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Beau cache-pot chinoisant ancien en faïence à décor d'oiseaux

Cache-pot du XIXè siècle réalisé en faïence émaillée à décor d'oiseaux et de papillons environnés de branchages et de fleurs. Le décor très naturaliste ainsi que la disposition des sujets sont directement inspirés des faïences chinoises et de la vogue pour le Japonisme dans la seconde moitié du XIXè siècle en Europe. Le cache-pot repose sur trois têtes de chiens de Fô, le lion gardien chinois.

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Vitrine japonisante de forme demi-lune, fin du XIXe siècle

Ce meuble-vitrine japonisant de forme demi-lune fut exécuté à la fin du xixe siècle. Il s’inscrit dans la vogue du japonisme, qui traverse alors l’art européen. Deux de ses quatre pieds sont enveloppés d’une gaine de cuivre doré en forme de pattes de lion, dont l’extrémité supérieure, stylisée, rappelle la représentation des les nuages ou de la fumée dans l’art extrême-oriental. Au niveau de la tablette, de fines ornementations ajourées s’inspirent également de motifs extrême-orientaux. Le corps central de la vitrine, toujours en forme de demi-lune, est tapissé d’un tissu de velours rouge. La porte est ornée d’un petit dragon en bronze doré crachant du feu. Il est surmonté d’une petite vitrine tout en hauteur, elle-même couronnée d’un toit en pagode et d’un dragon rugissant en bronze doré. Le japonisme naquit en Occident sous l’influence de l’art japonais, à la suite de l’ouverture du Japon au reste du monde et de sa participation à l’Exposition Universelle de 1867. La peinture, comme les arts décoratifs, se transformèrent au contact de l’art extrême-oriental, comme en témoigne cette délicate vitrine. Par son style et dans le détail de son ornementation, ce meuble peut être rapproché de la production de la maison Perret & Vibert. Ses pieds en forme de pattes de lion, les fins ornements ajourés alternativement géométrisés et courbes, la petite vitrine et le dragon féroce couronnant l’ensemble en sont autant d’indices. Cette vitrine est d’ailleurs proche d’un meuble de présentation représenté dans les carnets de cette prestigieuse maison.

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Gabriel VIARDOT (attribué à), Vitrine-armoire japonisante, fin du XIXe siècle

Ce meuble double, pouvant servir à la fois de vitrine et d’armoire, fut exécuté par Gabriel Viardot à la fin du xixe siècle. Sculpteur sur bois de talent, Gabriel Viardot ouvrit en 1853 une fabrique et un magasin de meubles à Paris. Dans les années 1870, il décida de se consacrer au « mobilier genre chinois-japonais ». Il obtint de prestigieuses récompenses lors des Expositions universelles de 1878, 1889 et 1900 à Paris, et une médaille d’or à l’Exposition internationale d’Anvers en 1884. L’asymétrie des deux parties de ce meuble, comme son décor, l’inscrivent dans la production sino-japonisante de Viardot. Ses pieds sont rentrés vers l’intérieur, comme souvent ceux des meubles japonais. Les traverses sont ornées de motifs extrême-orientaux. La partie droite du meuble présente un décor particulièrement japonisant. En partie basse, un dragon menaçant semble se faufiler à travers la paroi du meuble. Il s’agit d’un motif caractéristique de l’art de Viardot. En partie haute, la porte est ornée d’un beau panneau japonais de l’époque Meiji (1868-1912). Il associe une nature morte japonaise d’une grande finesse avec des caractères japonais gravés et dorés. Cette représentation est typique de l’art japonais de cette époque. Les petits côtés sont sculptés de motifs végétaux japonisants en bas-relief. La serrure est marquée de deux estampilles. Hilbrunner, fabricant de serrures pour meubles actif à la fin du xixe et au début du xxe siècle, était un fournisseur habituel de Viardot. Gabriel Viardot conçut une autre armoire associée à un petit meuble de présentation connue par un dessin ancien. Celui-ci permet de constater que les sommets étagés des meubles étaient pensés par Viardot comme autant de présentoirs.

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Console en marbre de style Louis XVI aux pieds de chèvre

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Eugène GRASSET (dessinateur) et FULGRAFF (ébéniste), série de 6 chaises en chêne sculpté, Paris, 1880–1885

Série de six chaises en chêne sculpté, dessinées par Eugène GRASSET (1845–1917) et réalisées par l’ébéniste FULGRAFF à Paris entre 1880 et 1885. Ce modèle est représentatif du mobilier décoratif néo-Renaissance dans le goût historiciste de la fin du XIXe siècle, tel que promu par Grasset dans ses recherches ornementales. Les dossiers sont surmontés de deux pointes sculptées de palmettes. Le piétement en X repose sur des pieds en forme de pattes de lion à l’avant et de colonnes cannelées torsadées donnant un effet de vague à l’arrière. La traverse d’assise est enrichie de feuillage en volute ajouré. Ce motif végétal se retrouve dans les montants ornés de feuilles d’acanthe. Les assises et dossiers en bandeau sont recouverts d’un tissu côtelé ocre d’origine maintenu par des clous en forme de fleurs stylisées. Le musée des Arts décoratifs de Paris a reproduit une exceptionnelle « Salle à manger Eugène Grasset de 1880 » qui accueille deux autres exemplaires de ces chaises. Cette salle est une reproduction de celle qui se trouvait dans l’hôtel de la rue Madame de Charles Gillot. En 1879, ce collectionneur et imprimeur avait commandé la décoration et l’ameublement des pièces principales de sa demeure à Eugène Grasset. Naturalisme et fantastique cohabitent dans cet espace. Chaises Eugène Grasset et Fulgraff, Salle à manger Eugène Grasset 1880, Collections du Musée des Arts décoratifs. Tous droits réservés. Ce modèle a été reproduit dans plusieurs ouvrages dont Eugène Grasset et son œuvre publié à Paris en 1894. C. Lemonnier, G. Kahn, C. Saunier, Eugène Grasset et son oeuvre, La Plume, Paris, 1894, dessin du modèle illustré p.12