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Style Napoléon III / Ref.03224

Antonin MERCIE et Ferdinand BARBEDIENNE - Gloria Victis

Dimensions
Largeur : 60cm
Hauteur: 107cm

Époque et provenance:
Après 1872
Bronze doré, bronze à patine brune, socle en marbre Rouge Griotte.
Dimensions : H. 107 cm ; L. 60 cm
Signature « A. MERCIE » et « F. Barbedienne, Fondeur. Paris » sur la base.
Cachet « Réduction mécanique A. Collas B

Antonin Mercié réalise le Gloria Victis pour le Salon des Beaux-Arts de 1874, présenté en même temps que le David dont le bronze original est aujourd'hui conservé au Musée d'Orsay à Paris. Ces deux sculptures représentent le premier succès de l'artiste qui est alors récompensé d'une médaille d'honneur. Prix de Rome en 1868, Mercié marque ici le véritable point de départ d'une carrière à succès.
Signifiant littéralement « Gloire aux vaincus », Mercié conçu cette œuvre à la suite de la défaite française lors de la guerre Franco-Prussienne de 1870.  Par le biais de cette œuvre, Mercié honore les soldats français tombés durant le conflit, en particulier son ami l'artiste Henri Regnault.  Ainsi, un soldat blessé et mourant, empoignant une épée brisée en signe de défaite, est soutenu par une femme ailée, allégorie de l'Espoir, le portant vers une gloire certaine.
Aujourd'hui, le bronze original de cette grande sculpture est conservé au musée du Petit Palais à Paris.

Cette grande sculpture de bronze fut fondue par la société créée en 1839 par Ferdinand Barbedienne, bronzier et éditeur, et Achille Collas, inventeur du procédé pour la réduction mécanique de la sculpture. Sous la raison sociale « Collas et Barbedienne », ils se spécialisèrent dans les reproductions d’après l’antique et les éditions en bronze  d'oeuvres populaires de leur temps. Ils mirent également au point de nouveaux procédés chimiques pour colorer et patiner les bronzes. Présente à toutes les grandes Expositions Universelles de son temps, la Maison Barbedienne fut régulièrement récompensée, notamment lors de l’Exposition Universelle de Londres en 1862 où Barbedienne présenta des émaux dits « cloisonnés ».  En 1859, la firme change de raison sociale pour s’appeler « F. Barbedienne », ce qui correspond bien à la signature présente sur notre bronze.

Edition en bronze à patine brune et dorée d'une des réalisations les plus importantes d'Antonin Mercié, cette sculpture est un magnifique exemple de l'inventivité de l'artiste et de la maîtrise technique du fondeur, Ferdinand Barbedienne.