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Style Art Nouveau / Ref.15005

Friedrich HÜLLWECK, Une belle prise, fin du XIXe-début du XXe siècle

Dimensions
Largeur 100cm
Hauteur 95cm
Profondeur : 73cm

Statut:
Bon état

Ce groupe sculpté représentant un pêcheur et une sirène dû à Friedrich Hüllweck était à l’origine un ornement de bassin.

Le sculpteur allemand Friedrich Hüllweck (1870-1945) travailla notamment à Dessau, en Allemagne. Il fut professeur et directeur dans une école des arts et métiers, probablement celle de Dessau, fondée en 1888, et directeur de l’école de sculpture sur bois de Cieplice Śląskie-Zdrój en Pologne (« Holzschnitzschule Bad Warmbrunn » en allemand) entre 1912 et 1922 ; il participa à son développement, lui donnant un rayonnement interrégional, avant de rejoindre l’école des arts appliqués de Flensburg, où il fut également directeur. On lui doit entre autres une statue d’Eike von Repko, un administrateur du xiiie siècle considéré comme fondateur dans le domaine de la législation allemande, une statue de saint Jean et, toujours selon le Handbuch des Kunstmarktes, l’un des deux ours gardant l’accès au mausolée ducal de Dessau.

Cette sculpture met en scène un pêcheur et une sirène. Il se peut que celle-ci se soit fait prendre dans les filets de l’homme, à moins qu’elle ne l’ait attiré auprès d’elle et ne cherche à le perdre dans les profondeurs de la mer. Dans les deux cas, fidèle à la tradition, la figure de la sirène mêle séduction et force : tandis que l’homme la maintient fermement sur le rocher de son genou, lui saisissant aussi le bras et l’une de ses queues, elle tente de saisir son pectoral et sa cuisse gauches pour tenter de l’entraîner à sa suite ; elle sourit, laissant voir ses dents, et ses cheveux dénoués couronnés de fleurs descendent en cascadent le long de ses épaules et dans son dos. À l’opposé, le pêcheur, d’une nudité héroïque semblable à celle des sculptures antiques, a le visage tendu par l’effort. Le rocher sur lequel les protagonistes se tiennent est recouvert par le filet du pêcheur et parsemé d’éléments marins tels une étoile de mer et un coquillage.

La représentation des sirènes comme des êtres mi-femmes, mi-poissons, est issue des légendes médiévales nordiques. Celles-ci s’accordent avec la mythologie grecque pour en faire des êtres séducteurs, destinés à perdre les marins. Au xixe siècle, les sirènes devinrent un sujet de représentation privilégié, notamment auprès des artistes du Jugendstil, c’est-à-dire l’Art Nouveau tel qu’il s’exprima en Allemagne et dans certains pays limitrophes à la fin du xixe et au début du xxe siècle.

Ernst Herter exécuta une sculpture sur le même sujet en 1896, qui se trouve aujourd’hui dans le Viktoriapark à Berlin. La sculpture est intitulée La Prise rare (« Der seltene Fang » en allemand) : il est clair, cette fois-ci, que c’est le pêcheur qui a pris la sirène dans son filet. Il a l’air surpris et ravi, tandis que la sirène (la nixe, dans la mythologie allemande) se débat et tente de lui échapper, en un retournement de situation entre les récits mythologiques et les artistes du Jugenstil.

Prix: sur demande

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