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Maison Soubrier, Paire de chaises japonisantes aux dossiers en forme d’éventails

Cette paire de chaises japonisantes fut exécutée par la maison Soubrier à la fin du xixe siècle. La maison d’ébénisterie Soubrier fut fondée en 1848. Elle se spécialisa dans la création de meubles de styles, puis suivit la vogue des arts extrême-orientaux avec des meubles japonisants. Dans les années 1970, la location de mobilier, d’objets d’art, de tableaux et de décors prit le pas sur l’ébénisterie, et c’est encore dans ce domaine que la maison perdure aujourd’hui. Cette paire de chaises richement décorée reprend les codes de l’art extrême-oriental. Les pieds et les entretoises présentent des courbes et des ornements floraux et géométriques rappelant les réalisations de l’art nippon. Chaque dossier est orné d’un éventail dont les extrémités sont retenue par deux têtes de grues. Ce dernier est déchiré par un dragon qui en émerge, se fondant par ailleurs harmonieusement dans la végétation occupant la partie basse du dossier. Les chaises fonctionnent par paire : leurs dossiers sont symétriques. Les archives de la maison Soubrier abritent la photographie d’une chaise dont l’ornementation est identique, à quelques détails près, à celle de nos deux meubles. Ces chaises sont caractéristiques de la vogue pour le Japonisme que connut la France à la fin du xixe siècle.

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Trumeau de style Louis XVI aux frises et couronnes de fleurs

Ce trumeau de style Louis XVI a été réalisé à la fin du XIXe siècle en bois et stuc peint rehaussé de dorure. Les montants présentent un décor panneauté de frises de feuilles d'acanthe et de perles et pirouette dorées, surmontées d'une petite couronne de roses suspendue. Le fronton de notre trumeau devait à l'origine acceuillir un tableau peint qui a été remplacé par un tissus tendu bleu nuit. Cet encadrement est surmonté d'un décor en relief représentant un ruban noué remarquable par la précision apportée aux plis.

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Cheminée de style Louis XIV en marbre Campan

Cette cheminée de style Louis XIV a été réalisée dans la seconde moitié du XIXe siècle dans un beau marbre Campan. Le Boudin caractéristique du style Louis XIV souligne l'ouverture sur le foyer. Aux extrémités du bandeau, deux petits panneaux moulurés viennent garnir les écoinçons. Le tout est encadré par des moulures droites.

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Vitrine japonisante de forme demi-lune, fin du XIXe siècle

Ce meuble-vitrine japonisant de forme demi-lune fut exécuté à la fin du xixe siècle. Il s’inscrit dans la vogue du japonisme, qui traverse alors l’art européen. Deux de ses quatre pieds sont enveloppés d’une gaine de cuivre doré en forme de pattes de lion, dont l’extrémité supérieure, stylisée, rappelle la représentation des les nuages ou de la fumée dans l’art extrême-oriental. Au niveau de la tablette, de fines ornementations ajourées s’inspirent également de motifs extrême-orientaux. Le corps central de la vitrine, toujours en forme de demi-lune, est tapissé d’un tissu de velours rouge. La porte est ornée d’un petit dragon en bronze doré crachant du feu. Il est surmonté d’une petite vitrine tout en hauteur, elle-même couronnée d’un toit en pagode et d’un dragon rugissant en bronze doré. Le japonisme naquit en Occident sous l’influence de l’art japonais, à la suite de l’ouverture du Japon au reste du monde et de sa participation à l’Exposition Universelle de 1867. La peinture, comme les arts décoratifs, se transformèrent au contact de l’art extrême-oriental, comme en témoigne cette délicate vitrine. Par son style et dans le détail de son ornementation, ce meuble peut être rapproché de la production de la maison Perret & Vibert. Ses pieds en forme de pattes de lion, les fins ornements ajourés alternativement géométrisés et courbes, la petite vitrine et le dragon féroce couronnant l’ensemble en sont autant d’indices. Cette vitrine est d’ailleurs proche d’un meuble de présentation représenté dans les carnets de cette prestigieuse maison.

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Grand buffet en chêne de style Napoléon III – Thématique des Quatre Saisons

Imposant buffet en chêne de style Napoléon III, richement sculptée autour du thème allégorique des Quatre Saisons. Les panneaux centraux des portes inférieures présentent des figures enfantines en ronde-bosse illustrant les activités saisonnières : moisson, vendange, pêche et jeux champêtres. La partie supérieure est ornée de guirlandes végétales, de visages classiques, de scènes de chasse, et d’éléments décoratifs symboliques. Le fronton cintré surmonte l'ensemble avec un trophée de chasse comprenant un oiseau, un cor, un fusil et une abondance de fruits et fleurs. Les portes latérales arrondies sont sculptées en relief de natures mortes représentant poissons et gibiers.