Style Egyptien / Ref.15678
Emile Hébert et Georges Servant, Pendule de style Égyptomanie, XIXe siècle
Dimensions
Largeur 49cm
Hauteur 75cm
Profondeur : 16cm
Cette très belle pendule de Georges Servant et Emile Hébert est de style Egyptomanie et date du XIXe siècle. Elle est composée d’éléments en bronze patiné et doré et en marbre rouge Griotte et Onyx noir. Au sommet d’un socle pyramidal à base évasée se trouve une magnifique Cléopâtre vêtue à l’égyptienne et non pas à la grecque, ce qui correspond tout à fait aux canons de représentation de la reine-pharaon au XIXe siècle. Elle est reconnaissable notamment grâce à son Ouas, le sceptre à tête de Seth que possédaient les pharaons, mais aussi à la fleur de lotus qu’elle tient nonchalamment entre ses mains délicates. Tel un attribut, cette fleur, symbole du cycle de la vie et du renouveau en Egypte antique, figure à plusieurs reprises dans des représentations de Cléopâtre contemporaines de cette pendule.
Alexandre Cabanel, Cléopâtre essayant des poisons sur des condamnés à mort, huile sur toile, 1887, collections du Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers, Tous droits réservés
Jean-Baptiste Clésinger (1814-1883), Cléopâtre offrant la fleur de lotus à Antoine, bronze
Le cadran circulaire est encadré de hiéroglyphes stylisés et surmonté d’un disque solaire ailé au centre duquel nous retrouvons un scarabée. Deux lions accroupis ornent les côtés, ils symbolisent la royauté. Au dos de la pièce, l’artiste a choisi de représenter la déesse Isis que les pharaons considéraient comme une figure maternelle et protectrice.
En 1855, Georges Servant (1828-c. 1890) reprit la fonderie de son père rue Vieille-du-Temple à Paris. Sa production tourne autour des objets décoratifs de style grec mais aussi néo-égyptien en réponse à l’Egyptomanie croissante durant la seconde moitié du XIXe siècle. Le talent du bronzier fut reconnu à maintes reprises, notamment aux Expositions universelles de Paris en 1855, 1867 (médaille d’or), 1874 (Chevalier de la Légion d’honneur) et 1878 (membre du jury). Sa présence fut aussi remarquée à l’étranger, que ce soit à travers sa participation à l’Exposition universelle de Londres en 1862 ou encore ses ventes de pendules au sphinx auprès de Louis C. Tiffany et Hamman & Roche aux Etats-Unis.
Quant à Emile Hébert (1828-1893), il fut l’élève de son père Pierre Hébert et de Jean-Jacques Feuchère. Il exposa au Salon des artistes français de 1849 à sa mort mais aussi aux Expositions universelles de 1855, 1867 (médaille d’or) et 1878 (médaille d’or). Les sujets de style néo-égyptien sont tout à fait typiques de sa production et ont grandement contribué au succès du sculpteur. Dans le rapport du Jury de 1878, il est indiqué que « la ciselure d’Hébert est traitée de main de maître et est fort appréciée des artistes. »
Les deux artistes sont connus pour avoir présenté des œuvres ensemble à plusieurs Expositions universelles, notamment des pendules dans le même style Egyptomanie que celle que nous vous présentons ici.
Informations
Prix: sur demande
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