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Style Japonisme / Ref.13630

Maison GIROUX et Ferdinand DUVINAGE - Exceptionnelle et rare coupe aux échassiers en verre irisé et décor de galvanoplastie, vers 1870-1880

Dimensions

Hauteur 11cm
diameter: 37cm

Époque et provenance:
XIXe siècle.

Statut:
Bon état.

Cette coupe réalisée dans les années 1870-1880 par la maison Giroux, comme l’indique la signature sur la monture, est une pièce extrêmement rare en raison de la matière utilisée. En effet, peu de modèle en verre irisé sont parvenus jusqu’à nous à ce jour.

L’inspiration japonaise du décor ainsi que le modèle de notre coupe indiquent qu’il s’agit d’une création de Ferdinand Duvinage qui reprend la direction de la maison Giroux entre 1867 et 1876, repris à sa mort par sa veuve.

Ce magasin qui commercialisait à l’origine toutes sortes de fourniture et petits objets tels que peintures et vernis, albums, papier à lettres, éventails, jouets, coffres à ouvrage, tabletterie, porte-feuilles de poche et souvenirs, mais aussi des lithographies, dessins et aquarelles, se développa considérablement dans les premières décennies du XIXe siècle. Tout d’abord, car il comptait parmi sa clientèle des personnalités importantes comme la duchesse du Berry, Louis XVIII ou encore Charles X, puis par l’impulsion des fils d’Alphonse Giroux qui rejoignirent l’entreprise en 1833. Ainsi, Alphonse-Gustave Giroux, fils aîné, eut l’idée de commercialiser des petits meubles. Bien qu’artiste lui-même, il travaillait, à l’instar des marchands merciers du XVIIIe siècle, avec des artistes qui n’avaient pas le droit d’apposer leur signature et exerçait une influence sur le design des objets qu’il vendait et les sélectionnait. Il déménage également le magasin dans le nouveau quartier de l’opéra, à l’angle du 43 boulevard des Capucines et du 24 rue Neuve des Capucines en 1855.
Cette même année, la maison qui avait déjà remportait des médailles pour la qualité de sa production lors de précédents évènements, vend, à l’occasion de l’Exposition Universelle, un bonheur du jour à l’Impératrice Eugénie, aujourd’hui conservé au château de Compiègne. En 1867, la direction du magasin est confiée à Ferdinand Duvinage, Harinkouck et Brune. Peu de choses sont connues sur les deux derniers, qui semblent avoir été associés pour une courte période, puisqu’en 1874, Duvinage est seul à la tête du magasin.
Ferdinand Duvinage (1813-1876) qui semble être un cousin d’Alphonse-Gustave Giroux, rejoint la maison quelques années avant d’en prendre la direction, sans en changer le nom. Il dépose en 1874, 1876 et 1877 des brevets sur une technique de marqueterie de mosaïque à cloisonnement métallique pour meubles et objets d’art. Son procédé est vraiment original puisqu’il consiste en la réunion combinée de l’ivoire comme fond, du bois, teint ou exotique, pour les dessins ou ornements, et du cuivre ou autre métal pour cloisonner les fragments d’ivoire. La maison continue de participer aux Expositions Universelles où elle remporte de nombreuses médailles, bien qu’elle soit très peu mentionnée par la critique on sait que les productions au vocabulaire japonisant de la maison sous la direction de Duvinage étaient également très appréciées et rencontraient un vif succès commercial.

Comme dit plus haut, notre coupe reprend un modèle, bien connu de Ferdinand Duvinage, dont le décor fut réalisé selon le procédé de marqueterie cloisonnée d’ivoire, qu’il mit au point en 1874.
Ici, la monture en bronze argenté prenant la forme de trois échassiers supporte le plateau en verre irisé recouvert d’un décor réalisé selon le procédé rendu célèbre par Christofle : la galvanoplastie ou l’art d’appliquer, au moyen d'un courant électrique continu, un dépôt métallique en dissolution dans un liquide à la surface d'un objet en métal, soit pour préserver celui-ci de l'oxydation, soit pour l'embellir, soit pour en prendre l'empreinte. Le motif dont les couleurs chatoyantes sont suggérées par les nombreuses nuances induites par le procédé, et par la peinture, se compose ainsi d’une grue dans un luxuriant décor naturel où cohabitent insecte, lézard et différentes plantes japonaises. La scène est rendue particulièrement naturaliste grâce à la précision apportée aux nombreux détails, qui ne s’arrête pas à la partie visible de la coupe mais descend également en dessous. En effet, lorsque l’on retourne l’oeuvre, on peut admirer la superbe monture prenant la forme de branches de cerisier en fleur, dont les couleurs sont à nouveau données par le procédé de galvanoplastie, reliant les trois pieds entre eux par un médaillon au centre où la signature de la maison est lisible.

Prix: sur demande

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