin conduisant de Clermont (commune proche du château de Fitz-James) à Beauvais en passant par la forêt du Hez qui fut rachetée par Jacques Stern au duc d’Aumale en 1886. La commande de 1879 d’Henri d’Orléans fut produite par A. Rolland. Ce dernier, qui avait repris la fonderie de Boyer en 1828, arrêta son activité en 1887. Puis sa veuve vendit la société Boyer et Rolland à Jaboeuf et Bezout qui fondirent notre deuxième groupe en 1893. Albert Jaboeuf (1860-1919), fondeur et sculpteur, s’associa avec Georges Bezout entre 1888 et 1899. Quant au premier groupe, il fut réalisé par F. Barbedienne, la célèbre fonderie de bronze du XIXe siècle, qui atteint rapidement une grande renommée pour ses éditions de statues et d’objets d’art et qui fut présente à toutes les Expositions Universelles de son temps.

Dimensions
Largeur : 186 cm
Hauteur: 226 cm
Profondeur : 121 cm