Name: Julien-Nicolas RIVART (1802-1867) - Élégante jardinière à décor de marqueterie de porcelaine
Brand: Marc Maison
Availability: SoldOut

Style Napoléon III / Ref.10717

Julien-Nicolas RIVART (1802-1867) - Élégante jardinière à décor de marqueterie de porcelaine

Dimensions
Largeur 50cm
Hauteur 25cm
Profondeur : 31cm

Époque et provenance:
Entre 1850 et 1867.

Statut:
Bois de rose, palissandre, bronze doré, marqueterie de porcelaine. En très bon état.

Montée en bronze doré, cette élégante jardinière est ornée d'incrustation de fleurs, dont le grand naturalisme illustre la maîtrise technique de Julien-Nicolas Rivart , inventeur de la marqueterie de porcelaine pour laquelle il dépose un brevet en 1849. Marguerites, roses, pensées, tulipes, myosotis viennent faire éclore leurs pétales aux couleurs fraîches à la surface du bois, rehaussant la préciosité de cette pièce. La galerie métallique qui court tout le long vient y faire écho, en une ronde d'élégantes fleurettes, rappelant la destination de cette pièce, vouée à recevoir des fleurs naturelles qui seront en harmonie avec celles de la porcelaine.

Le traitement de la tulipe, en un délicat camaïeu de couleurs est caractéristique du style de Pierre-Joseph Guérou, peintre de la manufacture de Sèvres, qui a travaillé à plusieurs reprises avec Rivart. Spécialiste des tableaux de fleurs en porcelaine, il participe régulièrement au Salon. Si son style est aisément reconnaissable, sa signature n'apparaît en revanche que sur très peu de meubles.

Plusieurs fois récompensées aux Expositions Universelles , les marqueteries de porcelaine de Rivart sont particulièrement appréciées par les critiques tant français qu'anglais. La technique de Rivart, « une des innovations les plus importantes pour la décoration des pièces d'ameublement », fait l'unanimité pour le charme dégagé par ses marqueteries de porcelaine et l'originalité du procédé. Cette technique novatrice n'a jamais été mise en œuvre que par son inventeur : malgré le succès critique qu'elle rencontre aux Expositions Universelles , où Rivart obtient plusieurs médailles, elle disparaît avec la mort de l'artiste en 1867.

Bibliographie :
Marc Maison et Emmanuelle Arnauld, Marqueteries virtuoses au XIXe siècle : Brevets d'invention. Rivart, Cremer, Fourdinois, Kayser Sohn et Duvinage, Dijon, Faton, 2012, p. 32.

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