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Edmond LACHENAL (peintre), Théodore DECK (céramiste), Plat aux deux colverts nageant parmi les iris au soleil couchant, vers 1880

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Edmond LACHENAL (peintre), Théodore DECK (céramiste), Plat aux deux colverts nageant parmi les iris au soleil couchant, vers 1880

Ce plat en céramique émaillée fut exécuté au sein de l’atelier du céramiste Théodore Deck à la fin du xixe siècle ; son décor est dû à Edmond Lachenal. Théodore Deck se forma initialement dans le domaine de la fabrication des poêles. Lorsqu’il s’établit à Paris pour son propre compte, en 1858, il fabriquait des revêtements de poêle puis, fort de son succès, se lança dans la céramique. L’atelier créa alors de nombreux plats, parfois exécutés avec la collaboration de peintres reconnus, parmi lesquels Edmond Lachenal. Il perfectionna progressivement sa technique et connut un franc succès lors des nombreuses Expositions Universelles auxquelles il participa. En 1878, il fut fait officier de la Légion d’Honneur. Il dirigea la manufacture de Sèvres entre 1887 et sa mort en 1891. Édouard Achille Lachenal, appelé Edmond Lachenal (1855-1948), fut chef d’atelier chez Théodore Deck, avant de fonder son propre atelier en 1881, puis de participer avec succès aux expositions universelles de 1889 et de 1900. Il était particulièrement reconnu pour ses représentations imitant la nature et pour la puissance de ses coloris. Ce plat, issu de la collaboration de deux artistes prestigieux, représente un couple de colverts naturalistes nageant parmi les iris et une oie blanche en vol d’une grande expressivité, semblant vouloir le chasser. Les oiseaux sont baignés d’une lumière jaune d’or de fin de journée imprégnant aussi bien le ciel que l’eau. Les coloris sont d’une grande subtilité, notamment au niveau du plumage du colvert mâle aux riches nuances de bleu, de vert et de brun, et des fleurs d’iris. Ce décor est emblématique de la vogue du japonisme en Europe à partir des années 1870. En effet, les colverts, tout comme les oies, sont un motif privilégié de l’estampe japonaise, tout comme la stylisation de l’arrière-plan, distinguant à peine le ciel de l’eau. L’œuvre est signée dans le décor du nom du peintre, et porte deux signatures de Théodore Deck au revers. Edmond Lachenal exécuta également un plat au coq, conservé au Metropolitan Museum de New York. L’animal aux plumes colorées y est représenté de manière particulièrement naturaliste, saisi dans sa course, tandis qu’il poursuit un papillon.

Dimensions
Hauteur: 8 cm

Établissements Gallé, Plat aux mouettes, entre 1918 et 1936

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Établissements Gallé, Plat aux mouettes, entre 1918 et 1936

Ce Plat aux mouettes en verre triple-couche fut exécuté par les établissements Gallé entre 1918 et 1936. Considéré comme le père fondateur de l’Art Nouveau, Émile Gallé (Nancy, 1846-1904) reprit la manufacture fondée par son père et lui donna une impulsion fondamentale, qu’il soutint tout au long de sa vie par une créativité toujours renouvelée. Après sa mort, les Établissements Gallé poursuivirent sa production sous l’égide de sa veuve, Henriette, avec le privilège de pouvoir signer les pièces qu’ils créaient de son nom. À la mort de cette dernière, les Établissements furent repris par son gendre, Paul Perdrizet, jusqu’en 1936, date à laquelle l’usine Gallé ferma ses portes. La signature du Plat aux mouettes correspond à celle qui fut apposée sur les pièces de cette dernière période. Le décor animalier en verre triple couche de ce plat s’inscrit parfaitement dans la production des dernières années des Établissements Gallé. Une première couche, d’un jaune soutenu, illumine le pourtour du plat, ainsi que les becs et les pattes des mouettes ; la seconde, blanche et vaporeuse, joue sur la transparence dans la représentation des vagues, de l’écume et des oiseaux ; la dernière, d’un bleu profond caractéristique de la production des Établissements, figure le ciel. Le décor de ce plat se rapproche de celui d’un vase passé en vente chez Tajan en 2017. Ce dernier présente également plusieurs mouettes en plein vol, au-dessus d’une mer agitée. L’œuvre présente cependant une subtilité des couleurs moindre, notamment du fait de l’absence d’une troisième couche.

Dimensions
Hauteur: 4 cm

Manufacture de SÈVRES, Vase d’époque Louis-Philippe orné d’une foisonnante décoration fleurie, 1846

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Manufacture de SÈVRES, Vase d’époque Louis-Philippe orné d’une foisonnante décoration fleurie, 1846

Ce vase en porcelaine présentant une riche ornementation fleurie fut exécuté au sein de la manufacture de Sèvres en 1846. La manufacture de Sèvres fut fondée à Vincennes en 1740. Elle eut rapidement les faveurs de Mme de Pompadour, la favorite du roi Louis XV, et bénéficia d’un privilège royal à partir de 1745. En 1756, la manufacture fut transférée à Sèvres et en 1759, Louis XV en devint le principal investisseur et la plaça sous le contrôle de la Couronne. La découverte du kaolin par deux de ses chercheurs en 1768 permit à l’établissement royal de réaliser des pièces en véritable porcelaine (dite porcelaine dure). Entre 1800 et 1847, la manufacture fut dirigée par savant Alexandre Brongniart, qui lui assura un essor exceptionnel. La manufacture poursuivit ensuite son évolution jusqu’à nos jours, où elle demeure un lieu de création unique. Ce vase fut réalisé sous le règne du roi des français Louis-Philippe (1830-1848). Sa forme générale s’apparente au style alors en vogue. Sur un pied évasé à la base se développe une panse s’élargissant harmonieusement jusqu’au col, allant d’abord en s’amincissant, puis en s’évasant. Les anses prennent appui sur la partie la plus large de la panse. Deux pommes de pin finement exécutées y sont comme rattachées par un ruban, puis une ample palmette orne la base de l’anse qui, après une courbe élégante, vient se rattacher au col du vase avec une volute ornée de deux profils à l’antique, s’inspirant des camées romains. Le décor, très précis et soigné, consiste en de multiples entremêlements et guirlandes végétales et fleuries. La base est ornée d’une frise de feuilles de lierre avec leurs fruits ; la panse présente des guirlandes de roses d’un côté, d’asters de l’autre et autres fleurs plus discrètes de part et d’autre comme le liseron, les violettes cornues ou les fleurs d’onagre ; derrière la guirlande émergent d’autres fleurs particulièrement délicates. Sous les anses, d’où part une couronne de myosotis entour un petit bouquet de roses. Le col est quant à lui orné de branches de rosier sauvage. L’ensemble, extrêmement décoratif, est rehaussé de décors à l’or faisant la transition entre chaque partie du vase et soulignant le modelé des anses. L’œuvre porte deux cachets apposés par la manufacture sous le règne de Louis-Philippe sous la base : dans un double cercle, un L et un P entrelacés sous une couronne est encadré par l’inscription : « SÈVRES », d’une part, et « 1846 », de l’autre.

Dimensions
Largeur : 30 cm
Hauteur: 57 cm
Profondeur : 23 cm