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(4 Objets)

Ma sélection (4 Objets)


Les sièges provenant d'un exceptionnel ensemble mobilier réalisé par Moïse Michelangelo Guggenheim pour le Palazzo Papadopoli de Venise, Italie

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Les sièges provenant d'un exceptionnel ensemble mobilier réalisé par Moïse Michelangelo Guggenheim pour le Palazzo Papadopoli de Venise, Italie

Deux fauteuils et quatre chaises en bois de noyer. Cet ensemble de deux fauteuils et de quatre chaises provient du Palazzo Papadopoli, demeure vénitienne construite vers 1560 et totalement remaniée entre 1874 et 1881 par le décorateur et antiquaire Moïse Michelangelo Guggenheim . Les fauteuils et les chaises sont réalisés de la même façon à la différence que les fauteuils sont pourvus d’accotoirs. Le piètement est constitué de quatre pieds reposant sur des pieds boules. Les deux pieds antérieurs sont fuselés et cannelés dans leur partie médiane, s’apparentant ainsi à des colonnes. Le langage architectural est ici repris comme motif ornemental. Les deux pieds postérieurs sont de section carrée. Les pieds sont reliés entre eux par une entretoise en forme de H garni en son centre d’un motif de feuille d’acanthe. L’encadrement de l’assise est sculpté d’une frise de petites fleurs prenant place dans des cartouches polylobés. La face principale est ornée d’un motif végétal pendu à cet encadrement. Au centre de ce motif prend place une couronne ducale. Les montants du dossier sont figurés de manière identique sur tous les sièges. La partie haute est occupée par des bustes de femmes engainées sculptées en très haut-relief et se terminant par une feuille d’acanthe. Elles reposent sur une console où est encore une fois figurée la couronne ducale. Les anses des deux fauteuils sont d’un très beau travail de sculpture, notamment à l’attache inférieure où est figuré un enroulement de feuille d’acanthe. Les poignées viennent en saillie par rapport aux bras et figurent des têtes de femmes coiffées de manière extravagante. Dimensions des fauteuils : H. 107 cm ; L. 63 cm ; P. 61 cm Dimensions des chaises : H. 99 cm ; L. 50 cm ; P. 43 cm

Dimensions
Largeur : 63 cm
Hauteur: 107 cm
Profondeur : 61 cm

Eugène-Frédéric PIAT (1827-1903) - Paire de consoles d’applique japonisantes dont un modèle similaire a appartenu à Sarah Bernhardt

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Eugène-Frédéric PIAT (1827-1903) - Paire de consoles d’applique japonisantes dont un modèle similaire a appartenu à Sarah Bernhardt

Bronze à patine brune, phénix en grès émaillé (Chine, XIXe siècle) H. 83 cm / 32’’ 11/16  ; L. 25cm / 9’’ 13/16 ; P. 25cm. / 9’’ 13/16 Ce modèle de consoles d’applique fut créé par Frédéric Eugène Piat pour la maison Gagneau à Paris. D’après la description qu’en propose le Musée de Troyes dans son Catalogue des Arts Décoratifs de 1897, il s’agit de bras de lumière composés d’un « modillon chinois à deux consoles, d’un entablement et d’une galerie découpés. » D’inspiration chinoise, cette paire de consoles d’applique mêle aux motifs de style extrême-oriental des éléments ornementaux français : des rinceaux végétaux et entrelacs caractéristiques du style Louis XV, illustrant ainsi la tendance de l’éclectisme qui marque la production artistique au XIXe siècle. La figure du monstre asiatique rappelle les mufles de lions réalisés par l’artiste dans des œuvres d’inspiration Renaissance tout en évoquant le bestiaire imaginaire du japonisme ; il tient dans sa gueule un anneau ressemblant à un heurtoir mais dépourvu de son utilité première, il s’agit en effet d’un élément purement décoratif. Le même modèle a appartenu à l’actrice Sarah Bernhardt et est visible sur des photographies d’époque de sa maison parisienne. La même paire d’applique ornait en effet son atelier. Frédéric-Eugène Piat (1827-1903) est l’un des principaux sculpteurs et ornemanistes français du XIXème siècle à l’origine, avec Louis-Constant Sévin notamment, du renouvellement et du développement de l’industrie française du bronze d’art. Membre actif de la Réunion des fabricants de bronzes, il fait en effet partie de ceux qui ont opéré la fusion entre l’art et l’industrie. Il devient par la suite l’un des fondateurs de l’Union Centrale des Beaux-arts appliqués à l’Industrie en 1864. Après une formation auprès de sculpteurs et d’ornemanistes, il se met à son compte en 1845 et jouit dès les années 1850 d’une bonne réputation. Au cours de la décennie suivante, il entame une collaboration avec le fondeur Louis Léon Marchand (1831-1899). Dans les années 1870, il collabore avec d’éminents fabricants : Georges Édouard Gagneau, Charles de Marnyhac, Émile Colin ou encore la Fonderie du Val d’Osne. C’est à partir de l’année 1873 qu’a lieu sa consécration artistique : alors qu’il conçoit des modèles destinés à être exposés lors de l’Exposition universelle de Vienne de 1873, il reçoit la visite du Président de la République Adolphe Thiers qui le fait chevalier de la Légion d’honneur pour son fructueux apport dans le domaine de l’industrie du bronze d’art français. Il participa aux Salons parisiens ainsi qu’à neuf Expositions Universelles dans la seconde moitié du siècle. Il est notamment très remarqué lors de celle qui se tient à Paris en 1878 où il expose une vaste collection d’objets grâce auxquels il reçoit une médaille d’or, mais surtout lors de celle de 1889 où il est décoré du Grand Prix, plus haute récompense jamais accordée à un artiste industriel. Grâce à la qualité et au style de ses productions, en accord avec le goût de l’époque pour l’historicisme et l’éclectisme et dont témoigne cette paire de consoles d’applique japonisantes, Piat connut une renommée à l’échelle nationale mais aussi internationale.

Dimensions
Largeur : 25 cm
Hauteur: 83 cm
Profondeur : 25 cm

CRISTALLERIE DE BACCARAT et Eugène ROUSSEAU (modèle de), Paire de vases « Clair de Lune » en cristal bleu et monture en bronze doré, vers 1875-1890

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CRISTALLERIE DE BACCARAT et Eugène ROUSSEAU (modèle de), Paire de vases « Clair de Lune » en cristal bleu et monture en bronze doré, vers 1875-1890

Cette rare paire de vases en cristal bleu à décor émaillé à chaud polychrome et or et montée en bronze doré a été réalisée par la cristallerie Baccarat entre les années 1875 et 1890 d’après un modèle dessiné par Eugène Rousseau (1827-1890). Il s’agit du modèle «Clair de lune », présentant un décor japonisant représentant une pleine lune jaune reflétant un saule pleureur, dans un entourage de petites fleurs stylisées placées ça et là sur l’ensemble de la panse du vase. Le col ainsi que la base sont quant à eux soulignés d’un filet circulaire doré. Les deux vases sont également présentés sur une monture quadripode réalisée en bronze doré et représentant des branches de cerisier en fleurs. François-Eugène Rousseau (1827-1890), dit Eugène Rousseau, est un maître verrier qui s’établit dès 1855 en tant que marchand spécialisé dans la porcelaine et la faïence au 43, de la rue Coquillière à Paris. Vers 1867, il se tourne vers le verre et fait appel aux talents d’Eugène Michel pour lui faire graver toute une gamme de verrerie. En 1867, alors qu´il s´intéresse aux motifs japonisants, Eugène Rousseau fait réaliser par Félix Bracquemond un service de porcelaine destiné à être présenté à l’Exposition Universelle à Paris, où pour la première fois un artiste européen copie directement un artiste japonais, en reproduisant des figures animales de la Manga d’Hokusai. À la suite du succès de ce service, l’esthétique japonaise influencera la production de Rousseau. En 1869, deux de ses verres peints sont achetés par le Victoria and Albert Museum. Ses verreries japonisantes produites avec le concours probable des frères Appert à Clichy et de la Cristallerie de Baccarat, apparaîtront en 1874 à Paris à la IVe Exposition de l’Union centrale des Beaux-arts appliqués à l’industrie. Membre de l´Union centrale des Arts décoratifs dès sa création en 1862, il reçoit la croix de la Légion d´Honneur. En fin de carrière, il s´associe avec Ernest Leveillé, qui fut également son élève. Leveillé poursuivra l’œuvre d’Eugène Rousseau après sa mort, ayant racheté le fonds de son atelier rue Coquillière en 1885. Créée sous le règne de Louis XV, la cristallerie de Baccarat doit sa renommée internationale à ses participations tout au long du XIXe siècle et jusqu'en 1937 aux Expositions Universelles. C'est durant cette période que la manufacture s'illustre aux yeux du monde par l'excellence de sa production et sa recherche constante d'innovations et rapportant à chaque fois des médailles. Ses réalisations influencent les autres manufactures de verre et de cristal européennes pendant les décennies qui suivirent et donnent le ton en matière de technique d’exécution et de modèles stylistiques. Les œuvres de la cristallerie sont très rarement signées entre 1764 et 1860, année où apparaissent les première étiquettes de manière ponctuelle et quinze ans plus tard le cachet au nom de la cristallerie sur quelques modèles soufflés et parties en bronze. Il faut attendre 1936, pour que la marque « BACCARAT » accompagnée d’une carafe et de deux verres apparaissent sur l’ensemble de la production.

Dimensions
Largeur : 13 cm
Hauteur: 23 cm
Profondeur : 13 cm

Albert-Ernest CARRIER-BELLEUSE, Faïencerie de CHOISY-LE-ROI, Buste d'une Orientale en faïence émaillée

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Albert-Ernest CARRIER-BELLEUSE, Faïencerie de CHOISY-LE-ROI, Buste d'une Orientale en faïence émaillée

Ce buste fut exécuté par Albert-Ernest Carrier-Belleuse pour la faïencerie de Choisy-le-Roi dans la seconde moitié du xixe siècle. Albert-Ernest Carrier de Belleuse, dit Carrier-Belleuse (1824-1887), est le sculpteur le plus prolifique du Second Empire. Il fut rapidement marqué par l’importance des arts décoratifs et travailla avec Ferdinand Barbedienne à la réalisation d’objets décoratifs. Il connut un grand succès à l’occasion des salons et reçut de nombreuses commandes officielles. Il exécuta de très nombreux bustes de belles et élégantes jeunes femmes, dont un Buste de femme portant un diadème conservé au musée d’Orsay. Il donna également le modèle de bustes pour la Faïencerie de Choisy-le-Roi, dont son fils devint par la suite le directeur artistique. Ce buste d’orientale, exécuté d’après une terre signée par Carrier-Belleuse, fut réalisé pour cette manufacture. Cette dernière, intitulée Le buste d’une Algérienne, est passée en vente chez Sotheby’s en 2017. Il s’agit de l’une de ses rares œuvres orientalisantes. La volonté de représenter une femme en costume oriental rejoint l’idéalisation perceptible dans toute l’œuvre du sculpteur. La femme, souriante, montre ses dents. Ses longs cheveux lâchés, au bord desquels sont accrochés de multiples sequins, reposent sur son épaule ; ils sont coiffés d’un chapeau aux motifs orientalisants. Sa poitrine dénudée, partiellement recouverte d’un tissu froissé, soulignée par les deux rangs de son collier, lui confère une grande sensualité. Le costume coloré qui lui couvre les épaules est mis en valeur par les couleurs vives et la brillance de la faïence. À la base du buste, une riche ceinture orfévrée souligne la richesse du costume. Le buste est signé à l’arrière, et porte le signe de la manufacture de Choisy.

Dimensions
Largeur : 22 cm
Hauteur: 76 cm
Profondeur : 22 cm